Kingdom of Sorrow

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17/20
Nom du groupe Kingdom Of Sorrow
Nom de l'album Kingdom of Sorrow
Type Album
Date de parution 19 Fevrier 2008
Style MusicalSludge Metal
Membres possèdant cet album79

Tracklist

1. Hear This Prayer for Her 03:56
2. Grieve a Lifetime 03:23
3. Piece It all Back Together 03:30
4. Lead into Demise 03:12
5. Demon Eyes (Demonized) 02:35
6. With Unspoken Words 03:20
7. Free the Fallen 02:51
8. Screaming into the Sky 05:40
9. Lead the Ghosts Astray 02:31
10. Begging for the Truth 03:33
11. Buried in Black 04:05
Total playing time 38:36

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Kingdom Of Sorrow


Chronique @ Julien

29 Mars 2008
Il aura fallu attendre presque 3 ans avant de voir débouler dans nos bacs le résultat de la collaboration entre Jamey Jasta et Kirk Windstein. Et 3 ans c’est vraiment très long surtout lorsque l’on est fan des deux lascars. Enregistré en un temps record ce disque n’a véritablement rien d’un feu de paille. Accompagné pour l’occasion de quelques « guests » pour compléter le line up, voici qu’arrive le premier album éponyme de Kingdom of Sorrow. Avec tout autant dire que le moment qui a séparer la réception de cette galette et sa mise en lecture a du frôler la seconde mais pas plus…….

La pochette l’annonçait et « Hear This Prayer For Her » le confirme, nous sommes face a une bonne grosse tuerie. Si les riffs de Kirk Windstein vous ont galvanisés dans Crowbar ou Down vous serez comme moi, ravi. Rythmiques de mammouth, son bien sludge crasseux, sens de l’écirture, mélodies, ponts dantesques, combinaison de chant parfaite, tout est au rendez vous. Et si ce premier titre vous a inspiré confiance autant dire que la suite sera du même fût. On retrouve sur chacun des 11 titres qui jalonnent Kingdom of Sorrow, cet patte Windstein qui fait mouche. Certes certains passages peuvent paraître plus dépouillés, mais c’est pour mieux nous bastonner derrière. La maîtrise au service d’une bonne baffe. Mais il n’y a pas que la guitare du bon Kirk pour nous ravir car son association avec Jamey Jasta fait parler la poudre. En effet le frontman d’Hatebreed se fait un malin plaisir derrière son micro. Ses lignes de chants permettent de créer un équilibre entre les deux univers des deux têtes pensantes. Ainsi que l’on soit fan de l’un ou de l’autre, on trouvera son bonheur et le fan des deux sera au paradis. Je pourrais même ajouter que Jamey nous propose parfois des lignes plus intéressantes que dans Hatebreed.
Il faut vraiment prendre conscience que ce disque n’a rien d’un allstars band ou d’un projet parallèle raté. Kingdom of Sorrow nous propose un musique singulière qui même si elle reprend des codes usés du stoner et ses dérivés, arrive par le talent de ses composteurs a nous proposé quelque chose qui donne envie de se briser la nuque. Et rien que ça on peut dire chapeau bas.
Même si le disque a été enregistré rapidement, la qualité de celui n’en a pas souffert. Le son de Kirk est comme souvent maintenant, assez monstrueux. Ca fait toujours plaisir d’entendre notre gros barbu qui fait saigner sa guitare.

Une mayonnaise qui a très bien prise et qui ravira les personnes en mal de « brisage » de nuque. Pour ceux qui sont déjà fans de deux larrons la cause est déjà entendue depuis longtemps. Il ne reste plus qu’à attendre qu’une tournée se monte, ce qui n’est loin d’être une évidence.

