Exorkizein

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16/20
Nom du groupe Possession (BEL)
Nom de l'album Exorkizein
Type Album
Date de parution 07 Avril 2017
Style MusicalBlack Death
Membres possèdant cet album11

Tracklist

1.
 Intro
 02:17
2.
 Sacerdotium
 05:34
3.
 Infestation - Manifestation - Possession
 05:30
4.
 Beast of Prey
 03:46
5.
 In Vain
 06:31
6.
 Take the Oath
 05:24
7.
 Preacher's Death
 07:49

Durée totale : 36:51

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Possession (BEL)

  • Intro | Invictus Productions
  • Sacerdotium | Invictus Productions
  • Infestation - Manifestation | Invictus Productions
  • Beast of Prey | Invictus Productions
  • In Vain | Invictus Productions
  • Take the Oath | Invictus Productions
  • Preacher


  • Chronique @ Ghul

    04 Août 2017

    ...POSSESSION continue à ne pas faire dans la dentelle !

    C'est en l'an de grâce 2012 que Possession, groupe récent de Black Death belge, se forme. Et en l'espace de deux minis, Anneliese et 1585-1646, les hordes d'adorateurs de tout ce qui est Black Bestial commenceront à crier le nom de ce groupe belge originaire de Bruxelles. Grâce à seulement deux minis, Possession sera ainsi canonisé en tant que formation actuelle de Black Death des plus furibondes. Et suite à la sortie du mini 1585-1646, Possession décidera qu'il est enfin temps de sortir un véritable premier album. Et ce sera chose faite cette année 2017 avec Exorkizein.

    Suivant les histoires tragiques liées à l’Église de Rome comme sur Anneliese, parlant d'une jeune fille qu'on aurait cherché à exorciser jusqu'à la mort par la déshydratation, ou sur 1585-1646 parlant d'une autre femme cette fois-ci accusée de sorcellerie du temps de l'inquisition, cette fois-ci, la trame diffère quelque peu. Nous restons dans une histoire proche de l'exorcisme et de l’Église Catholique. Mais cette fois-ci, nous allons suivre ensemble la vie et l’œuvre d'un des derniers exorcistes de Rome mort l'année passé, Gabriele Amorth. Ce dernier aura, durant sa vie, cherché à lutter contre le Mal, le satanisme et les démons en se faisant exorciste du Vatican. Et, morceau après morceau, nous suivrons son histoire personnelle ainsi que son combat. De plus, la pochette d'Exorkizein nous montre la cathédrale de Bruxelles, la ville d'où vient le groupe. Le ton est ainsi donné.

    Et l'album commence sur une intro purement ambiante sur laquelle on entend quelqu'un marcher sûrement. Par la suite, des cris de femme se font entendre sur fond d'orgue d'église. Le combat entre la Religion et le Diable peut ainsi commencer. Et ce combat sera sans pitié.

    Le Diable n'est pas une création de Dieu, mais bien de l'Homme. Et le Diable a peur de n'importe-quel être humain, du moment que celui-ci reste auprès de la Grâce du Seigneur. Et ces deux choses, c'est ce que pensait Gabriele Amorth. Le combat commence réellement sur "Sacerdotium", suivit par "Infestation – Manifestation – Possession" et enfin "Beast of Prey". Ces trois premiers titres, loin de nous inviter à l'apaisement, nous incitent à bien choisir notre camp pour mener une guerre sans fin entre le bien et le mal. Sur ces trois titres, le ton général de l'album sera donné. La batterie tapageuse mène un rythme effréné. La basse gronde, solennelle et colérique. Les guitares sortent des riffs ajoutant fortement au côté solennel de la basse. Et le chant se montre haineux à souhait. Possession s'influence des groupes sud-américains de Black Primitifs comme VULCANO, HOLCAUSTO ou SARCOFAGO mais également des groupes de Death suédois comme ENTOMBED, GRAVE ou DISMEMBER. A ces influences oldschool, Possession donne un son purement moderne afin de faire rentrer ses compositions dans l'ère du temps. Je rajouterai également une mention honorable à ces bruits de tocsins apparaissant un peu partout sur l'album aux moments les plus propices.

    Pareil, tout particulièrement, pour le titre "Infestation – Manifestation – Possession". Débutant très vite sur un riff suivit par une batterie en blast, les coups de tocsins et les sonorités du clavier viendront rajouter à la folie furieuse du début du morceau. Mais "Infestation – Manifestation – Possession", c'est également des passages plus lents, des breaks arrivant afin de mieux nous briser notre nuque déjà bien endolorie. Cet agréable morceau se trouve ainsi être riche en rebondissements, comme les autres titres de l'album d'ailleurs. C'est surtout qu'ici, l'osmose est encore meilleure.

    Ce qui est également bon à noter, c'est la présence de cris lointains, comme des hurlements de désespoirs. Mais c'est la seule marque d'originalité chez Possession par rapport à leurs premiers minis. Sinon, aucune innovation ne peut être notée. Ce qu'on entend a déjà été fait. Mais ici, le tout est suffisamment bien exécuté pour être pardonné, ce qui nous donne un album réjouissant à écouter.

    Changeant complètement de rythme, "In Vain" ralentit complètement pour nous offrir un mid-tempo à l'atmosphère extrêmement prenante. Et ce titre est l'un des meilleurs de l'album. Débutant sur le sample de quelqu'un expliquant que le Diable existe bel et bien, malgré l'évolution actuelle des sciences, la suite sera mémorable. Et si je dis ça, ce n'est pas pour rien. Mention spéciale aux claviers sur le deuxième riff auquel la batterie est presque absente. Le désespoir de l'exorciste pointe le bout de son nez, et ce dernier commence à se rendre compte qu'il a mené une bonne partie de sa vie à combattre les démons vainement.

    A la fin de l'album, suite à un autre titre rapide, vous aurez droit à un final dans le même état d'esprit qu'"In Vain". "Preacher's Death" démarrera toutefois sur un rythme rapide. L'exorciste arrive à la fin de sa vie et doit bientôt rendre l'âme. Désormais dérangé par des visions démoniaques, il aura tellement consacré sa vie à la lutte contre les démons que ça lui aura tourmenté l'esprit. Ainsi, notre exorciste se demande si il aura seulement accès au paradis dans l'au-delà. Sur le morceau en lui-même, on a notamment à nouveau droit aux cris lointains. Mais cette fois-ci, ces cris se métamorphosent en chant clair. Et c'est du meilleur effet. Pour une fin d'album, "Preacher's Death" termine ce dernier en beauté.

    Encore une fois avec cet album, nous n'avons droit à rien de bien original. Mais les compositions de Possession sont tellement de qualité que c'en est excusable. Vous regrettez la fin des années 80, la grande et glorieuse époque du Black sud-américain de la Première Vague Historique ? Vous appréciez également le Death Suédois du début des années 90 ? Et, par-dessus tout, vous adhérez à toute la mouvance du Black Bestial ? Alors, à toutes ses hordes d'adorateurs de ces styles radicaux du Metal, je vous invite à vous pencher au premier album de Possession. Exorkizein représente ce que vous recherchez dans la musique.

    Entre ses influences et son style plus moderne pour mieux défoncer des mâchoires, Possession continue à ne pas faire dans la dentelle !

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