Trois albums, deux lives, un EP… voilà ce que nous a servi le trio de Colombus
American Dog ! Mais le groupe ne s’arrête pas en si bon chemin et revient avec un nouveau petit brûlot de Rock’n’Roll :
Hard. Pour ne rien changer à une équipe qui gagne, le combo est retourné enregistrer dans son fief de Colombus (Ohio) au John Schwab et a confié le mixage à Joe Viers qui avait notamment travaillé avec le groupe sur l’excellent
Scars-N-Bars. Petite piqûre de rappel pour ceux qui auraient hibernés pendant ces quelques dernières années :
American Dog c’est du raffinement, de la poésie, un comportement exemplaire et de la référence en matière de guitare, le tout servi sur un plateau. Attention tout de même ; nous ne sommes pas dans un salon de thé avec couverts en argent et petit doigt en l’air ! Nous sommes dans un pub de Bikers avec de la bière au litre, des serveuses avec du poil sous les bras, jurant comme des charretiers ! Bienvenue dans le charmant monde d’
American Dog : le rock’n’roll à l’état pur !
Et nos chiens ont de nouveau réussi à nous déterrer un joli petit nonosse ! Il faut dire également que pour parfaire sa recette, le groupe s’est inspiré des grands chefs tels que Ted Nuggets, AC/DC, Motorhead et autres Bluesman. Mieux, il n’a pas hésité à partir sur les routes entouré des charmantes suédoises de
Crucified Barbara, de Paul Dianno ou encore de
Rose Tatto. Et si
Scars-N-Bars avait été un amuse-gueule, nous voici au plat de résistance servi en 12 plats. C’est « Bock » qui ouvrira les hostilités : intro d’une minute trente qui nous fait vite comprendre que le chef de meute sera le guitariste Steve Theado, guitariste de génie et oh combien sous-estimé qui s’illustrera tout au long de l’album !. Mais pas le temps de digérer, car le groupe enchaîne trois titres brûlants « No Pity », « Sometimes you eat the pussy » (où nous imaginons toute la poésie de Micheal Hannon au chant) et « Another day in paradise ». L’intro d’ « Hypnotized » calme le jeu pendant dix secondes, juste le temps de s’apercevoir de l’effet
Kiss Cool et de se prendre un riff qui vous rentre immédiatement dans la tête. Première surprise : « Long time comin’ » et sa guitare sèche. Le penchant blues du combo n’est un secret pour personne, mais ici le groupe pousse le bouchon encore plus loin, jusqu’à nous redonner avec « Beaten, broken, etc… » qui nous rappelle « D-n-D » du live Foamin at the mouth live. Le reste de l’album sera à l’image de la première partie avec sans doute de petits souvenirs de tournée « You Put a spell on me » (vivement que nous puissions mettre la main sur les paroles), le furieux «
Blood sucker » et son ouverture de cannette avant de finir sur un « Magnificent Bastar » dont nous ne doutons pas de l’efficacité en live (son riff parle de lui-même).
Petite mise en garde tout de même pour les amoureux du combo, ce disque en tout point excellent est moins facile d’approche car plus rentre-dedans que Scars-n-Bar et son côté plus bluesy contient des hymnes à tour de bras. Il faudra quelques écoutes pour pouvoir totalement apprécier ce disque 200 % kick balls
Hard’n’Roll (ça c’est eux qui le disent ). Alors, petit conseil, appeler vos amis, prévenez vos voisins et faites pétez les cannettes ! Vous avez enfin trouvé un animal de compagnie qui ne vous laisse pas tomber et que vous pouvez partager !
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