"Tiens, un album nippon, du black ? étrange..."
Voilà ce que je me suis dit en entendant parler de
Kadenzza.
Ma curiosité piquée au vif, je décide de me procurer l'album et de voir de quoi il était fait.
D'abord, ce qui m'a sauté aux oreilles, c'est la prod : elle est impec, on peut discerner tous les instruments.
On commence par des samples et une musiques au look de train fantôme.
Là commence la voix : électrique et ultra torturée. Un peu déconcertante au début, mais je m'y habitue vite.
Je décide de me concentrer sur la musique et me rend compte que les compos ne se ressemble pas et sont variées et très bien composées. Ensuite, les compos vont à un rythme effréné et les moments mélodiques (majestueux qui plus est) ne sont qu'un répit avant la nouvelle avalanche sonore.
Des parties extrêmement agressives, enchaînées par des envolées lyriques superbes et entraînantes, avec quelques soli de synthé et de grattes par ci par là.
Bref, tout est génial. Dommage qu'un tel bonheur ne dure guère plus d'1/2 heure !!
Un autre petit défaut, mais qui relève plus du détail, est que les chansons de plus de 10 minutes sont longues à se mettre en place et on a parfois envie de presser le bouton avance rapide.
Cependant, si on est amateur de black ambiant, cet album est tout simplement GENIAL.
Un album qui laisse donc présager du bon dans le milieu metal extrême nippon.
Le synthé ne se fait pas lourd et a la bonne idée de se contenter d'une petite ambiance et de soli en parallèle à la guitare, ce qui ravit les gens comme moi qui n'aiment pas nécessairement tout ce qui est ambiance pompeuse.
Le jeu de gratte/basse est très maîtrisé, on passe de purs moments techniques à du brutal sans prétention de virtuosité (à noter l'intro de
Wheel of
Fortune qui rappelle fortement
Stratovarius).
On entend très bien la batterie, et la prod est super bien foutue, ce qui permet pleins de petits effets bizarres.
Enfin, la voix sera mon coup de cœur, j'adore ces voix électriques et ultra modifiées.
On résume par un très bon album, qui peut ravir à peu près tout le monde, sauf les puristes de black tout dégueulasse à la limite, et même ceux-ci ont été subjugués par la puissance de cet opus.
Into The Oriental Phantasma est un melting-pot qui manque cruellement d'homogénéité malgré quelques bonnes idées de base et une certaine originalité.
l'album fait quand même 44 minutes, hein!
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