"Sabine, elle a couché avec tout le monde pour pouvoir imposer ces idées ?" C'est sur ce constat que j'ose débuter cette chronique. Alors oui, certes sa présence était vraiment marquante sur l'album précédent et bien sachez que là elle est encore plus présente qu'avant, c'était pourtant dur de faire d'avantage...
Bon déjà pour commencer on oublie le côté black sympho du groupe, totalement envolé !!! Par bribes sûrement, et encore...
Il y a tellement de petite surprises à noter sur chaque titre qui vont surprendre plus d'un admirateur du groupe.
Bon déjà l'intro, j'espère vous n'avez pas peur du ridicule parce qu'en techno/dance, je ne m'y connais pas du tout mais ici c'est loin d'être de bon goût. Ici, il n'y a nul "Choir" ou "Trumpets" comme l'annonce le titre mais un bon gros son Dancefloor me rappelant les intro de jeux vidéos genre Wipeout ou Extrem G (c'est vieux hein ???) et un "common' fuckers" bien drôle.
Ensuite, ben ça envoie sur le premier titre avec un côté électro bien prononcé, le titre est plutôt bon mais le refrain contraste beaucoup trop avec le reste même si franchement, la nana a des lignes vocales qui font mouche sur quasi chaque refrain, juste parfois j'ai du mal. Pourtant, c'est un des rares groupes où je ne peste pas contre le côté nana qui chante mais bon là, c'est un peu trop pop par moment à mon goût et avec le reste ce n’est pas toujours "harmonieux". Ah oui c'est Sabine Weniger qui chante à ce moment-là (comme sur tous les refrains, sachant qu’elle fait aussi beaucoup de breaks ou couplets). Le troisième titre reprend la même recette, avec un refrain encore plus décalé cette fois batterie/basse/piano, encore mieux que
Vanessa Carlton.
Ensuite le quatrième prend une tournure un peu plus pop dans les riffs (qui a dit que c'était déjà le cas ?)
Piste 5 et voilà Deathrace et c'est là qu'on va commencer à s'amuser.
"Tu as aimé Come Clarity ? Tu vas kiffer alors !!". Le début est bien bourrin et le lead qui suit est un quasi plagiat de nos enflammés préférés et, tout de suite, me vient à l'esprit Take this
Life pour le lead. Ensuite, on change de CD vers les 2 min restantes du titre sur les 6, gros break reprenant la courte pause rappelant que
Deadlock savait composer des orchestrations et là.....
Du gros rap !!! Oui, du rap !!!! Du rap que ne renierait pas la west coast avec scratch voix à la D12 de chez Eminem et compagnie....
Pas forcément de très bon goût et ce qui finira d'achever certains fans et détracteurs du groupe.
Ensuite on revient à du
Deadlock classique (disons que
Earth Revolt n'est plus vraiment la référence approprié ici mais
Wolves) avec chanteuse bien en voix et là a la fin petite surprise : solo de saxophone !!!!
Ensuite c'est "Seal
Slayer", connu pour ceux qui ont écouté le morceau via le myspace de "The Canadians", une association contre le massacre des phoques il y a déjà un bon moment. Le titre le plus "classique" on va dire, avec break piano/lead guitare avant d'enchaîner sur un blast de batterie.
Courte interlude (qui ne sert à rien) puis vient
Dying Breed. Morceau assez classique digne d'un
Wolves avec un sacré lead quand même et puis ça tape assez sévère.
Et soudain qui vient pousser la chansonnette ???? Ne serait-ce pas l'ex-
Scar Symmetry Christian Alvestam ??? Sa voix claire s'intègre parfaitement à la chanson et apporte une bouffée d'air frais à cet album. Le meilleur titre, je pense.
Puis, on a l'impression d'avoir changer de disque encore une fois avec une balade pop en piano/basse/batterie chantée par Mademoiselle... Mais là, c'est too much et il faudrait peut-être penser à une carrière solo, mademoiselle...
Dernier titre et force est de constater que cette reprise du groupe Sisters Of
Mercy, "
Temple Of love", a une sonorité bien folk.
Alors quoi
Deadlock, c'est plus
Deadlock ? Ben si, y a toujours de sacré leads/soli, une batterie qui tape, une voix black/death toujours aussi énorme mais là, le groupe est en pleine expérimentation. Alors oui, "exit' définitivement le côté black et symphonique, le melodeath metalcorisé est toujours là, auquel s'ajoute des éléments un peu "expérimentaux".
Alors bon j'avoue j'ai eu un peu de mal avec toutes ces expérimentations, et puis il n'y a plus ces atmosphères de
Earth Revolt déjà beaucoup moins présente sur
Wolves que j'avais tant aimé. J'admire la prise de risque du groupe, on aime ou on aime pas mais faut avouer que c'est bien amené. Alors le vieux fan d'
Earth Revolt, frustré, lui mettra un méchant 10, mais le gars un peu ouvert d'esprit mettra 12-13 parce que c'est sympa, et puis vous risquez d'attirer l'oreille du voisin qui n'écoute pas de
Metal sur certains titres.
En tout cas on se demande ce que nous réserve le groupe pour le prochain album...
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