Avec
Fearless les britanniques de
Pride of Lions en 2017 proposaient un excellent opus, marqué du sceau de
Survivor certes, mais suffisamment ambitieux et personnel pour imposer son
Hard Rock FM aux touches
AOR.
C'est donc 3 ans plus tard que récidive le groupe mené de main de maitre par le guitariste songwriter
Jim Peterik (ex-
Survivor) et le chanteur Toby Hickcock avec
Lion Heart, un sixième album plus ou moins coulé dans le même moule que "
Fearless" son illustre prédécesseur. Comme vous l'aurez deviné, cette nouvelle œuvre ne laissera pas indifférent l'amateur de belles mélodies aux refrains accrocheurs, le tout renforcé de guitares lumineuses et nappes de rutilants claviers estampillés eighties.
Toujours produit par le tandem
Jim Peterik, Larry Millas Serafino Perugino (le patron du label Frontiers Records) et selon les mêmes exigences que dans les années 80, ce nouvel opus sera enregistré par la même section rythmique que sur
Fearless, à savoir Ed Breckenfeld à la batterie et Klem Hayes à la basse. Mais aussi et pour l'occasion par une cohorte d'invités et requins de studio tels que : Christian Cullen (Kelly Keagy,
Vince Neil, World Stage) à la programmation et au synthé, ainsi que le guitariste Michael Aquino assez connu pour son travail sur les albums d'artistes et groupes du genre
AOR tels que : Kelly Keagy,
Mecca,
Jimi Jamison etc.
Au-delà de proposer des titres spontanés et réussis ce
Lion Heart pèche par son manque de variété et de substance car constitué majoritairement de chansons en mid tempo dont on retiendra que les meilleures: le brillant "We Play for Free" aux interventions de guitares bodybuildées et inspirées drapées de nappes claviers au parfum des 80's. Le moderne et racoleur "Flagship" au refrain répétitif, ainsi que mélodieux "Sleeping With A Memory" qui n'aurait pas dépareillé sur l'un des meilleurs albums de
Survivor ou de
Foreigner.
En dehors de ces titres très réussis, le groupe ne proposera qu'une petite poignée de morceaux dynamiques, avec en premier lieu l'entrainante doublette "
Heart of The
Warrior", "Carry Me Back". Le direct "Give it Away" au refrain et chœurs imparables que ne renierait pas un certain
Bon Jovi, ainsi que "Carry Me Back" constitué de nombreux leads et soli flamboyants de twin guitare.
Le meilleur sera atteint avec "Rock 'N Roll Boomtown" qui se distinguera par d'incroyables plans de guitares et soli à la fois complexes et lumineux empruntés au Rock Progressif. Parmi les morceaux les plus mélodieux qui auront retenu mon attention on s'attardera sur "Unfinished
Heart", la vibrante ballade chantée avec classe et conviction par un Toby Hitchcock saisissant de clarté et sensibilité.
Rehaussé d'une magnifique pochette réalisée par l'illustrateur français Stan W Decker, à défaut d'être exceptionnel ce
Lion Heart tient assez bien ses promesses. Car au-delà de proposer des compositions pour la plupart sur des rythmes en mid tempo, sans parler de fulgurance ce sixième opus studio affiche tout de même quelques sursauts qui viennent rappeler que le groupe
Pride of Lions en 2020, reste une référence en matière de
Hard FM et,
AOR de qualité.
Oui quelques très belles chansons bien écrites. Moi ma préférée est carry me back
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