Infinite Fields

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17/20
Nom du groupe Irreversible Mechanism
Nom de l'album Infinite Fields
Type Album
Date de parution 31 Mars 2015
Labels Blood Music
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album17

Tracklist

1. Irreversible Mechanism 02:54
2. Into the Void 06:13
3. Outburst 05:46
4. The Agony 03:40
5. Infinite Fields 05:13
6. Incipience 03:42
7. Fragile 03:43
8. The Betrayer of Time 04:05
9. Cold Winds 03:53
Total playing time 37:09

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Irreversible Mechanism


Chronique @ cm91

03 Fevrier 2017

Entre envolées techniques astrales et mélodies accrocheuses

Lorsqu'elle ne fait pas parler d'elle pour ses problèmes d'alcoolisme ravageurs, ses atteintes aux droits de l'homme, sa démocratie assez stalinienne envers l'opposition, ou pour son président tellement aimé par son peuple, que toutes ses réélections depuis 1994 respirent un fort parfum de bulletins truqués (comment commencer une chronique par tous les clichés !), la Biélorussie nous réserve parfois des surprises de taille. Et il s'agit du groupe d'aujourd'hui, j'ai nommé : Irreversible Mechanism.

Formé en 2013 à Minsk par le bassiste/chanteur Yaroslav Korotkin et le guitariste Vladislav Nekrash. Le duo a patiemment attendu l'année 2015 pour sortir son premier album intitulé "Infinite Fields" via le label finlandais "Blood Music". De par l'artwork typé science-fiction signé Par Olofsson, doit-on comprendre que le groupe officie dans un registre death technique ? Écoutons donc.

L'album commence par la piste du même nom du groupe, qui est une petite pièce symphonique, puis vient "Into the void" qui, après une courte orchestration inquiétante, voit les guitares et la batterie arriver sans crier gare, puis le hurleur de service se joint au ramdam. Si le morceau alterne entre des passages rapides, techniques, d'autres plus lents, on a droit à quelques breaks pour respirer avant de repartir.

Dans l'ensemble, nos Biélorusses jouent un death technique entre envolées techniques astrales et mélodies accrocheuses. En effet, le tout reste très accessible, et bien que le niveau des musiciens soit très élevé, ils ne cherchent pas à rentrer dans la technicité à outrance. Les mélodies peuvent être jouées à la guitare comme sur "Outburst", ou par des orchestrations comme sur le destructeur "the Betrayer of time". Quand je dis "Orchestrations", n'allez pas croire qu'il s'agit d'un clone de Fleshgod Apocalypse, parce qu'elles restent discrètes malgré tout, et les instruments métalliques prennent toujours le dessus.

Au niveau de la basse, on a droit à de belles lignes à l'instar de "the agony" qui nous font comprendre qu'elle n'est pas là comme figurante comme c'est malheureusement un peu trop le cas pour beaucoup de groupes tous styles confondus. Au niveau du chant c'est sympa, même si un peu plus de puissance ne serait pas de refus. Les plus anglophiles d'entre vous remarqueront sans doute quelques défauts de prononciation comme sur "Cold winds", mais dans l'ensemble, ça passe.

Ce death technique à la fois mélodique ne vous fait-il pas penser à "The faceless" ? Et oui, on retrouve bien l'influence des Américains dans le style de jeu des Biélorusses, tant dans la mélodie que dans la technicité. Et d'ailleurs, pour la batterie, il se trouve que c'est un invité de marque qui joue toutes les percussions sur cette album. J'ai nommé Lyle Cooper, que vous connaissez sûrement pour avoir été le batteur de "The Faceless" entre 2007 et 2013.

Et donc presque trois quarts d'heure plus tard, l'album se termine avec une impression d'avoir écouté un véritable chef d'oeuvre. Il n'y a plus qu'à espérer que la réputation du groupe se forge, et qu'ils trouvent des musiciens prêts à les accompagner dans l'espoir de les voir un jour en live. A surveiller de près. 16/20

1 Commentaire

4 J'aime

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Formetal - 26 Janvier 2020:

Autant le dire tout de suite, je ne suis pas grand amateur de death technique, car souvent trop alambiqué et stérile à mon goût. Mais ici, je fais une exception tant cet album m'a époustouflé. Comme tu le dis si bien, on réalise après coup que l'on vient d'écouter un véritable chef d'oeuvre de death à la fois technique et accrocheur.

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