Après un encourageant et étonnant
Calling the Earth to Witness paru en 2007, suivi 3 ans plus tard de l'excellent
Where Stories End, au propos plus
Power Progressif conventionnel, pour ne pas dire accessible,
Human, le quatrième album des Suédois enfonce encore plus le clou.
Il confirme tout le bien qu'on pouvait penser d'un
Darkwater qui contrairement à nombre de ses confrères ne cherche pas à rester dans une certaine zone de confort, mais nous propose bel et bien un Heavy Progressif aux relents atmosphériques et
AOR, qui puise principalement ses références auprès de formations telles que le groupe britannique
Threshold, ou les Norvégiens de
Circus Maximus (surtout pour le chant), ou dans une moindre mesure
Vanden Plas, tout cela en gardant une certaine personnalité et maîtrise surtout au niveau de l'écriture évidement !
Cela se ressent non seulement dans l'instrumentation et les textes, plus sombres et mélancoliques, mais également grâce à une production des plus dynamiques exécutée de main de maître par Emil Westerdahl (
Theocracy, Harmony,
Waken Eyes), secondé pour l'occasion par le Midas des consoles Jacob Hansen en personne. Ainsi il mettra en valeur une instrumentation sans faille, dont un chant d'Henrik Bath (ex-
Shadrane, Harmony,
Universal Mind Project), au timbre assez proche de celui de Michael Eriksen de
Circus Maximus, le tout soutenu par une rythmique puissante et résolument Heavy. Quant aux claviers, ils bénéficieront d'un soin particulier que ce soit au niveau des sons, de leurs répartitions ou lors d'énergiques duels avec les guitares, ce qui aura pour effet d'ajouter plus de consistance aux morceaux de l'opus.
Dès le premier titre "
A New Beginning", l'intro au piano et claviers entraînants de
Magnus Holmberg, mêlés au chant mélodieux limite
AOR d' Henrik Bath, se mélangent parfaitement aux guitares aiguisées de Markus Sigfridsson. Mais là où nos surdoués excellent le plus c'est bien dans les soli et envolées de piano claviers et duels. Un savoir-faire (alchimie), que l'on retrouvera sur l'étendue de l'opus, à commencer par le sombre "
Insomnia" constitué de subtiles nappes de claviers et guitares (cithares) aux motifs orientaux (le titre préféré de votre illustre serviteur). Des sonorités que l'on retrouvera aussi sur l'entraînant "
In Front of You" aux guitares bavardes et enjouées.
Parmi les autres pièces d'orfèvre de l'opus, n'omettons pas non plus "The
Journey", aux multiples plans de guitares et son magnifique pont central de guitare, claviers, le ténébreux "Burdens" qui lui se distinguera par un chant habité et de délicats arpèges de guitares, le tout accentué par des notes de piano, qui un instant nous rappelle le groupe
Kamelot, dans sa forme la plus progressive. Mais le point d'orgue de cet opus sera sans nul doute, la longue pièce à tiroirs "
Reflection of a Mind" aux belles harmonies vocales et nombreux breaks où guitares et claviers s'en donnent à cœur joie. Un merveilleux morceau qui à bien des égards me rappelle beaucoup le "
Architect of
Fortune" du groupe norvégien
Circus Maximus.
Enfin et pour finir, n'oublions pas "Turning Page" à l'atmosphère épique soutenue par une rythmique lourde et précise, ainsi que le ténébreux "Light of
Dawn" au chant mélancolique et accents
Power Progressif à la
Evergrey période
Solitude qui clôture admirablement l'opus.
Finalement, cette nouvelle réalisation de
Darkwater aux diverses atmosphères faites d'un savant mélange de puissance, douceur et noirceur, où le chant Harmonieux côtoie admirablement des guitares massives et tranchantes ainsi que des nappes de claviers aériennes, s'impose doucement mais sûrement dans la division d'élite du genre.
Nous n'irons pas par quatre-chemins, cet excellent manifeste constitué de 10 titres variés demeure une petite merveille à la fois puissante, mélodieuse et racée, constitue avec The
Atlantic du groupe
Evergrey, l'une des meilleures sorties de ce début d'année 2019.
Oui, mes comptes je les règle uniquement par MP, et ma chro est là uniquement pour parler de l'album de Darkwater sur SOM, et non pas celles des autres sites. De plus, je ne permettrais à personnes de venir les pourrir comme le fait cet individu!
Il y a juste à regarder les comms pour voir que tu pourris toi même ta propre chronique par ton égocentrisme et ta jalousie.
Bonne chronique, même si les premiers jets d'oreille ne m'ont pas emballé. Rien à dire sur la qualité d'exécution, parfaite, et ka production, léchée.
C'est plus sur la teneur mélodique trop gentille et pleine de bons sentiments , à mon goût. Et les claviers très présents qui renforcent cette impression.
Par moments, en revanche, quand le groupe sort de cette autoroute, il y a des passages très intéressants. Il va falloir que j'écoute plus en détail, sait-on jamais...
Au dela de son côté mélodique et sa belle prod, si tu n'est pas allergique au claviers cet album et groupe devrait te plaire!
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