Le parfait album de goth/dark metal
En 2011 après un break de quatre ans sort « IIIwill » à la pochette des plus sinistres évoquant un pendu dans une clairière brumeuse.
Dès le premier titre,
Lake Of Tears me surprend avec un tempo rapide, un son crade et une voix rapeuse alors que je m'attendais plutôt à un style lent, triste et pesant.
La direction attendue se manifeste certes (« IIIwill » et surtout la déchirante ballade « House of the setting of sun ») mais globalement l'album tend vers une ambiance sombre et violente avec de véritables bombes oscillant entre thrash, punk 'n roll et heavy tous aussi implacables....
Avec son format court, quarante minutes toutes mouillées, « IIIwill » ne s’embarrasse pas de fioritures et m'a complètement prix à revers avec son style abrasif.
Au lieu de proposer un goth-metal lent et dépressif, « IIIwill » déroule un metal certes sombre mais ultra direct et puissant rappelant par instant Motorhead énervé voire sa majesté
Venom en personne.
Le timbre de voix rauque et l'incroyable puissance dégagée par Bernadre contribuent pour beaucoup à cette réussite mais réduire « IIIwill » à une succession de gros bourre-pifs dans la tronche serait des plus réducteur, tant les Suédois parviennent à varier les ambiances, des plus violentes et sombres aux plus sensuelles et accrocheuses (« Behind the green door », « U.n.s.a.n.e »)..
Avec sa pluie continue de tubes, « IIIwill » est donc un album d'une qualité incroyable qui a tout pour redonner envie d'écouter du metal moderne...
Bravo
Lake Of Tears, vous avez gagné un nouveau fan !
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