Un an après leur dernière production ( l'EP acoustique If You Were a Movie This Would Be Your Soundtrack ), les Floridiens de
Sleeping With Sirens sont de retour ! De nouveau, le groupe post-hardcore dévoile une oeuvre produite par Cameron Mizell (
I See Stars,
Crown The Empire, A Skylet
Drive... ).
Le moins que l'on puisse dire, c'est que côté artwork ils ont fait simple ! Lorsque l'on regarde les pochettes d'albums de SWS j'avoue qu'on ne se sent jamais vraiment en face d'un CD hardcore, mais là, c'est encore plus flagrant que d'habitude! C'est donc une jolie plume sur un fond blanc, soft et épuré, qui se dresse fièrement sur l'album, et côté musique?
Et bien la première réaction qui s'est imposée lors de la toute première écoute est "Mais c'est quoi ça?". Lé début de l'album est affligé d'un style plus pop/rock que post-hardcore, les guitares sont, excusez-moi, mais plutôt ridicules. Les arrangements massifs rendent la voix de Kellin ( pourtant plutôt atypique ) très peu naturelle. Le premier tiers de l'album est à mon goût, effrayant (
Feel,
Free Now, Alone). A noter aussi, puisque nous en sommes aux points négatifs de l'album, le trop grand nombre de "featuring" pour la plupart sans réel apport à la musique de
Sleeping With Sirens, si ce n'est une perte d'identité du groupe ! Mais ne voyons pas tout en noir car même si (je l'avoue) l'envie m'a pris d'arrêter l'album au bout de 3 ou 4 titres, ça valait la peine de continuer.
D'un seul coup un agréable bruit de guitares insistantes m'a tiré de ma léthargie. The Best There
Ever Was se hisse directement au dessus de tout ce que le groupe a fait jusque là, c'est brutal, c'est énervé et ça décoiffe! Qui aurait cru qu'ils nous apporteraient une surprise pareille au milieu de cet album? Et la surprise n'est pas finie car le reste de l'album ( à une ou deux exceptions près ) est sur la même lignée que ce morceau.
Du hardcore énergétique à la pelle, on en a sur des morceaux tels que Déjà Vu ou encore
These Things I've Done, qui s'imposent comme titres phares de l'albums et mettent en avant la maturité gagnée par la voix du jeune Kellin Quinn. On se retrouve dès lors submergés par la vague
Sleeping With Sirens qui semble s'élever vers les sommets!
Puis le calme revient, mais un calme agréable pour nos chers tympans ( loin du calme du début d'album ), puisque la formation d'Orlando nous offre un final teinté d'émotions notamment avec la ballade Sorry, non sans rappeler le titre All My
Heart, de l'opus précédent.
Au final, on se retrouve comme avec un double album, comme si l'enregistrement s'était déroulé en deux fois... avec deux groupes différents! Malgré un début peu convaincant,
Sleeping With Sirens parvient à faire décoller son nouvel opus et nous emmener dans un post-hardcore efficace et entêtant. Même si l'album est en dents de scie, la bande tire plutôt bien son épingle du jeu grâce à des titres convaincants.
13/20
mais je me sens obligé de donner mon avis sur l'écoute.
En effet quelque fois ça envoie un peu, mélodies sympa, musique assez entrainante, mais la voix...
sans savoir, on peut confondre a pas mal de reprise avec un eunuque ou un jeune homme de 12-13 un peu énervé ... c'est que mon avis, mais je n'arrive pas a savourer à cause de ça.
mais bon,pour ceux que ce genre de voix ne dérange pas, il a tout d'un groupe audible.
Après pour la voix, c'est vrai que même pour ce type de voix, il fait très jeune ! Mais après en effet ce n'est qu'une question de goût :)
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