Into the Open

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15/20
Nom du groupe 21Octayne
Nom de l'album Into the Open
Type Album
Date de parution 23 Mai 2014
Labels AFM Records
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1. She's Killing Me 04:13
2. Dear Friends 06:01
3. Turn the World 04:18
4. Don't Turn Away 04:36
5. My Teddy Bear 04:35
6. Into the Open 04:53
7. Me Myself and I 05:22
8. The Heart (Save Me) 04:07
9. Your Life 04:31
10. I Will Always Be Right There 04:30
11. Leave My Head 04:05
12. Come Alive 03:47
Total playing time 54:58

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21Octayne


Chronique @ dark_omens

17 Avril 2014

Un disque plutôt plaisant manquant cependant d'un peu de personnalité pour pleinement nous convaincre...

Additionner les talents (si tant que l'on puisse le faire) en une strate successive et cumuler l'expérience d'artisans connus (dont parfois, précisons-le aussi, la notoriété est toute relative) en un nouveau projet commun n'est pas nécessairement la garantie infaillible d'une réussite artistique pleine et entière. Néanmoins le procédé permet, à minima, d'éviter tous les écueils liés à la jeunesse et à l'immaturité de ces premiers pas hésitants fait par des néophytes se cherchant encore. 21Octayne, nouveau venu sur la scène international Hard Rock, est fait de ce bois-là. De ces collectifs réunis autour d'individualités "fortes" ayant déjà exprimé leur créativité ailleurs. En somme ce que, communément, on appelle un Supergroupe, ou All-Stars Band.

Au rang des personnalités de renom présentes nous trouverons donc ici Marco Wriedt (Axxis) à la guitare, Alex Landenburg (Luca Turilli's Rhapsody, Mekong Delta) à la batterie, Andrew „The Bullet“ Lauer (JUNO17 (Pop), Paul Gilbert...) à la basse et Hagen Grohe (The Joe Perry Project, Roxxbusters, Katmandü) aux chants.

Si les uns et les autres ne déméritent absolument pas et nous offrent un travail soigné, indéniablement, ce sont les guitares, et notamment grâce à quelques soli superbes, et les chants qui donneront un petit supplément d'âme à ce disque. La voix de ce vocaliste est, en effet, hanté par les fantômes d'illustres prédécesseurs tels le regretté Steve Lee, Steven Tyler ou Mac Powel (Third Day). Mais c'est surtout, à Mike Tramp que l'on songe en l'écoutant. Cependant il y a aussi chez lui une personnalité propre qui parvient à s'exprimer au travers de ces influences-là. Quant à la prestation de Marco elle est particulièrement juste et efficace.

Le propos de ce disque consiste donc en un Hard Rock souvent classique et qui ne sera pas sans nous rappeler, toutes proportions gardées, ce que fit Freak Of Nature avant qu'il ne se consacre à un art d'inspiration plus Grunge sur son second disque. Il y a cependant ici quelques nuances délicieuses. Comme cette obscurité qui nous surprend soudains sur un admirable Dear Friend dont les couplets sont très sobres et intimistes avant qu'un riff sombre et torturé ne vienne balayer cette douceur et qu'un refrain mélodique mais soutenu par des riffs solides ne nous emporte. Le break efficace de cette chanson dans lequel Hagen hurle en un cri primal une rage jusqu'alors contenue, précédant un joli solo de guitare, est très adroit. Une construction très intéressante donc pour un titre qui ne l'est pas moins. Une noirceur que l'on peut retrouver aussi sur My Teddy Bear, Leave my Head et dans une moindre mesure sur Your Life.

Une obscurité, malheureusement, parfois, contrasté par l'aspect très enjoué, guilleret de certains titres presque Pop/Rock tels Turn the World ou Come Alive.

S'agissant de la ballade acoustique, 21Octayne fera preuve d'un manque d'audace évident et I Will Always Be Right There, bien que parfaitement exécuté dans cette variation des meilleurs thèmes écrits et composés par Gotthard, ne parviendra pas à se départir de ce conformisme et, in fine, n'arrivera pas à excessivement nous enthousiasmer.

Il y aura aussi sur ce disque, malheureusement, l'expression de ces tempéraments affirmés succombant à la tentation lié à l'égo et consistant à se mettre, un peu, en avant (les volutes de basses inutiles qui débutent Don't Turn Away. Un excellent titre par ailleurs.). Une tendance cependant suffisamment succincte pour ne pas trop entacher nos plaisirs.

Citons encore, pour terminer cette revue non exhaustive des faiblesses, relatives soyons francs, de ce manifeste, le sympathique The Heart (Save Me) dont on déplorera simplement ces couplets ressemblant à s'y méprendre à ceux de Come Together des Beatles et l'aspect, une fois encore, un peu trop mélodique qui sans certains passages un peu plus remuant serait à même, lui aussi, d'inonder les ondes des radios du monde entier.

En définitive, Into the Open est un donc album plutôt plaisant qui délesté de sa facette la plus fédératrice et accessible, la plus académique en somme, serait même encore bien meilleur.

3 Commentaires

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samolice - 17 Avril 2014: Inconnu au bataillon. Merci Dark. J'étais a priori intéressé... jusqu'à ce que tu évoques Freak of Nature, que je déteste :-)
dark_omens - 17 Avril 2014: Tu peux donc tranquillement oublier.
Hacktivist - 30 Mai 2014: Bonne chronique, et merci pour le nom de Freak Of Nature que je connaissais absolument pas. Si tu dis que le second album est davantage orienté grunge, ça me plaira sûrement. D'un point de vue de l'instrumentation et même parfois du style, je trouve aussi que 21 Octayne se rapproche assez de Alter Bridge.
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