Firesoul

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
15/20
Nom du groupe Helker
Nom de l'album Firesoul
Type Album
Date de parution 05 Mai 2017
Labels AFM Records
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1. Genesis (Intro) 01:11
2. Fight 03:12
3. For All the Eternity 04:02
4. Playing with Fire 04:26
5. The One 05:16
6. Where You Belong 04:07
7. You Are in My Heart 04:58
8. Empty Room 04:10
9. Leaving Out the Ashes 03:53
10. Stay Away 03:14
11. Break Your Chains 03:37
12. Firesoul 03:52
Bonustracks
13. Rise or Fall 04:05
14. Neon Knights (Black Sabbath Cover) 03:42
Total playing time 53:45

Acheter cet album

 $11.52  11,28 €  7,71 €  £8.72  $15.71  9,99 €  11,82 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Helker


Chronique @ frozenheart

26 Avril 2017

Un album moyen, aux morceaux soufflant une nouvelle fois le chaud et le froid....

Il est des groupes qui, malgré l'assiduité et les atouts dont ils disposent, ne parviennent jamais à rentrer dans la cour des grands, c'est le cas d'Helker.

Effectivement, depuis le début de sa carrière en 1998, le groupe argentin, dirigé par le tandem Mariano Rios/Christian Abarca, guitariste et bassiste de leur état, pratique un Power Metal d'obédience allemande (Primal Fear et Hammerfall en tête) aux références évidentes et classiques des groupes des années 80, tels Judas Priest, Accept et Dio, l'influence majeure du groupe! En effet, les choses s'amélioreront avec l'arrivée en 2008 d'un nouveau chanteur : Diego Valdez, dont le timbre chaud et puissant nous fera irrémédiablement penser à Ronnie Dio.

De cette collaboration naîtra l'album Resistir, suivi deux ans plus tard d'ADN, toujours chanté dans la langue de Cervantès et qui passeront une fois de plus à côté des projecteurs, la faute à une musique manquant cruellement d'originalité et de personnalité avec une instrumentation minimaliste et pauvre surtout au niveau des guitares (le gros point faible du groupe). La formation argentine, pas découragée pour autant, se fera repérer en 2012 par le label allemand AFM Records. En découlera l'année suivante un tout nouvel album (entièrement chanté en anglais), le sympathique et non moins réussi Somewhere in the Circle.

C'est après une longue attente de 4 ans que revient le groupe, avec un nouveau manifeste intitulé Firesouls, qui reprendra la même ligne directive que son prédécesseur. À savoir un Heavy, Power Metal classique manquant cruellement d'originalité. Malheureusement, ça ne sera pas la production hyper léchée signée Mat Sinner, Achim Köhler (Amon Amarth, Sodom, Primal Fear, Brainstorm) qui y changera grand-chose. Tout comme la pochette et artwork, somme toute assez banale avec ses deux dragons de feu se faisant face sur un fond noir (celle de Somewhere in the Circle, son illustre prédécesseur, lui était supérieure sur bien des points).

C'est donc avec une certaine appréhension que j'entame l'écoute de ce Firesouls. L'album débute sur une courte intro, "Genesis", pour réellement démarrer sur le titre suivant, le bien nommé "Fight" au tempo enlevé et très speed, plutôt réussi côté rythmique et chant. Dommage que les guitares manquent d'ingéniosité et de puissance, tout comme la majeure partie des titres suivants d'ailleurs!

Reste une moitié de compositions plutôt réussies et illuminées par le chant puissant et mélodieux de Diego Valdez. En effet, celui-ci se trouvera très à l'aise sur les titres en mid tempo tels que "Where you Belong" et You Are in My Heart" à la mélodie et couplet refrain facilement mémorisables, tout comme sur l'énervé "Break Your Chains", plutôt convaincant, à l'exception des guitares, toujours aussi pauvres et mal employées. Les très Heavy et speed "Stay Away" et l'éponyme arrivent à sauver l'album du naufrage total. Pour terminer, j'évoquerais la cover "Neon Knight" de Black Sabbath période Dio en bonus, somme toute assez proche de l'originale, les guitares en moins et sauvée par le chant de Diego Valdez, prouvant, s'il le fallait encore, l'immense chanteur qu'il est!

Au final, Helker nous livre une fois de plus un album soufflant le chaud et le froid en proposant des morceaux à moitié réussis aux guitares plutôt discrètes et manquant cruellement de mordant (le point faible de l'album). Sans oublier des références dans le genre Heavy classique, plutôt convenues et trop ancrées dans les années 80 (Dio en tête). À défaut d'être novateur, Firesoul reste néanmoins un album qui se laisse écouter avec un certain plaisir, à condition de ne pas être trop exigeant sur les guitares (l'élément majeur que tout album de Metal se doit de posséder).

0 Commentaire

4 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire