Goodbye, Sol: A Voyage to the End of Spacetime and Back

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18/20
Nom du groupe Nanocyborg Uberholocaust
Nom de l'album Goodbye, Sol: A Voyage to the End of Spacetime and Back
Type Album
Date de parution 31 Juillet 2014
Style MusicalDark Ambient
Membres possèdant cet album0

Tracklist

1. Goodbye, Sol (_1 ly) 2:14
2. Passing Voyager (1 ly) 19:55
3. From Proxima Centauri, The Earth Appears As But A Darkened Mote (4.24 ly) 9:11
4. Roaming The Alien Jungles Of Tau Ceti F (11.91 ly) 13:11
5. Scaling The Lofty Mountains Of Gliese 667 Cc (22.70 ly) 15:47
6. Crossing The Great Rift (300 ly) 26:24
7. Comet Over COROT-7b (489 ly) 16:14
8. Incoming Starquake From The Vela Pulsar (959 ly) 15:14
9. The Star That Never Shined (1 kly) 23:18
10. Circumnavigating VY Canis Majoris (3.90 kly) 23:33
11. Screams Of A Dying Hypergiant (6.30 kly) 6:44
12. The Pillars Of Creation (7 kly) 39:45
13. Kepler's Star Reborn (20 kly) 11:12
14. Crushed By Neutron Star XTE J1739-285 (39 kly) 17:00
15. Uncharted Rogue (250 kly) 14:12
16. Intergalactic Darkness (1 Mly) 17:12
17. Touring The Stars Of Andromeda (2.50 Mly) 32:58
18. Antennae Merging (45 Mly) 16:43
19. Winds Of A Galactic Center (52 Mly) 17:14
20. Synchrotron Inferno At The Heart Of M87 (53.50 Mly) 20:18
21. Radiance Of Fornax A (62 Mly) 17:32
22. O'Neill Cylinders And Dyson Spheres (79 Mly) 16:26
23. Deep Space Battlefield (80 Mly) 14:33
24. Artificial Star Generator (87 Mly) 31:31
25. With Hyperspace As My Cloak I Dash Between Innumerable Galaxies (92 Mly) 27:19
26. Leaving The Local Supercluster (111 Mly) 13:10
27. Great Attractor, Culler Of Galaxies (250 Mly) 30:32
28. Journey Through The Hercules-Corona Borealis Great Wall (9.61 Gly) 28:18
29. Beyond The Observable (50 Gly) 29:07
30. The White Hole At The Beginning Of Tijd (>1 Tly) 22:08
31. "Sufficiently Advanced Civilizations May Invariably Leave Our Universe" (? ly) 18:09
32. God Is A Systems Architect And The Multiverse Is An Infinitely Recursive Architectural Simulator (∞ ly) 7:27:10
33. Hello Again, Sol (0 ly) 2:27
Total playing time 17:36:57

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Nanocyborg Uberholocaust


Chronique @ Nowherian

28 Décembre 2015

Qui a 17 heures ?

Faire une chronique sur du Nanocyborg Uberholocaust, ce n'est pas de la tarte.
D'abord parce que le groupe est inclassable, même si certains le qualifieraient à raison de "troll" puisque certains morceaux sont en réalité des morceaux connus remaniés et rallongés, étirés à l'extrême pour obtenir des sons étranges.
Ensuite, parce que ça implique d'écouter l'album en entier.
Goodbye, Sol: A Voyage to the End of Spacetime and Back n'est pas le plus long mais tout de même, plus de dix-sept heures d'écoute il faut être motivé. Ayant écouté la discographie plusieurs fois, je me suis dit "pourquoi pas ?"

Ceci est une chronique sur le dernier album ET sur le groupe en général.

On commence avec le groupe. Initialement, le but prétendu de Dark Dude et Wawanova était de créer des sons se rapprochant de ceux entendus dans l'espace, pour ce faire on raconte qu'ils allaient enregistrer vers le pôle sud. C'était vraisemblablement une blague, mais le résultat est là : des heures et des heures d'ambiance, le tout écoutable et téléchargeable gratis sur leur site. Je dis "écoutable" parce que Bull of Heaven fait théoriquement des morceaux qui durent plus de six mois, mais ça relève plutôt du n'importe quoi avec une pulsation régulière que de la musique (navré).

Avec Nanocyborg, on en prend un peu plus pour son grade : on voyage, pour peu qu'on soit sous coke on voyage trop longtemps mais on voyage tout de même. Des chocs, des larsen, des tonalités maintenues, le tout pour nous isoler.
Parce que Nanocyborg ça s'écoute isolé, oui. Avec un bon casque de préférence, et en laissant toute forme de vie sociale derrière la porte.
Dans les albums précédents, Nanocyborg c'était tout ça, le but était flou, l'ambiance aussi malgré les titres, et on appréciait l'expérience lente et les sursauts quand une batterie frappée au marteau faisait une brève apparition.

Puis Temperatures est annoncé, il devrait durer 26 heures, un record. Deux ans passent. Rien...et puis vient Goodbye, Sol: A Voyage to the End of Spacetime and Back.

Nanocyborg ajoute à son travail une dimension terrienne, je ne vais pas détailler chaque morceau parce que j'ai la fl... qu'il y en a beaucoup et que je préfère me concentrer sur le morceau le plus révélateur : God Is A Systems Architect And The Multiverse Is An Infinitely Recursive Architectural Simulator (ça a le mérite d'être précis).

Tout commence avec une intro lente. De deux heures. Puis viennent...des voix. Nanocyborg n'est plus dans l'espace, ou n'est pas seul. Les sons se mélangent pour former une seule respiration peu humaine, presque apocalyptique. Ca monte, ça s'accélère, ça devient tordu, fort, puissant, on se demande quand tout va exploser au moment où d'autres pulsations distordues s'ajoutent...puis rien.
Les coups de marteau habituels reviennent, des chocs sourds, quelques voix, des ordinateurs, des micros, on recommence tout et là, ambiance douce, joyeuse, tout le monde est mort mais ça roule, Morano n'est plus là et y a toujours des BN alors pourquoi pleurer ? Dieu le père lui-même rafistole le monde et rallume la lumière. Il pleut, les oiseaux se remettent à chanter et quand tout est enfin posé...roulements de tambours, on repart en voyage !
Pour voir quoi ?
L'aube.
Hello again, Sol.

1 Commentaire

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garmkram - 08 Avril 2016: Pour l'instant je n'ai écouté que god is a systems architect et ça a était une révélation. Juste après ça je me suis mis à faire une musique nettement inspirée de celle ci.
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