False Idol

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17/20
Nom du groupe Veil Of Maya (USA)
Nom de l'album False Idol
Type Album
Date de parution 20 Octobre 2017
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album40

Tracklist

1.
 Lull
 00:37
2.
 Fracture
 03:12
3.
 Doublespeak
 04:12
4.
 Overthrow
 03:57
5.
 Whistleblower
 03:27
6.
 Echo Chamber
 04:10
7.
 Pool Spray
 03:29
8.
 Graymail
 03:42
9.
 Manichee
 03:12
10.
 Citadel
 03:41
11.
 Follow Me
 03:26
12.
 Tyrant
 02:48
13.
 Livestream
 04:05

Durée totale : 43:58

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Veil Of Maya (USA)


Chronique @ Groaw

12 Novembre 2017

Une voile qui ne dissimule pas tout

« Le temps fait changer, mûrir, oublier et mourir »

Voilà une belle définition de la durée et de la vie. Durant celle-ci, nous apprenons à évoluer, à grandir dans notre tête, à oublier les mauvaises ondes et à vivre dans le Paradis. Mais que serait le temps sans la musique ? Rien qu’un silence infini, un cycle qui se répéterait encore et encore, presque sans fin.

Et en parlant musicalité, celle-ci ressemble à deux gouttes d’eau à l’existence : elle progresse, elle se développe, elle enterre ses prédécesseurs et elle finit par être délaisser avant l’arrivée de ses successeurs.
En quelque sorte, il s’agit d’une famille : on fait naître une idée, on essaye de l’améliorer, on tente de lui faire atteindre les cieux, on la développe sous d’autres formes puis on finit par l’abandonner et la faire disparaitre en mille morceaux. Et les prochains suivront la même méthodologie, le tout sans jamais prendre fin.

Un genre musical qui suit parfaitement ce chemin est le Deathcore. En effet, celui-ci a vu le jour grâce à sa mère, le Heavy Metal mais surtout grâce à son grand frère, le Death Metal. Nous avons observé les beaux jours de ce genre à la fin des années 90, début des années 2000 au moyen de formations tels que Suicide Silence, Whitechapel ou encore Suicide Silence.
Mais depuis trois-quatre ans déjà, le sous-genre du Death perd petit à petit de la vitesse et semble être voué à disparaître étant donné l’apparition de sous-genres inédits, modernes tels que le Neo-Deathcore ou le Metalo-Deathcore (metalcore mélangé à du Death).

Une inimitable illustration serait celle de Veil Of Maya. Effectivement, notre quatuor ricain a de quoi surprendre. Parti d’un Deathcore tout à fait lambda, nos braves Américains y ont ajouté une touche mélodique avec des riffs assez joyeux mais aussi en lui donnant un aspect plus moderne avec du chant clair, omniprésent lors du dernier opus Matriarch en 2015.

C’est deux ans plus tard que les quatre musiciens reviennent avec un nouvel album du nom de False Idol. Nous allons pour une fois survoler la pochette qui est tout simplement immonde et sans réelle recherche ou tout du moins ce qui pourrait s’en apparenter.
C’est d’ailleurs, et de très loin le pire artwork que l’on ait pu voir du groupe ce qui donne malheureusement un apriori plutôt négatif sur l’ensemble des compositions. Car on pourrait en effet se demander si la pochette est du même acabit que les treize chansons présentes sur l’œuvre musicale.

Et la réponse est en demi-teinte car en effet, certaines compositions se montrent être dénuées de passion et d’approfondissement artistique comme pour Overthrow, qui est une pâle copie de Mikasa en beaucoup moins bon. Certes, le travail vocal est irréprochable mais l’instrumental est plutôt ennuyant sauf peut-être les vingt dernières secondes qui viennent rehausser le piètre niveau de l’ensemble.
En revanche, d’autres mélodies pourraient être qualifiées comme étant surprenantes et très agréables. C’est le cas de Graymail (qui, soit-dit en passant est sans aucun doute le meilleur morceau de l’album) et ses côtés djent omniprésents qui vous feront sans aucun doute penser à Clockworks de Meshuggah avec des riffs guitare/basse très déformés et un magnifique, que dire, somptueux breakdown à la toute fin qui vient donner à ce morceau une certaine lourdeur.

En parlant de djent, c’est lui qui vient apporter « fraîcheur » et « nouveauté » dans cet opus. Les deux termes ont été placés entre guillemets car ils étaient déjà présents sur quelques morceaux (Subject Zero pour n’en citer qu’un).
Autre changement (plus une présence majeur qu’une réelle innovation) : la présence de chant clair. Nous en avions déjà sur Matriarch mais par petits morceaux qui se limitaient aux refrains. Dans le cas de False Idol, il est nettement plus marqué : Citadel illustre incontestablement ce propos car hormis quelques passages hurlé/growlé, l’ensemble est entièrement « clair ». VOM garde tout de même ses anciennes racines sur certaines pièces : Fracture en est un parfait exemple puisque l’on retrouve une certaine violence, une indéniable technicité et une exécution vocale remarquable.

Alors, que dire de ce nouvel opus ? Au final, nous sommes dans l’ensemble satisfait du résultat procuré par les Américains : le tout s’écoute sans trop de difficulté. Les côtés Djent et le chant growlé de Lucas sont toujours un réel plaisir.
Malheureusement, la qualité des morceaux est indéniablement déséquilibrée et nous avons parfois du mal à comprendre comment des chansons tels que Doublespeak ou Overthrow se retrouvent dans cet album. Autre défaut : la trop grande présence de chant clair qui effectue la plupart du temps une inévitable cassure dans notre écoute.

False Idol est donc un album mi-figue, mi-raisin dont on essayera de retenir que le bon. En espérant avoir un résultat plus convaincant lors de la prochaine sortie ...

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