Greta Van Fleet. Leur nom ne vous dit peut-être rien et pourtant … Formé en
2012 par trois frères et un de leur ami, le quatuor a pris en l’espace d’une année une envergure incommensurable. Premier du Bilboard US en 2017, prix du meilleur groupe la même année et première partie d’une formation mythique qu’est les Guns N’ Roses en 2018, les récompenses et les honneurs croulent pour notre jeunesse. Car oui nos musiciens n’ont, pour la plupart, même pas la vingtaine.
Et que dire de leur passé. Pendant près de six ans, ils ont joué dans différents bars de bickers alors qu’ils n’avaient même pas l’âge légal pour boire. Ils ont minutieusement étudié la discographie de grands artistes comme Freddie Mercury ou encore Jimmy Page.
Six ans qui se sont écoulés avant de sortir un premier album du nom de
From the Fires. Huit titres qui ont déjà propulsés la carrière d’un groupe devant le principal influenceur d’un genre qui renait de ses cendres : le rock n’ roll.
Et il y a de quoi. Dès le premier titre Safari Song, on part déjà dans un voyage dans les années 70’ dans la jungle et le blues. C’est catchy, c’est énergétique et on a envie d’en mettre dans la voiture en traversant les longues routes des States. Que ça soit au niveau du travail vocal ou même de la production du morceau, on retrouve indéniablement des similitudes aux grands du rock.
Led Zeppelin, The Rolling Stones ou même AC/DC, tout est bon pour nous faire vivre un bond de cinquante ans en arrière. La ressemblance la plus flagrante semble tout de même celle de la bande de
Robert Plant, notamment au niveau de la voix suraiguë de Josh Kiszka.
Edge
Of Darkness se montre plus aiguisé, dans un rock beaucoup plus classique mais toujours aussi dynamique et accrocheur. L’invraisemblable solo de guitare vient mettre une magnifique cerise sur un gâteau déjà gigantesque. Même si on reste très loin du travail de ses prédécesseurs, on ne restera sûrement pas indifférent par ces rythmiques. Josh continue de nous faire penser aux belles années de Robert avec un vocal capable d’atteindre des hauteurs à en couper le souffle.
La comparaison avec la troupe de
Robert Plant n’est absolument pas dû au hasard : considérés comme étant le futur
Led Zeppelin avec des timbres de voix assez similaires, les lignes de basse assez marquées ou encore les riffs de guitare intenses, notre quatuor ne peut être qu’honorer. Mais peut-on réellement être la relève d’un Roi ? Même en étant la copie la plus conforme, il est absolument impossible de devenir quelqu’un d’autre.
Led Zeppelin restera donc
Led Zeppelin comme Greta Van Fleet restera Greta Van Fleet.
Néanmoins, la mission de nos jeunes musiciens est très importante : rendre au rock n’ roll ses lettres de noblesse à une population jeune, qui n’ont malheureusement pas eu la chance de connaître les artistes de haut renom du rock et qui est plutôt habitué aux musiques exposées à la radio, à la musique moderne, aux faux instruments et aux paroles falsifiées mais aussi de rappeler aux plus âgés l’âge d’or des Seventies. Cela n’est jamais chose aisé de devoir faire du vieux avec du nouveau. Et pourtant, nos artistes s’en sortent d’une façon magistrale et saluable.
Et ce n’est clairement pas la ballade Flower
Power, très hippie, avec l’utilisation assez surprenant mais fort agréable de claviers ou même le tube
Highway Tune, morceau favori de votre chroniqueur, entraînant à souhait avec une guitare furieuse et un vocal toujours au-delà de l’inimaginable qui nous fera dire le contraire. Les deux reprises (
Change Is Gonna Come et Meet On The Ledge) confirme cette virée dans les Seventies au côté de Janis Joplin ou encore de
Rush. On terminera avec un
Black Smoke Rising très groovy et où l’on ressent encore plus la maîtrise et l’âme d’un chanteur qui frôle la perfection.
Epoustouflant, inconcevable, émouvant. Voici sans aucun doute les mots qui ressortiront après l’écoute de ce véritable bijou. Une escapade de trente-deux minutes qui semble bien trop court, qui nous donnera envie d’y retourner et qui aura réussi le pari de réanimer le cœur des plus aguerris. Nous ne pouvons qu’espérer que notre quatuor garde cette lignée pour son futur, qu’il ne tombe pas trop dans la facilité et qu’il continue à nous faire vibrer. Et ça semble bien parti pour !
C'est donc qu'ils se foutent vraiment de la gueule du monde, ça pue le Led Zepp' jusque dans la moindre note ! Après c'est bien joué je ne dis pas le contraire, mais on est clairement dans le pompage en règle : Le chant on en a déjà parler mais la gratte c'est du J. Page tout craché, l'orgue renvois direct au travail de John Paul Jones, idem pour la batterie... trop c'est trop, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Allez 11/20 en étant indulgent et juste parce que c'est bien interprété.
J'ai lu une autre interview, sur Guitar Part, ou ils parlent de leurs influences et sont cuisinés sur leur ressemblance avec Led Zep, ils le reconnaissent et ont et se disent plutôt honorés de la comparaison.
Bonne interview, en passant...
Parodique!
Alors oui Airbourne fait du AC/DC et Greta Van Fleet fait du Led Zep, bon et alors ...
AC/DC et Led Zeppelin étant mes 2 groupes préférés, on peut dire sans crainte qu'il y a encore du pain sur la planche.
N'empeche ce 1er opus n'est pas mal, sans pour cela crier au génie. On n'en est pas encore à un Physical Graffiti par exemple.
La voix du chanteur est quand meme bluffante et n'est évidemment pas sans rappeller Robert Plant.
Cet album amène de la fraicheur, il leur manque juste du métier, de la maturité et surtout de la créativité.
A suivre. 16/20
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