Howlinwood

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13/20
Nom du groupe Eat The Gun
Nom de l'album Howlinwood
Type Album
Date de parution 28 Août 2015
Labels Steamhammer
SPV
Style MusicalHeavy Rock
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1. Howlinwood
2. Falling
3. How Does it Feel
4. Blood on Your Hands
5. Old Friend
6. Take it Away
7. Electric Life (ft. John Konesky)
8. Unforgotten
9. Trouble Magnetic
10. The Drudge
11. Anger

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Eat The Gun


Chronique @ metalstormrider

28 Fevrier 2016

Pour les plus softs...

Quittons nos contrées bien rassurantes pour nous rendre vers un bois peuplé de bêtes hurlantes… Rassurez vous, ces bêtes, issues du cerveau fécond des membres d’Eat The Gun, sont loin d’être méchantes et sont source d’inspiration d’une musique plutôt soft. Le combo allemand, dont vous n’avez sans doute jamais entendu parler, possède déjà une solide expérience scénique et une reconnaissance locale.
Ce « Howlinwood » devrait confirmer un potentiel musical qui s’affine d’album en album et qui s’exprime au travers d’un Heavy Rock, puisant lui-même sa source dans un Punk Rock dans sa forme la plus commerciale.

Il faut quand même avouer qu’une musique commerciale ayant du mal à s’exporter hors de ses frontières… quelque chose m'échappe. Le terme « commercial » qui retiendra l’attention de beaucoup d’entre vous, doit être tempéré : rendre une musique accessible ne veut pas dire qu’elle soit totalement aseptisée. Il faut toutefois posséder une touche de créativité pour se démarquer… et une qualité irréprochable de l’écriture.

Un groupe allemand qui se prête à l’exercice de l’alternatif/Punk Rock indéniablement influencé par la scène US, mérite une écoute attentive… En gardant toutefois l’espoir que l’écriture n’ai pas sombré dans la facilité.

Eat The Gun n’est pas à son premier essai, sa discographie comprend déjà 5 albums antérieurs à ce "Howlinwood". Le premier véritable album, « Cross Your Fingers », faisant suite au trop prématuré "Kingsize", date déjà de 2006, soit 4 ans après sa formation. Notre groupe se place d’ailleurs très bien dans les charts allemands et ne boude pas le plaisir d’accompagner les plus grands… au cours de concerts typiquement situés dans les frontières allemandes.

Comme dit précédemment, le groupe confirme et assume un virage Rock Alternatif dans la continuité de « Stripped to the Bone », dernier album en date. Côté production, notre trio reste fidèle à Stephan ‘Gudze‘ Hinz, véritable architecte de cette sonorité établie depuis le précédant album. Côté distribution, le groupe est toujours sous l’égide de SPV Steamhammer, label soucieux de promouvoir les formations autochtones. Tout semble donc être réuni pour obtenir un bon produit.

Dès Howlinwood, le ton est donné, rock alternatif joué avec conviction et un accent mis sur la légèreté et la simplicité rythmique, le but étant de composer un produit beaucoup plus directs, sans fioritures. Ne cherchez donc pas les effets pompeux, les soli interminables ou les phases atmosphériques à tout va ; il n’y en aura quasiment pas. L’accent est mis sur l’efficacité rythmique et sur les mélopées vocales.

Nous retrouvons donc des compositions typées rock, dont les riffs fleurent parfois avec l’esprit 70’s, pop, et surtout punk/rock tout ça avec un son british très bien équilibré… Et, peu de variations, c’est parfait pour les ondes !

Efficacité, peut être mais créativité… un peu moins...

L’écoute de chaque titre nous rappelle indubitablement d’autres Hits estampillés par des pointures internationales. De Offspring en ce qui concerne « Blood On Your Hands », « Electric Life » sur laquelle John Koneski de Tenacious D vient filer un coup de main, en passant par Green Day avec « Hollinwood », ou encore Red Hot avec « Old Friend » qui, au passage, possède un super son … Les tournures déjà entendues peuplent ce nouvel essai.

Point positif, nos allemands, se sont appropriés un style, proposant le plus américain des alternatifs, plus aéré, ponctué de petits breaks et soli légers, loin de cette lourdeur germanique typique, certes, mais non exempt d’une certaine facilité dans l’écriture.
Le chanteur Hendrik Wippermann, également guitariste du trio, se montre juste dans la qualité de son interprétation, énergique, même s’il manque un peu d’audace.

Les seules prises de risques que l’on pourrait entrevoir se situent dans les patterns électro/pop d’"Unforgotten" et sur le hit potentiel « How Does It Feel », qui ressemble à un mix entre les versions édulcorées de Green Day et le « Whataya Want from Me » d’Adam Lambert : mid-tempo, maîtrisé, prêt à envahir les ondes et un public trop crédule. Attention, l’overdose n'est pas loin!!! L’acoustique « Anger » pourrait bien faire ressortir cette bonne vieille acné. Heureusement, ce titre pétri de naïveté finit le skeud.

Sympathique, mais situé à des années lumière du Metal et de sa philosophie. Ne mentons pas, l’album est accessible, peut être trop prisonnier de ses influences, se laissant écouter mais n’offrant malheureusement pas de réelle accroche.

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