Kill for Pleasure

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16/20
Nom du groupe Blood Feast
Nom de l'album Kill for Pleasure
Type Album
Date de parution 13 Fevrier 1987
Style MusicalThrash Death
Membres possèdant cet album57

Tracklist

Track 5 bonus CD
1.
 Menacing Thunder
 04:31
2.
 Kill for Pleasure
 03:13
3.
 Cannibal
 04:55
4.
 Vampire
 05:14
6.
 Suicidal Mission
 05:04
7.
 Venomous Death
 03:59
8.
 The Evil
 03:30
9.
 Darkside
 03:55
10.
 R.I.P.
 03:06

Bonus
5.
 Blood Lust
 04:41

Durée totale : 42:08

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Blood Feast


Chronique @ grogwy

12 Avril 2017

A défaut de festin Blood Feast nous offre une copieuse assiette de Thrash Metal

Toujours dans notre rubrique "Déterrons les Morts" c'est au tour du cadavre de Blood Feast d'être exhumé.

Formé à Bayonne (New Jersey) en 1986 sous le nom de Blood Lust le groupe composé de Gary Markovitch (chant), Adam Tranquilli (guitare), Lou Starita (basse), et Kevin Kuzma (batterie) enregistre la même année la démo "Suicidal Mission...".
Rejoint peu après par le guitariste Mike Basden Blood Lust signe sur New Renaissance Records (Anvil Bitch, Indestroy), le jeune label d'Ann Boleyn (Hellion).
Pour ne pas être confondu avec son homonyme californien (auteur en 1985 du très bon "Guilty As Sin") le groupe modifie son nom en Blood Feast.
C'est sous ce nouveau patronyme que le groupe enregistre "Kill for Pleasure", son premier album qui est commercialisé en février 1987.

A l'écoute de "Menacing Thunder" que ce soit dans son introduction, que dans son développement impossible de passer sous silence les nombreuses similitudes que possède ce premier morceau avec "Hell Awaits" de Slayer.
Si sur "Kill for Pleasure" Blood Feast prend ses distances avec le groupe de Tom Araya c'est pour se rapprocher davantage du Thrash Metal corrosif de Kreator et Exodus.
Cette proximité avec ces deux formations s'accentue sur les très bons "Cannibal" et "Vampire", aidée en cela par la singulière voix de Gary Markovitch dont le timbre peut être défini comme un croisement entre les vocaux criards de Mille Petrozza (Kreator) et ceux plus graves de Paul Baloff (Exodus).
Sur "Suicidal Mission" Blood Feast réduit la cadence, ce qui permet aux guitaristes Adam Tranquilli et Mike Basden de délivrer des riffs plus techniques ainsi que de nombreux solos.
Ce léger ralentissement ne durera que le temps de ce titre, puisque dès "Venomous Death" et "The Evil" (sur lequel l'influence de Slayer réapparaît) le groupe retourne à son virulent Thrash Metal.
Celui-ci est à son paroxysme sur l'excellent "Darkside", un morceau dont les folles parties de guitares rappellent celles exécutées par Tony Portaro sur l'exceptionnel "Power And Pain" (1985) de Whiplash.
C'est sur un brutal et chaotique "R.I.P." que se termine cet intense "Kill for Pleasure", qui sans atteindre le niveau de "Bonded By Blood" (1985) d'Exodus et de "Pleasure To Kill" (1986) de Kreator réussi à talonner ces deux disques incontournables.
A noter que les versions CD et cassette de "Kill for Pleasure" sont agrémentées de "Blood Lust", un titre que l'on retrouve avec "R.I.P.", "Vampire", et l'inédit "Face Fate" sur le EP "Face Fate" qui sort en décembre 1987.

Après le départ d'Adam Tranquilli en 1988 Blood Feast enregistre l'année suivante l'album "Chopping Block Blues" (qui à l'origine devait s'intituler "The Last Remains").
Sur ce disque, très mal distribué par Flametrader Records (pour le vinyle) et Colossal Records (pour le CD), le groupe propose un Thrash Metal moins typé Kreator/Exodus, mais tout aussi appréciable.
Suite aux (prévisibles) faibles ventes de "Chopping Block Blues" Blood Feast jette l'éponge en 1990.
En 2007 le batteur Kevin Kuzma (qui partira en 2014) et le guitariste Adam Tranquilli reforment le groupe puis donnent à nouveau des concerts.
Après plusieurs changements de line-up Bloodfeast enregistre l'album "The Future State of the Wicked", qui sort au début de l'année 2017.



1 Commentaire

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mechant - 09 Novembre 2019:

Encore 1 chronique pour 1 de ces album typique d' une époque au combien glorieuse. Blood feast en repompant Kreator annonce la couleur...violent et brutal...la pochette caracteristique d'une é0poque "tete de mort" nous renvoie à nos jeunes annees.

Après 1 ecoute plus "studieuse", il s'avère qu'au-delà de la sonorité décrite dans la chro, il y a 1 côté Possessed qui ressort! Le chanteur, s' il n'a pas le timbre aussi éraillé que Beccara, chante de maniere assez semblable. Pour autant je nuancerai mon propos avec 1 note Exodusienne....en tout cas le chant est furieux.

Fougueux, bourrin et rapide...mais diablement bien branlé, encore 1 album qu' il m'aura fallut decouvrir via les lectures de SOM.

La reedition HR records est parfaite.

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