Leather Boyz with Electric Toyz

Liste des groupes Heavy Rock Pretty Boy Floyd Leather Boyz with Electric Toyz
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17/20
Nom du groupe Pretty Boy Floyd
Nom de l'album Leather Boyz with Electric Toyz
Type Album
Date de parution 1989
Labels MCA Records
Enregistré à Kajem/Victory Studios
Style MusicalHeavy Rock
Membres possèdant cet album29

Tracklist

1.
 Leather Boyz with Electric Toyz
 
2.
 Rock and Roll (Is Gonna Set the Night on Fire)
 
3.
 Wild Angels
 
4.
 Forty-Eight Hours
 
5.
 Toast of the Town (Mötley Crüe Cover)
 
6.
 Rock and Roll Outlaws
 
7.
 Only the Young
 
8.
 The Last Kiss
 
9.
 Your Momma Won't Know
 
10.
 I Wanna Be with You
 

Bonus
11.
 Slam Dunk (Re-Issue 2003)
 
12.
 She's My Baby (Re-Issue 2003)
 
13.
 Two Hearts (Re-Issue 2003)
 
14.
 Over the Edge (Re-Issue 2003)
 
15.
 I Just Wanna Have Something to Do (Ramones Cover) (Re-Issue 2003)
 

Durée totale : 00:00

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Pretty Boy Floyd


Chronique @ adrien86fr

06 Novembre 2010
Décembre 1989… Alors qu’une décennie 80 synonyme d’insouciance, de plaisir de vivre et de fête constante vit ses dernières heures en contemplant son passé et que commencent à s’essouffler quasiment tous les hair bands ayant fait le bonheur des majors et de millions d’adolescentes florées aux quatre coins du globe, un combo sleaze metal de Los Angeles dénommé Pretty Boy Floyd fait l’actualité de Hit Parader avec la parution de son premier album intitulé « Leather Boyz with Electric Toyz ». Sorti sur MCA Records, ce disque profite du sursis temporaire alloué aux groupes brushés et maquillés de cette époque bénie grâce à l’énorme succès d’un certain « Appetite for Destruction » paru deux ans plus tôt, et se veut ainsi régénérateur d’un style qui s’avère être au crépuscule avancé de sa gloire et de sa crédibilité.

Doté d’un visuel plutôt réussi à l’image de sa pochette marquée d’un très beau code couleur violet/noir et mis en scène par quatre éphèbes qui feraient presque passer Bret Michaels et Jani Lane pour des collectionneurs de timbres binocleux, ce « Leather Boyz with Electric Toyz » possédait en apparence tous les ingrédients nécessaires à la constitution d’une pierre angulaire de ce style qui nous tient tant à cœur. Dès lors, pourquoi faut-il aujourd’hui casser sa tirelire et devenir client par correspondance d’une petite boutique de CDs d’occasion de Gladstone dans le Missouri pour enfin pouvoir s’en procurer la version d’origine ? Album stérile et vierge de tout intérêt ou tout simplement sorti trop tard et victime d’un destin tragique à la Joy Division ?

A l’écoute du premier morceau éponyme de ce « Leather Boyz with Electric Toyz », on privilégiera de suite la seconde option en éprouvant même un sentiment aigu de honte et d’inculture pour avoir oser imaginer ne serait-ce qu’une demi-seconde la première option. Car ce titre est simplement énorme. Une introduction à vous frigorifier les vertèbres qui conditionne avec aisance l’auditeur dans un univers nocturne et glauque tel le « In the Beginning » du « Shout at the Devil » de Mötley Crüe, un solo de batterie jouissif suivi d’un riff metal introductif hyper efficace et la machine s’avère être lancée sur les chapeaux de roue tel une F-40 rouge cerise sur le macadam brûlant de Sunset Boulevard un soir de concert au Whisky A Go-Go. Les vocaux très Vince Neil de Steve « Sex » Summers sont empreints d’une assurance et d’un sex appeal qui ferait même s’humidifier la culotte en toile de jute d’une sœur bénédictine ménopausée. Alors qu’à la même époque certains groupes assez niais et surtout beaucoup plus inoffensifs s’avèrent être malgré eux les annonciateurs de la fin du style à l’image des gendres idéaux de Trixter, FireHouse et autres Slaughter ; Pretty Boy Floyd n’a pas le temps de tenir la porte ni de regarder sa montre et de penser à ce qu’il va bien pouvoir faire de ses nuits blanches après le fatidique 24 septembre 1991.

