Ghosts from the Past

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16/20
Nom du groupe Fate (DK)
Nom de l'album Ghosts from the Past
Type Album
Date de parution 28 Novembre 2011
Labels Metal Heaven
Style MusicalHeavy Rock
Membres possèdant cet album11

Tracklist

1. Children of the Night 04:02
2. Miracle 04:22
3. Seeds of Terror 04:26
4. Fear of the Stranger 04:10
5. At the End of the Day 04:47
6. All That I Want 04:17
7. Follow Your Heart 04:54
8. Daddy´s Girl 03:46
9. Moving on 04:27
10. Murder 05:32
11. The Last Time 04:14
12. I Belive in Rock N Roll 04:52
13. The Other Side 05:16
Total playing time 59:03

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Fate (DK)


Chronique @ Loloceltic

12 Avril 2013

Un album qui ne se livre pas dès la première écoute.

Que reste-t-il de Fate ? Du line-up du combo monté par le guitariste Hank Sherman (Mercyful Fate) en 1984, pas grand-chose. En effet, seul le bassiste Peter Steincke est toujours fidèle au poste d’un navire viking dont il tient d’ailleurs fermement la barre. Si la démarche est courante chez les légendes du Southern-Rock (Lynyrd Skynyrd, Molly Hatchet) pour lesquelles la survie du groupe passe avant les noms des membres le composant, il est plus surprenant de voir un tel turn-over dans un groupe de Hard Mélodique scandinave. Toujours est-il que 5 ans après la surprenante résurrection du combo danois avec un "V" dont le succès laissa certains (dont votre serviteur) dubitatifs, Fate nous propose un "Ghosts from the Past" marquant un retour vers les rivages mélodiques de ses grandes heures, sans pour autant abandonner l’approche plus musclée de son précédent opus.

Le meilleur exemple de ce compromis est le nouveau chanteur Dagfinn Joensen, débarqué de ses îles Féroé, dont la voix est un parfait mix de la fraicheur mélodique de Jeff Limbo et de la puissance plus agressive de Per Henriksen. Il est même surprenant de le voir fréquenter des territoires sur lesquels règne en maitre un certain Russell Allen (Symphony X) à l’occasion d’un "Seeds Of Terror" aussi tranchant qu’accrocheur. Ceci ne l’empêche pas d’être également à l’aise dans un registre hyper mélodique, comme sur ce "All That I Want" flirtant avec les années 80 avant une démonstration instrumentale finale. Car Joensen n’est pas la seule découverte de ce nouvel opus de Fate. En effet, Torben Enevoldsen (Section A, Fatal Force), successeur de Soren Hoff, vient confirmer son statut de petit génie de la 6 cordes, enchainant les soli tels des perles finement travaillées. Ajoutez à cela le fait que Mikkel Henderson ne se contente pas de nappes de claviers et se mêle avec talent au jeu des soli, et que Peter Steincke vient régulièrement rappeler que la basse ne doit pas forcement se contenter d’une place discrète dans l’ombre des solistes habituels, et vous obtenez de belles démonstrations techniques qui ne se font jamais au dépend de l’intérêt des morceaux.

Le résultat de cette association de bienfaiteurs est une série de 13 titres couvrant une approche du style à la fois variée et cohérente, dont le dénominateur commun est un Hard-Rock mélodique qui ne se livre pas forcément dès la première écoute. A l’image du dernier opus éponyme de Shy, "Ghosts from the Past" se doit d’être écouté à plusieurs reprises avant de livrer ses trésors. Et si la plupart des refrains ne se mémorisent pas aussi rapidement que le style l’exige d’habitude, ils n’en sont que mieux accrochés, une fois installés dans vos neurones ("Fear Of The Stranger"), ce qui ne rend pas les premières écoutes désagréables pour autant. La ligne de claviers de "Children Of The Night", le riff 'orientalisant' de "Fear Of The Stranger", la power-ballade "Follow Your Heart" et son solo lumineux, un "Murder" bien gras et direct… les occasions de se faire plaisir ne manquent pas.

Ne tombant pas dans la structure classique qui voudrait qu’un morceau de Hard-Mélodique se résume à la dichotomie couplets / refrains, Fate nous sert néanmoins un album auquel l’auditeur s’accroche écoutes après écoutes, ce qui lui promet une durée de vie plus longue que la plupart des opus de la catégorie. Et s’il ne renie pas les 'fantômes de son passé', le combo danois fait ici preuve d’une belle capacité d’évolution qui l’ancre parfaitement dans le présent.

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