Extermination Revelry

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17/20
Nom du groupe Drawn And Quartered
Nom de l'album Extermination Revelry
Type Album
Date de parution 14 Octobre 2003
Enregistré à
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album37

Tracklist

1. Embrace of Darkness 04:31
2. Incinerated Faithful 05:56
3. The Ovens Await 05:29
4. Kill for My Master 04:27
5. Necrophile Decapitator 04:25
6. Worshippers of Total Death 07:14
7. Sodomized and Butchered 01:18
8. Under the Chainsaw 03:23
9. Abyss Behind My Gaze 04:33
Bonustrack
10. Show No Mercy 05:00
Total playing time 46:16

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Drawn And Quartered


Chronique @ Behemoth49

21 Octobre 2010
« Le destin est imprévisible». Tout le monde a, je suis persuadé, déjà entendu cette phrase au moins une fois. Que l’on croit ou non au destin ou au hasard, force est de constater que la vie comporte bien des surprises. Vous ne voyez pas le lien de cette courte introduction ? Laisser moi vous éclairer. Cette réflexion colle pourtant parfaitement avec le début de carrière de Drawn and Quartered, formation américaine formée en 1993 à Seattle. Il faut cependant attendre pas moins de six années avant que le combo ne sorte son premier méfait, « To Kill Is Human ». Dans cet opus le groupe proposait un death métal sans grandes ambitions. Pourtant quatre années plus tard Drawn and Quartered revient avec un second opus, « Extermination Revelry », qui sort en Octobre 2003, appuyé par une signature avec le label Moribund Records, avec comme toujours une pochette réalisée par Gabriel T.Byrne.

Et la première chose que l’on se demande est : « Mais est-ce que c’est vraiment le même groupe ? » Et bien oui ! On se demande alors ce qui a changé dans le groupe. Au sein des membres pas grand chose, puisque seul le batteur Matt Cason à laissé sa place à Dario J.Derna. Cependant niveau musique, l’écart est gigantesque. Je m’explique.

Attention quand je parle d’un grand écart au niveau musical, je ne parle pas d’un changement au niveau des fondements du style de Drawn and Quartered, déjà présents sur « To Kill Is Human ». En effet on garde les thèmes des paroles, toujours aussi gores et blasphématoires, la voix puissante et growlée ressemblant fortement à Ross Dolan (Immolation) de Herb Burke. Cependant les similitudes s’arrêtent là. Ce qui frappe d’entrée, c’est la différence entre la qualité et la richesse des compositions entre celles de « To Kill Is Human » et celles de cet « Extermination Revelry ». Tout d’abord les titres sont plus longs, hormis « Sodomized and Butchered ». Cet allongement des morceaux nous permet de nous rendre compte encore plus clairement du talent de K.S. Kuciemba pour l’art du riff, qu’ils soient lourds ou tranchants. Le guitariste use et abuse allègrement de mélodies sublimant les titres en leur donnant une atmosphère sombre et lugubre comme par exemple sur « The Ovens Await ». Et pour rester dans le domaine de la six corde, notons également la présence de nombreux solis, tous plus réussis les uns que les autres, comme par exemple sur « Incinerated Faithful ».

Dario J. Derna, le matraqueur de fûts, n’est également pas en reste. En effet les blasts sont largement utilisés dans cet opus, à l’image d’un morceau comme « Under the Chainsaw » pour un rendu brutal, proche d’une apocalypse sonore.
Si la brutalité est l’un des points marquants de cet opus, l’autre ne peut être que l’atmosphère si sombre et blasphématoire qui se dégage de la galette. En effet Drawn and Quartered parvient à faire entrer l’auditeur dans une ambiance noire et funeste. Le meilleur exemple est à mon goût le titre « Worshippers of Total Death ». Cette caractéristique est d’ailleurs l’un des points sur lesquels les détracteurs de Drawn and Quartered appuient puisque l’influence d’Immolation et d’Incantation est plus que percevable.
Au niveau de la production, on ne peut réellement rien lui reproché, étant donné que la totalité des instruments sont mis en valeur sans qu’un ne prenne trop de place par rapports aux autres.

Il semblerait donc que tous les ingrédients soient réunis pour que nous ayons là un excellent album de death métal, qui pourrait même bénéficié du statut de référence du genre. Mais comme je l’ai écrit en introduction, le destin est imprévisible et malgré un opus d’une telle qualité Drawn and Quartered ne parviendra jamais réellement à percé, restant trop dans l’ombre des maîtres en la matière Immolation et Incantation. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir pondu un excellent album … Un excellent album mais que dis-je ? Quatre excellents albums plus précisément car oui Mesdames et Messieurs les trois successeurs de « Extermination Revelry » sont à mon humble avis tout aussi bons. Alors qu’attendez vous pour descendre en enfer et vous prendre une bonne claque ? Vous n’en sortirez pas indemne, incontestablement …

15/20

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