Parmi les soixante-dix (et des brouettes) heures d'écoute que nous offrent les membres de N?nø?ÿbbŒr? Vbë????lökäävs? (prononcez Nanocyborg uberholocaust), on trouve ce petit bijou de 21h41, et qui n'est pas le plus long que l'on peut écouter d'eux. Il convient donc de faire découvrir ou redécouvrir cet album qui à mon sens est le meilleur qu'ils aient fait.
Précisons d'abord le contexte: Wawanocva et
Dark Dude, deux scientifiques, oeuvrent en commun et enregistrent au pôle sud où ils estiment obtenir un son le plus proche possible de celui que l'on peut avoir dans l'espace au moment du big bang ou de la destruction de l'univers (peut-être annoncée dans leur prochain opus: Degrees, 26h d'écoute).
Passons rapidement sur l'Artwork de la pochette: simple, une vision d'un cosmos assez particulière offrant peu de sécurité et s'accordant bien au titre de l'album ci-chroniqué:
Eternal Darkness Vortex. On est donc dans une phase disons de décroissance de l'univers, les trous noirs et vortex faisant suite à la destruction de certaines étoiles (l'album suivant est d'ailleurs intitulé
Supervoids), bref, du vide en perspective, mais le principal n'est pas là, puisque c'est le son qui importe.
Après moins de deux minutes d'écoute, on note rapidement ce qui sera pour quelques-uns un point plutôt négatif d'
Eternal Darkness Vortex: le son est faible, aussi prévoyez un bon casque pour profiter d'un son augmenté sans subir de grésillements, c'est malheureux mais ça en vaut la peine.
Les pistes s'enchainent sans qu'on s'en rende compte autrement que par l'appel de l'estomac, si l'on écoute l'album en une fois, ce que je recommande aussi, même s'il faut trouver le temps.
L'ensemble des pistes est constitué de sons pour la plupart non instrumentaux; en effet
Nanocyborg Uberholocaust enregistre non seulement ses albums en une fois mais aussi en prenant en compte l'environnement qui, disons, est un élément à part entière du groupe. On aura donc beaucoup de vents lents, de sons rappelant des chocs (d'icebergs ou autres plus ou moins stellaires), le tout mêlé à une basse assez puissante et agréable. Petite surprise toutefois dans certains morceaux, la batterie fera son apparition et en étonnera plus d'un, coupant net avec l'ambiance et le reste des morceaux.
Le gros point fort de l'album est, plus que les morceaux en eux-mêmes et leur rapport au projet N?nø?ÿbbŒr? Vbë????lökäävs?, la qualité du son. En effet, si je disais de prévoir un bon casque, l'achat est nécessaire pour se rendre compte de la performance sonore en plus de l'écoute agréable de morceaux entièrement musicaux (aucun chant) plus qu'originaux de ce groupe d'Ambient Cosmic
Extreme Funeral Drone Doom Metal.
Le tout, bien sûr, en téléchargement gratuit sur leur site, petit point positif supplémentaire, leurs CDs étant plus durs à trouver que ceux de la plupart des groupes d'Ambiant (mais ils existent).
mais c'est quand même génial !
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