Epitaph

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18/20
Nom du groupe Necrophagist
Nom de l'album Epitaph
Type Album
Date de parution 03 Août 2004
Enregistré à Iguana Studios
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album351

Tracklist

1.
 Stabwound
Ecouter02:48
2.
 The Stillborn One
Ecouter04:24
3.
 Ignominious and Pale
Ecouter04:01
4.
 Diminished to B
Ecouter04:59
5.
 Epitaph
Ecouter04:15
6.
 Only Ash Remains
Ecouter04:11
7.
 Seven
Ecouter03:42
8.
 Symbiotic in Theory
Ecouter04:36

Durée totale : 32:56

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Necrophagist



Chronique @ Fabien

15 Fevrier 2008
Onset of Putrefaction, premier album de Necrophagist entièrement composé et interprété par Muhammed Suicmez, a lancé sur les rails l’une des formations de brutaldeath européennes parmi les plus prometteuses et les plus douées de sa génération, mariant la brutalité du genre avec une technicité et un sens de la musicalité imparable, jusqu'à toucher la magie du bout des doigts lors des multiples soli de Muhammed Suicmez. Le leader revient ainsi en 2004 avec un line-up au complet, s’entourant de musiciens particulièrement talentueux, et décrochant un contrat inévitable avec la célèbre écurie Relapse, qui réedite son premier album, réarrangé pour l'occasion. Le quatuor germanique rentre ainsi en studio pour ses nouvelles sessions d’enregistrement, supervisées en personne par Suicmez, débouchant sur la sortie d’Epitaph, en août de cette même année.

Dès l’excellent Stabwound, la machine Necrophagist se met en place, imposant la perfection du couple rythmique d’Hannes Grossmann et de Stefan Fimmers, servant les guitares rapides et précises du duo à quatre mains, Christian Muenzner et Muhammed Suicmez, qui enchevêtrent leurs riffs avec une aisance et une dextérité désarmantes. Les vocaux de Suicmez renforcent alors la brutalité de l’opus, grâce à un guttural d’une profondeur et d’une pureté remarquables.

L’immense talent de Necrophagist lui autorise en outre tous les plans possibles et imaginables, surprenant à chaque instant par la richesse des notes de son répertoire. Se dotant parallèlement d'un immense batteur, le groupe transcende littéralement son art en multipliant les soli de basse et de guitares, se livrant à des duels d’une splendeur éclatante. L'auditeur reste bouche bée devant tant de maîtrise, à l’image des incroyables Stillborn One ou Only Ash Remains, pour ne pas citer tous les titres de l'album.

Rien, non décidément rien ne vient entacher l’épaisseur et la richesse d'Epitaph, magnifié par l’intelligence de ses paroles, la sobriété de ses interprètes, la clarté de son enregistrement, et toute la musicalité qui se dégage. L'album confirme ainsi l’énorme potentiel de Muhammed Suicmez et la forte identité de Necrophagist, rejoignant Spawn Of Possession parmi les formations brutales les plus intéressantes et techniques, et s'imposant sans conteste parmi les maîtres du deathmetal actuel.

Fabien.

11 Commentaires

29 J'aime

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Silent_Flight - 25 Novembre 2010: Toujours aussi génial, une pure tuerie inlassable.
Spirit_Of_Deathiny - 06 Mai 2011: Merci pour la chronique de cet album E-X-C-E-L-L-E-N-T. Je suis en effet resté bouche bée devant cette technicité. Les guitaristes, la voix, tout est parfait!
Je m'inquiète cependant quant au successeur, le groupe a été dissout ou quoi? Quelqu'un pourrait m'éclairer car ça fait quand même 7 ans qu'ils n'ont rien sortit...
 
Klice - 27 Mars 2015: Ca fait 11 ans désormais ! Je pense qu'il faut bien se faire une raison...
JudasExodus99 - 05 Novembre 2019:

Un 19 pour moi ! Chef d'oeuvre

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Commentaire @ Growi

13 Avril 2009
Pour commencer cette chronique, je vais un peu raconter mon parcours vis à vis de ce groupe, histoire d'illustrer les choses. La 1ere fois que j'ai écouté du Necrophagist, c'était sur la compile du H.S. Hard'N'heavy Fury Fest 2004, où le groupe était passé, avec, il me semble, Mutilate The Stillborn ... Bref, le déluge de notes m'avait copieusement fait chier, et je zappait le tout avec allégresse ... Un peu plus tard, je rencontre un mexicain, puis on devient pote et tout le bordel, puis on en vient à Necrophagist... Moi, resté sur mes impressions vieille de 3-4 ans, je me dis que c'est de la merde... Mais paf, je réécoute, pour la forme, et je kiffe ... enfin, quelques temps plus tard.

Tout ce laïus à la con pour dire que Necrophagist n'officie pas exactement de le easy-listening. Au menu donc, un allemand, totalement pro dans son domaine, la guitare, dirigeant avec maestria un line up plus ou moins changeant. Ainsi, on se retrouve avec une galette bourrée ras la gueule de solo néo-classique, véritable marque de fabrique de Necrophagist, qui auraient aussi bien pu se retrouver nuls à chier dans n'importe quel autre groupe. Pourquoi ca marche si bien ? Bah parce que toute la musique est véritablement technique, pas juste histoire de dire "Venez les mecs, on va foutre un truc vachement ouf au début et après on fait de la branlette" comme les mecs de Domination Through Impurity. Aussi, les grattes se contentent pas de faire vroum vroum, puis point barre, loin de là, on à le droit à des contretemps en folie, qui font qu'on ne parvient pas forcément à garder le tempo (en fait, on le perd même totalement), des harmonies pas dégueulasses pour un rond, un petit passage mélodique (promis, écoutez la chanson Epitaph), des passages plus mid space (The Stillborn one).

La basse est servie à merveille, le son étant chaleureux à l'américaine, mais pas étouffant afin de ne pas nuire à la consistance de la musique, bien audible comme il se doit, balancant en temps voulu un bon gros solo en taping (l'intro de Only Ash Remains est tout simplement incroyable) quand elle ne colle pas comme une ombre le rythme démenciel imposé par les grattes. Le jeu du batteur est comme il se doit, brutal, rapide, mais pas non plus bourrin, n'abusant pas forcément des bonnes choses que sont la double pédale légerement triguée et la caisse claire martelée.Vocalement, c'est pas spécialement varié, mais le chant est tellement profond est caverneux qu'on ne s'en lasse pas. pour le situer, ca se rapproche un peu de celui de Akerfeldt, mais avec le grui-grui en moins dans la gorge, mais tout comme le précédent, parfaitement compréhensible.

Cependant, malgré l'avalanche d'adjectifs appréciateurs, on ne verse pas dans la surenchère, le tout reste cohérent, et non pas, comme on pourrait le reprocher à un Spawn Of Possession par exemple, dans l'assemblage foutraque et démonstratif des riffs les plus techniques qu'ils ont pu trouver. Avant d'être technique, cela reste bien du death métal !


2 Commentaires

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Scoss - 11 Novembre 2010: Le morceau sur le Hard N'Heavy c'est Diminished To Be et c'est peut être l'un des moins démonstratifs de l'album ;)
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