Galloping Through the Battle Ruins

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Nom du groupe Arghoslent
Nom de l'album Galloping Through the Battle Ruins
Type Album
Date de parution 19 Octobre 1998
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album62

Tracklist

LP Version in 2003 by Hellflame/Buio Omega (Italy)
Tape Version by Propaganda (Ukraine).
Re-Issue in 2005 by Drakkar Productions/ Moribund Records 2005.
1.
 Defile the Angelic
 06:07
2.
 The Banners of Castile
 04:!07
3.
 The Entity
 04:10
4.
 Galloping Through the Battle Ruins
 06:47
5.
 The Imperial Clans
 05:29
6.
 Ten Lost Tribes
 06:30
7.
 Incursions
 04:01
8.
 Fall of the Melanic Breeds
 04:48
9.
 Rape of a Slave
 04:34
10.
 Transpolar Combat
 07:42

Durée totale : 54:08

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Arghoslent


Chronique @ adrien86fr

19 Octobre 2010
"Upon these vile remains of Christ, I hold the lance that pierced the fool..."

Arghoslent, groupe américain de death metal irrévérencieux formé en 1990 à Oakton en Virginie écume l’underground ; le vrai ; pendant 8 longues années avant d’offrir aux initiés un premier opus intitulé « Galloping Through the Battle Ruins », pressé à 1000 exemplaires sur le désormais défunt label belge Wood Nymph Records. Accointances politiques sulfureuses, thêmes lyriques nauséabonds, attitude anti-commerciale orthodoxe, rejet consensuel de la scène death metal et de ses codes (sur scène ses membres ont toujours préféré les polos Fred Perry et les Adidas Samba aux tenues vestimentaires dites classiques du death metal) ont forgé la légende et la personnalité iconoclaste du combo virginien, mais qu’en est il musicalement ?

On pourrait aisément penser à un groupe médiocre, un de plus, qui ne parvenant pas à se mettre en valeur par sa musique, le fait à travers une provocation stérile et pathétique, et de magnifiques pochettes d’albums tirées d’œuvres d’art héroïque signées Peter Paul Rubens ou encore Thomas Cole. Il n’en est rien. Ouvertement influencé dès sa création par les chefs d’œuvre de la musique classique et par les premiers méfaits de Morbid Angel et de Deicide, la musique d’Arghoslent s’avère être exceptionnellement riche, extraordinaire de par sa qualité (maitrise technique indéniable, mélodisme accru) et la maturité qui en découle (8 ans d’underground, 4 démos). L’album débute avec le vindicatif « Defile the Angelic » qui annonce la couleur : Arghoslent réecrit l’Histoire, ici celle du fondement de notre civilisation ; le tout sur fond de death metal mélodique non moins technique. Les vocaux de Von Demonicus n’ont d’égal que les riffs incisifs et parfaitement maitrisés de Pogrom et d’Holocausto.

Sur « The Banners of Castile », le rythme ralentit pour voir emerger un morceau mélodique gratifié de magnifiques soli. Il est question ici de l’impérialisme du Royaume de Castille. La musique de l’album prend une nouvelle dimension à partir de « The Imperial Clans » et de « Ten Lost Tribes ». Ces morceaux sont absolument magnifiques, tant au niveau du mélodisme que de la structure, ce qui confirme le fait que les membres d’Arghoslent sont d’excellents compositeurs et musiciens, Pogrom en tête. Si haine et rage se dégage de « The Imperial Clans », beauté et classe marquent le majestueux « Ten Lost Tribes », que l’on pourrait presque qualifier de ballade death metal.

S’en suit « Incursions », une instrumentale au cours de laquelle les musiciens exposent sans istrionisme leur talent indéniable de musiciens. Les trois derniers morceaux de l’album, « Fall of the Melanic Breeds » en pôle position ne font que confirmer la démarche qu’on eu les terroristes-hooligans de la morale avec cet opus : à l’heure ou les jadis maîtres invétérés du death metal américains vont manquer cruellement d’inspiration, (David Vincent quitte Morbid Angel et Deicide sort ses plus mauvais albums), l’underground que ces dernièrs ont quitté pour les paillettes s’avère être intact, vierge de toute dégénérescence créative. Arghoslent, un doigt tendu au music business donc, à l’hypocrisie du politiquement correct, et aux fondements de notre civilisation judéo-chrétienne ayant légitimé la faiblesse et la médiocrité de l’Homme. A réserver de préférence à un public averti.

3 Commentaires

9 J'aime

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enthwane - 19 Octobre 2010: Très bonne chronique. Je prends Arghoslent comme un prolongement du maintenant défunt Grand Belial's Key : leurs oeuvres sont aussi polémiques que ravageuses. Détruisant toute forme de faiblesse, glorifiant le culte de la personnalité et la guerre, Arghoslent est une entité pour public connaisseurs, qui ne prendront pas peur face aux idéeaux de ce dernier.

Tu l'as magnifiquement bien expliqué dans ta chronique, même si je préfère"Hornets of the Pogrom".
MikeSlave - 29 Janvier 2012: Album que j'écoute de temps à autre.J'ai un peu de mal avec la absse qui claque mais le propos musical est sympa.J'avais tiqué sur une mention du livret.De mémoire :" recorded at the south of the mason dixon line".Polémique oui mais musicalement trés bon également.
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