L.D. 50

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17/20
Nom du groupe Mudvayne
Nom de l'album L.D. 50
Type Album
Date de parution 13 Août 2000
Enregistré à The Warehouse Studio
Style MusicalNéo Metal
Membres possèdant cet album291

Tracklist

1.
 Monolith
 01:52
2.
 Dig
 02:43
3.
 Internal Primates Forever
 04:25
4.
 -1
 03:58
5.
 Death Blooms
 04:52
6.
 Golden Ratio
 00:54
7.
 Cradle
 05:14
8.
 Nothing to Gein
 05:29
9.
 Mutatis Mutandis
 01:43
10.
 Everything and Nothing
 03:14
11.
 Severed
 06:33
12.
 Recombinant Resurgence
 02:00
13.
 Prod
 06:03
14.
 Pharmaecopia
 05:34
15.
 Under My Skin
 03:47
16.
 (K)now F(orever)
 07:06
17.
 Lethal Dosage
 02:59

Durée totale : 01:08:26

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Mudvayne


Chronique @ NeoBaBa

27 Mai 2011

Le premier album des cyber punks de l'Illinois. Intéressant mais un peu épuisant.

Au pays des bourrins, les costumés sont rois. A l'aube du deuxième millénaire, le Metal a vu fleurir bon nombre d'excités masqués, déguisés et peinturlurés comme des clowns. Ils se faisaient appeler Mushroomhead, American Head Charge, ou encore Slipknot. Malgré une musique résolument violente, ils connurent le succès, et tout allait ben dans le meilleur des mondes ( sauf pour les puristes Metalleux, inDignés de voir que des mecs affublés de masques à gaz ou de cochons puissent jouer à guichets fermés ). Parmi ces groupes, il y'avait 4 bonhommes, grimés comme les zinzins de l'espace, foncedés aux films SF, aux maths, à Tool et à plein d'autres trucs compliqués, et qui tenaient à faire leur trou dans le monde du Metal. Ce groupe de joyeux drilles du nom de Mudvayne, malgré des peintures de guerres chelous et des coiffures punk ridicules, décrochèrent un contrat chez Sony BMG, ce qui facilita grandement la production de leur premier album ( produit d'ailleurs par un des 9 zazous masqués des Des Moines ), L.D 50, avec sa si jolie pochette pleine de protons et de neutrons. Bon, au niveau du cover, on repassera...

Intitulé ainsi en référence à la peine de mort par injection létale, ce premier effort fait partie de ce genre d'albums foudroyants qui tape vite et fort. Un peu à la manière de l'éponyme de Slipknot ( avec qui L.D 50 partage quelques similitudes, entre autres le côté puissant mais aussi le côté surproduit ), les premiers titres tiennent de l'enchaînement de légende. Internal Primates Forever est une vraie boucherie, Death Blooms, une caisse de TNT ( en particulier au niveau de son break épique ), et Dig, que dire DU tube de l'album, et premier véritable morceau de la galette... Une bombe, une énorme mandale, un pur moment de barbarie et de hargne concentré, et sans temps morts messieurs dames ! Habilement bourru, Mudvayne ne met pas trois plombes pour mettre son public dans sa poche, et les amateurs de Metal jumpy pourront pleurer de bonheur en entendant une telle débauche de groove.

Assez rapidement aussi, Mudvayne montre qu'il n'est pas uniquement un groupe de sauvageons. Outre les interludes, -1 dévoile un combo très à l'aise avec les atmosphères ambiancées. Ces mêmes atmosphères que l'on retrouve ci et là dans la suite du disque, sur l'intro de Cradle par exemple, dans les riffs lointains de Prod, ou dans le pont de Severed. Mais surtout, Mudvayne se distingue par son affection pour les cassures de rythme et les structures alambiquées. La section rythmique, béton de chez béton ( mention spéciale pour le bassiste ! ), ne cesse d'aller de break en break, de changements de rythme en changements de rythme, la palme revenant a Death Blooms et sa brusque accélération géniale. Mais les exemples du même genre pleuvent au fur et à mesure de l'album, ce qui donne un côté expérimental intéressant à la musique du groupe.