7 Commentaires

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KingMetal - 30 Mars 2008: Une bombe?Pas à ce point-là.
K_TRAXX - 01 Avril 2008: j'en ai eu une écoute que partiel chez un pote, c'est quand même pas un plaisir immédiat mais ça se tient. faut voir en perseverant...
axel666 - 01 Avril 2008: ouais bof... j'ai pas été très comblé par cet album..
Ziidjan - 21 Décembre 2009: Pas du tout deçu par un "Hatebreed Crowbaresque" vraiment innovant.
Ce sludgecore est vraiment très bon.
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Commentaire @ TasteofEternity

10 Mars 2019

Un duo de choc pour une bonne surprise

Sans être du tout un coup de coeur, je griffonne un p'tit quelque chose, parce qu'en ouvrant le digipack, je découvre sur le volet central, une dédicace spéciale de Jasta aux fans. Sur près de 12 lignes, l'état d'esprit du porte-voix de Hatebreed, groupe bien connu de la scène Hardcore de New York (New Haven pour être plus précis) s'affiche, morceaux choisis "Thank you for spending your hard earned money on this.(...) I can never thank you enough." Et immédiatement après, c'est à sa famille, et aux enfants qu'il s'adresse. Je ne suis jamais tombé sur une personne qui mettait ses convictions autant en avant, entre fierté et prosélytisme, mon coeur ne balance pas longtemps : le mec transpire la sincérité, carbure à l'adrénaline, s'injecte le système dans les veines, pour mieux le vomir à la face d'un auditoire gagné à sa cause par avance.

Kingdom of Sorrow, c'est le bébé de Jamey Jasta, son terrain de jeu perso, dans lequel il se fait plaisir et dicte les règles comme bon lui semble. A la tête de la cavalerie, il s'est adjoint les services d'un Capitaine expérimenté et réputé, Kirk Windstein, maître artificier en matière de riffs et de solis ravageurs, bien connu et recherché par nos services, pour activités illégales au sein des gangs Crowbar, Down, j'en passe et des meilleurs.
Les autres artilleurs ne sont que des mercenaires, Steve Gibb (Crowbar, BLS...) en soutien aux guitares, et Derek Kerswill (Seventh Void, ToN, Danzig...) à la batterie viennent compléter les rangs et élargir la ligne.

Dés l'ouverture du premier morceau, on sent des guitares aux riffs acérés, puis sans tarder la lourdeur s'empare de l'auditeur, mais le flow de Jamey, et une batterie réglée en mode Gatling bloque toute possibilité d'échappatoire. Nous voilà en plein sludge metal. Né fin 80's, le style s'affirme milieu des 90's (avec Down, Corrosion of Conformity et BLS en fers de lance), en particulier aux States, plus précisément à la Nouvelle-Orléans, partageant la lourdeur, et la noirceur du doom, les fumées et l'hypnotisme du stoner, et la puissance du metal. Le cocktail est aussi stable qu'un camion en feu dévalant une pente sans fin avec comme chargement 100 kilos de TNT ! Attention, ça va faire BOOM !
La deuxième charge Grieve a Lifetime attaque sournoisement par un riff entêtant, les cris de Jamey ressemblent à des éructations de pachyderme en pleine charge, comme si Hannibal piétinait Rome, sans s'être égaré à Capoue ! Alors que tout est sombre sur la pochette, le livret, les volets du digi, cette chanson donne bien envie de taper du pied pour insuffler la vie au milieu des décombres.
La suite résonne avec férocité, les riffs s'enchainent sans coups férir, on sent bien que le chant et la guitare sont les deux piliers qui tiennent la boutique, le coeur et les poumons de l'ensemble. Cependant batterie et basse ne sont pas en reste et lors des accélérations, réussissent à imprimer leur marque sans difficultés. L'album se veut très homogène grâce à une production carrée et puissante, sans aucun artifice ! Le minimum d'effet pour un impact maximum ! C'est du très gros calibre et ça crache les flammes de l'Enfer. La force des compos, c'est de réussir à plaquer sur des rythmiques lourdes comme des enclumes, des riffs mélodiques qui empêchent de s'enliser, et de perdre le fil !

Les morceaux mid-tempo sont de très bonne facture, en particulier Unspoken Words, qui voit Jasta nous gratifiait d'un chant clair vraiment bien maîtrisé, rauque et en retenue constante, jusqu'à l'implosion. Puis on repart, sur une rythmique lourdissime, et un chant très déclamatoire comme Jasta les affectionne avec Hatebreed, on revient toujours à ses premiers amours. Les titres s'enchaînent avec tellement de fluidité, que lorsque l'album s'achève au bout des 38 minutes, il ne reste plus qu'à rappuyer sur PLAY, pour en reprendre une tournée ! Un album sans concession qui joue et gagne par les nuances qu'il sait dispenser à travers chaque titre sans tomber dans l'alternance classique morceaux bourrins/ ballades mélancoliques comme le style a tendance à faire valoir !

Un très bon moment !

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