Formé courant 84 au Royaume-Uni, le groupe à commencé par s'appeler The Queerboys, mais aux USA ils étaient connus sous le nom de
London Quireboys. Dès leur premier album, et ce jusqu'à maintenant, on les connait sous le nom de
The Quireboys !
Ils remportèrent pas mal de succès avec leur premier album,
A Bit of What You Fancy en 1990. Des titres comme 7 O'clock,
Hey You, I don't love anymore et there she goes again accrochent de suite. Leur musique est fortement teintée de blues. On ressent plusieurs influences comme, les Rolling Stones,
Aerosmith, AC/DC… des sonorités country, des ambiances pianos bars en plus.
Mais ce que l'on retient, c'est la voix de Spike. Une voix cassée, un chant rempli de feeling à croire que sa mère se nomme Bonny Tyler et qu'elle aurait eu cet enfant avec Joe Cocker ou Rod Stewart…
Nous sommes donc en 2008 et
The Quireboys a sorti en juin dernier son sixième album studio,
Homewreckers & Heartbreakers.
Dès les premières notes de I love this dirty town, on peu être rassuré ! On retrouve bien le style du groupe, avec ses influences citées plus haut.
Puis Mosa lisa smiles arrive. Balade rythmée, pas de grattes saturées… juste un solo viendra sur la fin.
Violon country, harmonica, piano bar, là : l'influence des Rolling Stones s'entend et se sentira tout au long de l'album.
Beaucoup de balades de ce genre se trouvent sur ce disque. Ce n'est pas un reproche, surtout quand ces titres sont de qualité. Avec louder, hall of shame et le nerveux Josephine, on revient à des pistes qui ont fait leur succès (du rock qui balance, slide guitar, un piano au fond).
Dans l'ensemble ce disque est bien plus calme que leurs albums précédents. Encore plus de feeling qu'avant. A écouter dans un rocking-chair, un glass à portée de la main… excellent.
Phil
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