Combo chevronné de la scène teutonne,
Gorezone s’était surpassé avec son monstrueux troisième album
Brutalities of Modern Domination (2009), ogive brutal Death technique d’une rare intensité, à une période où le style avait le vent en poupe et la concurrence particulièrement sévère.
Dix ans plus tard les choses ont quelque peu évolué, avec la résurgence du Death
Metal à l’ancienne le brutal Death est moins à la noce, et
Gorezone quitte l’important label Xtreem Music pour le plus confidentiel
Rising Nemesis Records, label basé chez eux en Allemagne pour leur quatrième album
Implexaeon (2019).
Nos allemands réfugiés économiques en rejoignent donc un autre, hollandais, réfugié politique lui,
Prostitute Disfigurement. En effet, dans une période BLM / woke où tout est bon pour les chasses aux sorcières, le groupe de Niels Adams pourtant l’un des piliers du roaster, s’est vu poliment montré la porte de sortie par Willowtip Records, sans doute effrayé par ce que déclencherait la sortie d’un nouvel album à l’imagerie et aux paroles ouvertement machistes, homophobes, transphobes, misogynes, validistes, carnistes, etc, bref le pack complet pour faire transpirer les gouines de 100 kilos aux cheveux bleues et couiner les homme sojas gauchistes de 47, ou pour être viré un mois de Facebook pour atteinte aux standards de la communauté des fragiles (oui, évidemment que c’est du vécu).
Pour ce qui est de
Gorezone, bien que le guitariste et capitaine de navire Markus Cabrera-Krügel ait changé complètement de line-up et que dix ans se soit écoulés depuis le disque précédent, on repart sur les mêmes bases, c'est-à-dire à 300 à l’heure.
Une intro robotique laissant présager des prédateurs de métal prêts à exterminer la vermine humaine, Arbitrary Perfection déroule un Death tech / brutal très rapide façon
Unmerciful /
Origin en mode bulldozer.
Uprising the
Tyrants et son côté légèrement
Deathcore façon
Dehumanized /
Dying Fetus fait également des ravages. Sur le modèle de James Lee, le chanteur Christoph Madarasz alterne growls et screams avec agilité, voire les superposent. Ole-
Sebastian Fink quant à lui, maitrisent tous les bast-beat (y compris les gravity), les tapis de double pédale, les breaks abruptes, les roulements implacables, le bagage complet du batteur brutal Death.
La comparaison avec
Origin est vraiment flagrante sur le volcanique Haloworm Gargantuan, c’est peut-être le seul reproche à apposer à ce disque, de très grande qualité mais manquant sans doute un peu de personnalité, cela dit la chose est éminemment difficile dans un style restrictif comme le brutal Death. De toutes façons on ne va pas se mentir, quand on écoute ce genre de disques ce n’est pas pour y chercher de l’originalité, mais bien pour se prendre une torgnole dans la gueule et déguster un déluge de blasts en imaginant la guerre nucléaire devant nos yeux. A ce titre le doublé
Aeon Ephemeral / Panzerterror (le titre se suffit à lui-même) est le combo parfait pour éparpiller de la viande sur les murs.
Je ne vais pas sortir une Nième blague éculée genre « Bosch du travail de pro » ou une sempiternelle comparaison au IIIème Reich et à la
Wehrmacht qui heurterait les fameux standards de la communauté, mais vous aurez compris qu’une fois de plus l’efficacité, la rapidité de déploiement et la force de destruction allemande n’était pas un mythe.
BG
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