Festival of Death

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17/20
Nom du groupe Brodequin
Nom de l'album Festival of Death
Type Album
Date de parution Septembre 2001
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album57

Tracklist

1.
 Mazzetello
 02:30
2.
 Judas Cradle
 02:12
3.
 Trial by Ordeal
 02:48
4.
 Torches of Nero
 01:54
5.
 Vivum Excoriari
 02:56
6.
 Lake of the Dead
 03:26
7.
 Blood of the Martyr
 02:03
8.
 Gilles de Rais
 02:38
9.
 Flow of Maggots
 02:58
10.
 Bronze Bowl
 02:51
11.
 Auto de Fa
 04:37

Bonus
12.
 Raped in the Back of Chad's Van (Last Days of Humanity cover)
 01:52
13.
 From the Anatomical Deeps (Dead Infection cover)
 01:40
14.
 The Garotte
 01:39

Durée totale : 36:04

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Brodequin


Chronique @ BEERGRINDER

10 Novembre 2009
Sous l’impulsion des frères Mike et Jamie Bailey, Brodequin voit le jour en 1998 à Knowville, Tennessee. Le but de ce trio furieux qui cite volontiers dans ses influences Last Days Of Humanity, Napalm Death ou Angel Corpse, est de piocher dans ce que le Death Metal a de plus violent. Après un premier album écoulé à plus de 5000 exemplaires (chiffre impressionnant pour un combo de Death Metal underground), les américains accouchent de leur deuxième full-lenght chez Unmatched Brutality qui n’est autre que leur propre label, suivant ainsi l’adage « On n'est jamais mieux servi que par soi-même. ».

Festival of Death (2001) est trompeur : derrière un artwork digne de figurer sur un livre d’histoire (Jamie Bailey est diplômé dans cette matière voyez-vous) et certains titres du même acabit ("Gilles de Rais"), Brodequin dissimule une musique ultra-violente qui ne souffre absolument d'aucun temps mort. Le batteur Chad Walls envoie dès la première note de Mazatello des blast-beats ininterrompus soutenus par le mur de guitare de Mike ainsi que la basse grondante de Jamie et surtout sa voix effroyablement gutturale et totalement inarticulée.

Les titres se font implacables et étouffants, un peu à la manière d’un Internal Suffering mais encore plus basique. Le son de guitare âpre rappelle celui de Suffocation sur Effigy of the Forgotten, mais avec le matraquage continuel à la batterie, il est parfois difficile de saisir tous les plans ; toutefois lorsque les tempos se font plus lents et lourds comme sur Judas Cradle, c’est un régal. Le mixage du Seven Taran Sky a fait la part belle à la batterie et la voix mais a tout de même lésé un chouia la guitare. Il faut dire que réussir un bon équilibre sur ce genre de disque ultra-bourrin n’est pas gagné d’avance : même Erik Rutan s’y est cassé les dents sur Awakening of the Rebel de Internal Suffering.
Mais c’est avant tout la violence qui compte ici et en ce sens Brodequin n’a rien à envier aux pires combos de la planète comme Disgorge, Inhume ou Deeds Of Flesh (old). Même si une certaine linéarité se fait sentir à la longue, les morceaux sont réellement performants à l’image d’un "Gilles de Rais" implacable aux riffs incisifs et travaillés (si si..) et au jeu de batterie dévastateur de Chad.

Tiens, voilà du bourrin pour paraphraser un collègue… Brodequin fait partie des combos ne tendant que vers une chose : taper le plus fort possible et faire le plus de bruit possible dans une déflagration ultime de Brutal Death aux relents Grind : mission accomplie.

BG

7 Commentaires

13 J'aime

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albundy57 - 01 Fevrier 2011: Ouais, BRODEQUIN n'est pas à mettre entre toutes les oreilles...
Que ce soit le néophyte ou le zicos à l'oreille sensible, ce groupe a tendance à repousser pas mal de monde.
L'ultra-brutalité linéaire du combo peut en effet faire bloquer du monde , mais de temps à autre, s' injecter une bonne dose de BRODEQUIN, cela fait du bien...
Tombstone - 25 Fevrier 2011: c'est un excellent album (comme les deux autres),c'est jusqu'au boutiste,c'est furieux,une vraie leçons de pains dans la gueule!.
Constantine - 24 Mars 2012: J'adore..... A classer entre Mortician et Impetigo !
DoudouKiller - 11 Août 2019:

Je tiens à en remettre une couche 10 ans après cette belle chronique (merci Beergrinder!).

BRODEQUIN reste à mon sens un des piliers de cette scène "ultra-brutale" et cet album est incontournable pour tout fan de ce style de musique. Il est violent, technique et intense! (un grand coup de chapeau à Chad Walls qui ne fait pas dans la dentelle).

Je dois reconnaitre qu'il faut plusieurs écoutes pour arriver à cerner les riffs et la trame de chaque chanson.

Mais une fois rentré dedans, c'est devenu une sacrée drogue... en tout cas pour moi!!

Au passage, j'ai eu la chance de rencontrer Jamie Bailey au Monthly Assault à Zug (Suisse) en Décembre 2018, et le type est une "crème". Poli, respectueux, très sympathique et disponible, ce fut un réel plaisir de lui parler et de les voir en live.

Ca ne peut que vous faire aimer encore plus ce groupe et un paquet d'autres formations feraient bien d'en prendre de la graine...

Je dis RESPECT et chapeau les gars!! Je rêve d'un nouvel album...

 

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