Alors je sais, il n'est plus possible de se procurer la première démo de ce duo Rennais. Quel interêt alors d'en parler me direz vous? Et bien mes chers amis, pour éviter que vous ne laissiez échapper ce petit joyau de vos mains, si par hasard il y passait.
Pour une première création,
Artesia ne s'est, en effet, pas foutue de nous en nous offrant un son d'une grande qualité, particulièrement fluide et propre ce qui sert magnifiquement le but premier de ces 5 titres: Apaiser notre âme tourmentée par une grande marche automnale dans les bois. Encore que, "marche" n'est pas adapté car durant cette escapade nous sommes plus soumis à un vol paisible comme ceux que l'on a pendant nos rêves.
Le premier titre "A l'ombre des grandes forêts" est un véritable appel à l'escapade. Du synthé (démarrant peut être un peu fort, j'aurais personnelement préféré une montée de volume progressive les toutes premières secondes)et une voix qui monte des tréfonds forestiers. Fée? Elfe?
Mirage? On ne sait trop mais les notes répetitives du clavier ont crées une atmosphère sur laquelle cette voix se grefffe et soudain disparaît suite à l'apparition de percussions lointaines, posées mais suffisantes pour l'avoir fait fuir. Et oui, n'entrez pas avec vos gros sabots dans la forêt vous ne l'entendrez pas vous parler!
Avec les 3 titres suivants on s'attaque au corps du disque, ça y est le premier titre vous a mis en condition, le piano et le violon vont désormais s'associer à la voix d'Agathe pour vous transporter mais également et surtout vous bouleverser. La mélancolie de cette musique ne manquera pas de toucher votre petit coeur sensible (sisi nous en avons tous un) et désormais il ne m'est plus possible de rédiger une véritable histoire car c'est la votre que vous êtes déjà en train de vivre. Oui, car Agathe et Gaelle ont très bien su reprendre ce que Dame Nature fait à merveille, vous révéler totalement à vous même.
Je suis bien incapable de comprendre les paroles mais est-ce bien utile car à ce moment votre âme vous parle et la dame de la forêt, de sa grande sagesse, vous aide à retirer tout (du moins une bonne partie) de votre mauvais fond.
Le dernier titre vient alors à point nommé. A travers la pluie qui sait si bien laver la terre des souillures reçues, effacer les traces d'actions qu'il est bon d'oublier. Vous voilà désormais tel un petit enfant pleurant, par vos larmes effacer votre mauvais fond et par la même occasion votre passage dans les bois. La forêt retrouve sa quiétude, et la dame des bois vous aide par d'ultimes chants à appaiser ces brûlures de l'âme que la forêt vous à révélée.
Bon voilà, c'était mon histoire très personnelle sur ce que m'a fait ce disque. A vous désormais de vivre ce voyage.
note 18,5 De minuscules petites imperfections dans le chant d'Agathe coûtent ce petit point pour le 19,5. Vu qu'elle annonçait dans une interview qu'elle y travaillait, la suite s'annonce des plus prometteuses. Dames de Brocéliande vous avez tout mon soutien (aussi modeste puisse t'il être).
illvidri
Malheureusement, je n'ai pu découvrir que les deux chansons disponibles à l'écoute de ce 1er album, je ne peux donc pas juger sur l'ensemble. Mais rien que ces deux titres m'ont plongée dans une grande quiétude, un rêve éveillé... La détente à l'état pur!
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