En effet, le gang de Steve « Sex » Summers joue sa carte à fond dans le délire sex, drugs & rock n’ roll imposé quelques années plus tôt par les maîtres lipstickés de la décadence glam que sont les Ratt et autres Mötley Crüe ; combo de légende auquel un hommage est justement rendu sur ce premier opus à travers la reprise réussie de « Toast of the Town ». A ce titre, avouons que l’influence de Mötley Crüe transpire à pleines aisselles sur cette galette, notamment à travers le son acéré des guitares très « Too Fast for Love » et le chant d’un Steve « Sex » Summers qui apparait par moments tel un véritable clone vocal de Vince Neil. Même si le morceau éponyme s’avère être légèrement au dessus de tous les autres, ces derniers sont néanmoins les composants essentiels d’un disque empreint d’une classe d’une efficacité absolument infaillibles. Ainsi, relevons les excellents « Rock & Roll (is Gonna Set the Night on Fire) », « Rock and Roll Outlaws » et « Your Mama Won’t Know » qui confirment les velléités de Pretty Boy Floyd avec ce premier opus : exploser les oreilles de l’auditeur à l’aide d’un sleaze metal catchy, inspiré et très bien produit. Les soli de Kristy « Krash » Majors sont certes assez convenus et prévisibles sur ces titres, mais qui a dit qu’il fallait avoir le niveau technique d’un Steve Vai ou d’un Paul Gilbert pour masturber la lead guitar au sein d’un combo sleaze ? Personne ! Enfin et pour le plus grand bonheur des esthètes ; les traditionnelles et indispensables ballades ne sont bien sûr pas en reste sur cette galette, à l’image des « Wild Angels », « Only the Young » et « I Wanna Be with You ». Simples et inspirées, elles embellissent remarquablement ce « Leather Boyz with Electric Toyz » et l’imprègnent d’émotions qui placent définitivement Pretty Boy Floyd au panthéon des groupes immuables de la décennie 80.

Un très bon disque donc que cet énergique et très inspiré « Leather Boyz with Electric Toyz » qui malgré une qualité et un sex appeal indubitables n’aura pas obtenu la reconnaissance méritée ni les faveurs d’un auditoire peut être déjà tourné vers Seattle... Paradoxe intéressant : bien que très (trop ?) influencé par l’équipe bariolée de Nikki Sixx ; Pretty Boy Floyd possède néanmoins une personnalité unique et originale, l’album possédant notamment cette insolence et ce grain de folie propres aux grands groupes. Album conseillé à tous les fans de hair metal/sleaze rock souffrant de collectionnite aigüe.

25 Commentaires

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adrien86fr - 08 Mars 2021:

Anecdote hyper intéressante Sam, je connaissais l'existence de cet homonyme, le doute m'avais d'ailleurs également envahi la première fois où j'ai croisé son chemin un jour où je consultais la liste d'un muthafucka qui vendait du sleaze sur le net, mais je n'avais pas les détails du feud.

Le 2ème album de Pretty Boy Floyd, du moins celui qui aurait du l'être en 91/92 est finalement sorti en 2003 chez Perris Records en version pre-production, il s'agit de "Tonight Belongs to the Young", non sorti à l'époque le groupe ayant été viré de MCA Records mais récupérant du coup le fils prodigue Aeriel Stiles pour son retour dans les bas-fonds crasseux du cock rock/shock pop underground. Par la suite, Steve Sex Summers s'est lancé dans l'industrie du X en devenant l'impresario de l'actrice Chantz Fortune ("Bang that Bitch 8", "Big Boob Heaven II" etc) 

samolice - 08 Mars 2021:

Nooonnn, dans le X???? Enorme. Le sleaze mène à tout :-)

PhuckingPhiphi - 08 Mars 2021:

En même temps, du Sleaze au X, le fossé cul-turel n'est pas si grand… ;)

PhuckingPhiphi - 06 Janvier 2024:

Album réédité en version CD courant 2023 par Music on CD (forcément…). Je me mets en embuscade au pied de ma boîte aux lettres…

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