Alors que pour la deuxième fois déjà la fin de ''So Frail'' arrive bientôt à mes oreilles, cet album n'a toujours pas le droit à sa chronique. Je me prépare donc à écrire mon premier petit commentaire afin de tenter de combler ce manque.
On ne peut pas rester indifférent après l'écoute de cette galette qu'est Gangrène.
Hébété, possédé, éprouvé, tellement cet album est intense, profond, violent et paradoxalement doux à la fois.
Dès les premières notes de ''Dismay'', on tient là un des ses points forts, je nomme les claviers. Préparez-vous à entendre des envolées mélodieuses de piano mais aussi des sons d'orgue, de synthé et de clavecin, le tout se mêlant parfaitement avec les orchestrations harmonieuses.
Ensuite la voix. Ou plutôt les voix, car Vladimir passe du hurlement black au growl et au chant clair avec une facilité déconcertante, et une maîtrise parfaite. Et pour couronné le tout, les paroles sont tout-à-fait compréhensible, ce qui est très agréable somme toute... Avec justement deux titres écrits en français, qui nous montre que les textes recherchés et presque poétiques. Le maniement des mot vient donc s'ajouter aux multiples talents de ce Monsieur.
La batterie elle, répond toujours présente pour des blasts beats intenses et une fureur bien sentie, poignante mais sans écorcher un brin la plus sensible des oreille.
Plus de mélodies que sur son prédécesseur, des orchestrations très travaillée, une très bonne qualité de production et une violence toujours présente bien que de façon plus subtile, Gangrène vise très haut.
Caelum
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