Exterminator

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15/20
Nom du groupe Night Viper
Nom de l'album Exterminator
Type Album
Date de parution 20 Octobre 2017
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album11

Tracklist

1.
 No Escape
 03:51
2.
 Summon the Dead
 02:57
3.
 Never Win
 04:10
4.
 Exterminator
 03:46
5.
 On the Run
 05:52
6.
 Ashes
 04:45
7.
 Going Down
 01:41
8.
 Lady Bad Luck
 04:11
9.
 Revenge
 03:47
10.
 All That Remains
 06:55

Durée totale : 41:55

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Night Viper


Chronique @ dark_omens

14 Septembre 2017

Un cœur qui bat...

Ami lecteur, si tu le veux bien, étant donné que le hasard aura voulu que je reçoive ces deux disques au même moment, adonnons nous à un petit jeu de comparaison entre cet Exterminator des Suédois de Night Viper, et le Fatal Command des Allemands de Panzer. Evidemment, le bon sens ne m'ayant pas abandonné, du moins pas totalement, enfin pas encore, il ne m'aura pas échappé que ces deux productions ne sont pas tout à fait deux faces de la même pièce puisque si le second évolue dans la catégorie de ce Heavy Thrash Mélodique que ne renierait certainement pas le Judas Priest de Painkiller celui qui nous occupe ici appartiendrait plutôt à celle de ce Heavy/Speed Metal traditionnelle avec quelques relents seventies et quelques autres Hard Rock pas désagréables. Il me paraît néanmoins intéressant de faire ce parallèle afin de souligner à quel point, parfois, l'expérience peut ne pas être le gage d'une réussite pleine et entière.

Mais, encore une fois, l'analogie ne vaut que ce qu'elle vaut. Difficile, en effet, de reprocher à une pomme de ne pas être aussi orange qu'une carotte. Aussi comparons ce qui est comparable, à savoir les intentions, les envies, le mixage. Toutes ces choses qui, en somme, sont les petits détails qui peuvent changer du tout au tout un tout.

S'agissant de la production, l'affaire ne souffre d'aucune discussion. L'aspect très compacte, clinique, et presque aseptisé, que revêt l'album des Teutons lui donne ce côté massif avec lequel cet Exterminator ne peut évidemment rivaliser. La puissance de feu est clairement du côté de Schmier et de ses acolytes. Cela étant, contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette différence plaide en faveur des Suédois puisque, ce faisant, son disque acquiert une spontanéité, une authenticité, une patine très organique que n'a pas celui des Saxons. En outre ce traitement sonore très ''brut'' fait excellemment ressortir l'aspect très seventies, et le grain, de cette musique, de ces guitares qui s'alourdissent parfois, subrepticement, d'un certain mysticisme que ne renierait pas Black Sabbath (Ashes par exemple), de ces toms de batterie qui roulent parfois comme il le faisaient autrefois sur les disques de Led Zeppelin ou de Deep Purple (Exterminator ou, par exemple, l'entame de Going Down qui n'est pas sans nous rappeler celle de Speedking) et de ces chants. D'ailleurs, en parlant de chants, notons que ceux de Sofie-Lee Johansson ne versent jamais dans le sensationnalisme mais épousent parfaitement les desseins voulus par ce collectif.

Avec cet Exterminator, pas de faux-pas Pas d'erreurs. Pas d'égarement. Même les intros intimistes acoustiques sont efficaces et servent le propos (comme celle de Never Win ou celle de l'excellent All that Remains avec ces allures très anglaises (Iron Maiden)). Tout comme les refrains d'ailleurs (Lady Bad Luck par exemple).

Pour conclure saluons aussi la qualité des soli de Tom Sutton et d'Emil Ridderstolphe qui, sans jamais déborder du cadre fixé, illuminent magnifiquement ces pistes.

Il y a donc dans ce disque une vérité. La saine pulsation immédiatement perceptible d'un cœur qui bat sous une peau vivante. Et ça, ça change tout. Ca change surtout de ces machines de guerres froides aux armures impénétrables qui tentent inlassablement de nous conquérir par la force et sans, parfois, la subtilité nécessaire et indispensable.

3 Commentaires

6 J'aime

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Y_RPLEUT - 07 Octobre 2017:

APrès avoir écouté le titre du clip mon coeur balançait pour savoir si l'achat est utile ou non. Du coup ça achève de me convaincre on va prendre ça dans le panier

Merci pour la chro

witchfucker - 13 Mars 2018:

Un bon album chroniqué de main de maître par un Darko qui saupoudre délicatement un peu de poésie sur sa conclusion.

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