Mais voilà, il existe un piège propre à ce genre d'albums un peu péteux, cherchant absolument à innover et à se distinguer, c'est justement l'usage excessif de l'expérimentation. Et dans ce piège-là, Mudvayne y est tombé les deux pieds dedans. Le premier tiers de l'album est parfait. Le groupe a trouvé le bon tempo et ne le lâche plus, et son approche musicale est intéressante. Mais arrivé à Cradle, aie, ça commence à coincer ! Les morceaux deviennent beaucoup plus longs, se voulant plus progressifs, mais perdant du coup en intensité. Non pas que les musiciens ne tiennent plus le coup, mais en l'occurrence, a cause d'une recherche rythmique permanente, c'est plutôt l'auditeur qui s'essouffle. Alors que Mudvayne cherche à nous surprendre, c'est l'effet inverse qui se produit ; un sentiment de lassitude commence à s'installer. Alors certes, les délires prog' agacent un peu à la longue. Mais surtout, c'est quand on s'aperçoit qu'il y'a quand même 17 titres qui composent la galette qu'on prend un peu peur !!! Merde quoi, 17 titres, c'est beaucoup trop ! Quand en plus les morceaux fon tous en moyenne 5 minutes, on perd facilement l'attention. Déjà, qu'on vire ces interludes qui servent à rien, qu'on raccourcisse ces morceaux qui s'étirent jusqu'à n'en plus finir, et qui ne cassent pas des briques en plus ( Prod, (K)now (F)orever... ). Et je pense que ça ira déjà mieux. On ne peut pas blâmer un groupe qui fait l'effort de ne pas formater ni sa musique, ni la durée de ses morceaux, mais là, non, c'est quand même un peu abusé...

On retrouve bien quelques décharges de chevrotine en fin de CD ( Under my Skin ), des breaks bien bluffants, et le morceau Severed, le seul titre aventureux de l'album qui tient vraiment sur la longueur, est excellent. Mais à force de rythmiques toutes plus terribles les unes que les autres, de cassures, de structures compliquées ( et aussi d'un chanteur parfois assez abrutissant à force de beugler ), l'auditeur se perd, et sa concentration s'étiole de plus en plus au fil de l'album. C'est le gros défaut du groupe pour L.D 50, d'avoir trop voulu en mettre plein la vue, d'avoir trop fait son singe savant. " Eyh, regardez comment qu'on est trop forts, trop inventifs, comment qu'on fait trop de la musique intelligente !!! ". Tant mieux pour eux, en attendant, A Perfect Circle se démerdent mieux que vous, les loulous !!!

9 Commentaires

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Silent_Flight - 29 Mai 2011: Ouais j'aime bien Lost & Found aussi, par contre je n'ai pas un souvenir mémorable de celui de 2009.
NeoBaBa - 29 Mai 2011: Oui, je l'ai vite fait écouter et ça m'a pas transcendé, mais je crois aussi que le groupe s'essoufle...
heavyjos84 - 13 Juillet 2022:

pas d'accord avec toi, c'est dans leur meilleur album car le meilleur c'est l'album  suivant, celui ci tres belle composition de chaque chansons, le bon mudvayne reste les 2 premier, ensuite ca part de travers, un peu dure sur cette belle réalisations de mudvayne, parfois on ne prend pas le temps de bien écouter un album et ensuite on le juge mal. coté musique je crois que tu manque d'expérience d'écoute malhereusement.(moi j'ai explorer toutes les genre en metal en 20 ans et presque le 3/4 du temps a feuilletter la musique dans ma journéeet tres sélectif et attentif au bonne composition) je veux bien comprendre ta facon de voir les choses mais la c'était a coté de ce que tu pense sur cette album mais bref pas fait pour tous ce genre de nusique

Game_system - 23 Décembre 2023:

Chronique au ton moqueur assez pénible à lire et indigne d'un tel album, l'auteur est clairement passé à côté de la plaque concernant cet album. LD 50 est un album unique dans le néo, il y en a pas deux comme lui. Que je sache, c'est le seul de ce genre a avoir poussé le côté progressif et les structures complexes aussi loin, ce qui en fait un album pas facile à saisir lors des premières écoutes. Il demande à être réecouté plusieurs fois afin d'en tirer tout le génie musicale, contrairement à la chronique je trouve que se sont les dernières chansons les plus ingénieuses, particulièrement Pharmaecopia et ses changements de strcutures et riffs ambiancés de dingue, cette chanson m'a rendu fou lors des nombreuses écoutes ! Prod, Severed et Everything and Nothing sont autant de chansons, entre autres, aux strcutures complexes travaillés, à la technique irréprochables et aux passages ambiancés fabuleuses. L'album dans son ensemble forme un tout, et chaque chanson a parfaitement sa place et sa signification dans l'album, les interludes y faisant également partie. Mais pour le comprendre, il faut l'écouter attentivement plusieurs fois, au lieu de l'écouter avec des préjugés.

