Iron Age

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14/20
Nom du groupe Vanlade
Nom de l'album Iron Age
Type Album
Date de parution 20 Novembre 2012
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album4

Tracklist

1. Intro
2. Iron Age
3. Evil's Bane
4. Blood Eagle
5. Hypernova
6. Wings of Fire
7. Bound by Fate (The Rising Dragon)
8. Life by the Blade

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Vanlade


Chronique @ dark_omens

08 Juillet 2013

Un opus terne et rétrograde qui ne saurait nous enthousiasmer davantage que le temps de quelques morceaux...

La promesse qui nous fut faites à la découverte de ce groupe était éminemment séduisante puisque, nous assurait-on, planait dans l'univers créatif de ces Américains de Vanlade l'esprit de quelques unes des plus illustres formations Heavy/Power Metal traditionnel. D'improbables noms tels que ceux de Manowar, Domine, ou Helstar furent même évoqués pour décrire la personnalité de ce nouveau venu originaire de Kansas City. Un séduisant triumvirat néanmoins très hétéroclite qui ne nous laissait pas totalement serein quant à ce que nous allions découvrir. Et ce d'autant plus que vint malheureusement s'ajouter à cette liste le patronyme de Skelator.

Un démarrage poussif alourdit par un interminable titre introductif après lequel il nous faudra encore patienter dans les méandres des manifestations d'un batteur inutilement démonstratif avant que ne résonnent, enfin, les premiers riffs de guitares et les premiers cris de ce disque. Un Iron Age dont certaines répétitions, et certaines longueurs, sont superflues. Un premier titre qui nous donne d'emblée à entendre les faiblesses d'une musique à la production un peu insuffisante offrant un manque cruel de grandeur, d'ampleur et de relief aux propos de ces Américains. Les guitares évoluent, par exemple, dans un espace confinées et particulièrement étriquées alors qu'elles pourraient être bien plus loquaces. Pour synthétiser de manière maladroite, disons qu'elles ne sont pas assez présentes et pas assez imposantes. Peut-être, d'ailleurs, que Vanlade devrait songer à recruter un second guitariste. Mais ceci est un autre débat.

Au-delà de ce premier morceau, si, de manière plus générale, musicalement le groupe nous délivre une prestation acceptable dans l'exécution de ce Heavy/Power Metal traditionnel suranné, soyons francs, nous sommes ici bien loin de l'efficacité, de la verve et du talent de certaines des formations citées dans le premier paragraphe de cette rédaction. Certains titres de ce manifeste sont même irrémédiablement convenus, dispensables et se laissent aller à la facilité (Iron Age, Evil's Bane, Wings of Fire). Toutefois, en dehors même de cette expression moyenne, c'est incontestablement les chants de ce disque qui seront le plus sujets à polémiques. Souvent très aigus et très crispants, ils ne sont, en effet, pas sans nous rappeler ceux de certains chanteurs d'autrefois alors qu'ils faisaient des premiers pas immatures en des œuvres encourageantes (Kai Hansen, Tony Harnell). Sauf que presque plus personne ne chantes ainsi de nos jours et que les adeptes de cette exercice ne sont plus légions. Et que, de plus,ce Iron Age n'a rien, ou si peu, d'encourageant.

Pour ne pas définitivement condamner ces musiciens, citons les quelques titres de cet effort qui nous ont permis d'entretenir quelques infimes espoirs à leur encontre. Blood Eagle, Bound By Fate (The Rising Dragon) et Life By The Blade (surtout son ghost track) nous ont, en effet, laissé entrevoir quelques belles choses qui si elles ne sont pas vraiment renversantes éveillent au moins notre curiosité.

Pour conclure, parlons également de cette pochette désespérément caricaturale. Dans ce dessin nous pouvons, en effet, découvrir une sorte de guerrier moderne torse nu debout dans, semble-t-il, un océan. Blond, la bouche figé en un cri, vêtu d'un pantalon en jeans déchiré aux genoux, il est, de surcroit, bardé de nombreux muscles saillants. De sa main droite il brandit une guitare blanche alors que de sa gauche il empoigne les attributs symbole de sa virilité. A ses pieds une charmante sirène lui tend un glaive qu'il ignore. Le graphisme, le soin du détail ou encore l'harmonie des couleurs de cette représentation est séduisant. Le message délivré en est juste grotesque.

Difficile, par ailleurs, de savoir où Vanlade place le curseur entre facétie et sérieux, mais certains signes nous éclairant sur ce point sont de nature à nous laisser perplexes. Savoir, en effet, que le groupe aurait demandé à l'illustrateur de retoucher son esquisse pour recouvrir la poitrine de la sirène, apparente dans une première version, alors que, dans le même temps, le geste de notre athlétique camarade à l'endroit de sa virilité ne semblait émouvoir quiconque, est déconcertant.

En définitive, Iron Age, premier véritable album de Vanlade, est donc un opus terne et rétrograde qui ne saurait véritablement nous enthousiasmer davantage que le temps de quelques morceaux intéressants.

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