Generator

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16/20
Nom du groupe Aborym
Nom de l'album Generator
Type Album
Date de parution 21 Fevrier 2006
Enregistré à Temple Of Noise Studios
Style MusicalBlack Industriel
Membres possèdant cet album95

Tracklist

1.
 Intro / Armageddon
 01:12
2.
 Disgust and Rage (Sic Transit Gloria Mundi)
 05:53
3.
 A Dog-Eat-Dog World
 05:08
4.
 Ruinrama Kolossal S.P.Q.R. (Satanic Pollution - Qliphotic Rage)
 06:24
5.
 Generator
 05:45
6.
 Suffer Catalyst
 05:23
7.
 Between the Devil and the Deep Blue Sea
 04:08
8.
 Man Bites God
 07:12
9.
 I Reject!
 03:14

Durée totale : 44:19

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Aborym


Chronique @ Svartolycka

23 Janvier 2006
Le nouvel album d’Aborym est à mettre immédiatement sous le signe du changement. Un changement certes pas colossal compte tenu de la démarche innovatrice du combo italien mais qui risque de surprendre les fans de la première heure. C’est à mesure des écoutes sur ma chaîne du nouvel opus « Generator » que l’on découvre la nouvelle orientation du groupe. Cette orientation est à mettre au profit des changements de line-up et néanmoins à la volonté du groupe de d’avancer sur le fil du rasoir.

Tout d’abord, Attila Csihar n’est plus au poste de chanteur (apparaissant néanmoins en guest), laissant sa place au dénommé Prime Evil, qui n’a cependant rien à envier à son prédécesseur. Le plus gros changement vient de Bard G. Eithun, autrement dit Faust, empoignant les baguettes sur cet album. Conséquence directe : « Generator » est l’album le moins électronique d’Aborym, la batterie étant fortement mise en avant sur le disque. On retiendra que la violence du groupe se fait plus frontale, éclatant d’autant plus qu’elle a amené par des samples techno-ambiants angoissants et viscéraux. Cette violence plus palpable contrecarre un décalage davantage symphonique qui cependant ne se fait pas « Pouet-pouet-cul-cul-la-praline-à-la-mord-moi-le-nœud » soulignant tout simplement les ambiances iconoclastes de « Generator » sans que cela devienne pompeux.
Prenant appui sur des phrases de Charles Manson, utilisant au mieux les chants religieux tels des chœurs macabres et synthétiques, judicieusement placés dans la structure de l’album, Aborym se fait à la fois plus intense et ne se perd pas dans un trop plein de disgressions (ce que l’on pouvait regretter sur « With No Human Intervention »). Se permettant des changements de tempo surprenants et atmosphériques qui ne font que mieux appuyer le nihilisme du groupe Italien, Aborym trouve ici une nouvelle résonance, peut-être plus organique (guitares et batterie mises en avant) ce qui n’empêche cependant pas à « Generator » de trouver ses marques d’apocalypse à venir
(la pochette renvoyant à l’usine du film « Metropolis » de Fritz Lang, elle même comparée à Moloch dévorant les êtres humains).
Et même si ce disque nécessite plus d’écoutes au préalable pour saisir pleinement son orientation, le nouvel album d’Aborym navigue entre déflagration plus tangible et frontale avec des atmosphères moins « voyantes » qui explosent sur des perles comme l’excellent « Man Bites Dog ».
Il ne faut pas s’y tromper, si « Generator » emprunte une construction plus linéaire et par là plus classique (introduction indus, absence de titres intégralement techno indus, durée plus souple, impact plus direct), il le compense par des titres bizarrement plus subtils (!), plus accrocheurs gardant néanmoins l’empreinte originelle d’Aborym, décadente. Ce changement peut se comparer au dernier album de Void of Silence où, là aussi, la structure musicale fut un tantinet bouleversée.

Mais bon, assez tergiversé, « Generator » est une pièce surprenante, si ça se trouve le meilleur album d’Aborym avec « Fire Walk with Us », un disque misanthrope, dégénéré … La première claque de l’année !!

2 Commentaires

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Constantine - 08 Fevrier 2012: "si ça se trouve le meilleur album d’Aborym avec « Fire Walk with Us » ????
Wouah ! Pour ma part cet album n'a rien à voir avec les trois premiers du groupe. Celui-ci est bien en dessous.... Et encore, ne parlons pas du dernier en date "Psychogrotesque" qui est carrément decevant !
Manyack666 - 19 Avril 2012: Pour ma part, un excellent album, sombre, froid, violent : rien que pour la baffe que j'ai prise avec l'intro et Disgust and Rage qui enchaîne derrière avec son énorme batterie, ses choeurs malsains, un son pur et froid, des vocaux inquiétants... j'ai pas de mots... Vraiment une très bonne expérience cet album, j'ai accroché, bien que nécessitant quelques écoutes pour bien l'apprécier et entrer dans ses ambiances industrielles suintant la suie, tel la bile noire de machines froides et meurtrières. Je retourne me le réécouter tiens.
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