Point par contre auquel je suis d'accord, le groupe a force de vouloir en faire toujours plus, fini un peu par en faire trop parfois, l'album est beaucoup trop long et l'aspect complexe parfois éxagéré, et le côté bourrin est beaucoup trop privilégié par rapport au reste ce que je trouve dommage et contribue effectivement à une lassitude sur la longue. Enfin, avis très impopulaire: Dig est la chanson que j'aime le moins...car beaucoup trop simple par rapport au reste.

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Commentaire @ badpeople

24 Fevrier 2006
14/20

Après une démo des plus correcte, Mudvayne sort son L.D.50, et ne se fait pas attendre pour montrer sa volonté à tout démonter et à tout éclater : rien que du violent, rien que de la hargne, rien que de la haine. C'est du moins ce que l'on ressent en écoutant l'album qui devrait plaire aux purs fans de néo.
Des guitares acharnées tout au long de l'album produit par Shawn Crahan, le clown percussionniste de Slipknot, une batterie ravageuse, une basse que l'on entend par moment et qui semble particulièrement tendue, et évidemment un chant gueulard, mais qui pourtant et parfois nettement clair, pourtant tout ceci s'emboite très bien et c'est plutôt agréable à écouter, même si l'album n'est pas fait pour écouter en boucle : une fois de temps en temps c'est pas mal du tout.
N'oublions que les tubes tel que "Dig", sont Dignes de grands groupes et sortent du lot.
En gros Mudvayne marque ses débuts par un album largement satisfaisant, et montre son talent bien que de cet opus on ne retient que la hargne et l'énergie.

4 Commentaires

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ReaperCore - 06 Novembre 2008: Seulement 14 ? cet album en mérite bien plus.. et je m'explique.



là ou les groupes de néo de bases se concentrent assez sur une basse et batterie assez groove, Mudvayne lui nous en balance carrément à tout va. et celà avec une technique correcte et réfléchie.



le groupe nous montre ici son génie, des éléments " electro " qui émergent dans tout les sens remplis d'effets, la guitare lourde mais simple, une voix pleine d'énergie, qui alterne avec brio le clair et les petites gueulades.. et pour moi un des points les importants, une basse omniprésente qui nous montre des beaux grooves/slaps, et un jeu de batterie comme on en fait rarement ces temps-ci.. loin de bourriner à tout va, on ressent un feeling plutôt perplexe.. qui part un peu dans tout les sens tout en étant structuré à souhait.



à écouter dans tout les cas.
Colony - 27 Octobre 2009: Je rejoins ReaperCore en disant que 14 est insuffisant, si cela ne tenait qu'à moi je mettrais bien 19 (et Dieu sait que je n'aime pas le neo en général). Mais ici c'est différent, y'a toute une ambiance avec des chansons vraiment prenantes (Nothing to Gein), et malgré des titres comme Dig, ils font quelque chose qui ne ressemble pas vraiment à du neo, quelque chose de plus... bizarre, complexe, avec des ambiances et des textes ! Cradle, meilleure de l'album selon moi, est vraiment terrible.
Daaru - 02 Avril 2011: Je suis en accord avec ce qui a été dis sauf avec " ne ressemble pas vraiment à du néo". sisi, c'est du néo-métal, mais à la Mudvayne, et ça donne quelque chose de brutal, complexe, furieux, et terriblement prenant. C'est pour cela qu'on peut croire que ce n'est pas du néo mais il ne faut pas se laisser avoir ^^
Handah - 31 Mars 2023:

Superbe album, violent et mélodique avec une pointe de technicité bienvenue. Ça reste de loin leur album le plus intéressant je trouve.

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