Epilogue

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17/20
Nom du groupe To The Grave
Nom de l'album Epilogue
Type Album
Date de parution 16 Avril 2021
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1.
 Holocaustralia (ft. Nic Webb)
 03:41
2.
 Ecocide (ft. Jerry Chard)
 03:42
3.
 Pest Control (ft. Daniel Macdonald)
 04:27
4.
 Hell Hole (ft. Nick Adams)
 02:46
5.
 Slaughter Forever (ft. Blake Curby)
 03:17
6.
 Gristle Blower
 02:32
7.
 The Devil in Sheepskin (ft. Bailey Schembri)
 04:01
8.
 Wastage (ft. Taylor Barber)
 03:55
9.
 Skin Like Pigs (ft. Rheese Peters)
 03:58
10.
 Lips & Assholes
 03:34
11.
 Seven Billion Reasons Why (ft. Alex Hill)
 03:51
12.
 Hear Evil, See Evil (The Haunting of 2624 Dog Trap Rd.)
 01:37
13.
 Miserable Summer
 05:02
14.
 (•REC)
 02:43
15.
 Terrorist Threat
 02:52
16.
 Kill Shelter
 03:02
17.
 Death by a Thousand Cuts
 02:48
18.
 Recoil in Horror (活き締め)
 02:13
19.
 The Ghost of You (My Chemical Romance Cover)
 03:27

Durée totale : 01:03:28

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To The Grave


Chronique @ Groaw

29 Avril 2021

Epilogue est une œuvre finale solide mais …

Omniprésent en ce moment sur la scène (brutal) death(core) avec de nombreuses sorties depuis ce début d’année telles que Korpse, Ingested, Humanity’s Last Breath ou encore Bonecarver, la maison de disques Unique Leader Records tourne à plein régime. Et ce n’est qu’un début pour ce label qui s’approche du quart de siècle d’existence. En effet, le label discographique prévoit d’autres sorties d’ici les prochains mois et même sur les futures semaines. Parmi ces quelques noms, nous pouvons citer Alustrium, Distant, Osiah ou le très prometteur Mental Cruelty.

C’est sous cette marque qu’est paru en milieu de mois l’album Epilogue du groupe de deathcore To The Grave. Il y a de cela cinq ans, rien ne laissait présager un retour de nos musiciens. Suite à la publication d’un premier EP Lest Ye Be Judged en 2013, suivi de leur première toile, Expect Resistance en 2014, et d’un deuxième EP No Lives Matter en 2016, le quintet australien décide finalement de se séparer. Le divorce durera environ deux ans avant que les Australiens annonce leur reformation. Dans la foulée, la formation édite son second opus Global Warning en 2019, une réalisation qui permettra de relancer notre quintet.
Pour ce troisième disque, toute la partie technique dont la production, l’enregistrement ou encore le mixage sont signés Tom Cadden, qui était déjà aux commandes sur ces aspects lors de la précédente parution.

Epilogue contient les onze morceaux présents sur Global Warning ainsi que huit morceaux inédits. Parmi ces nouvelles compositions, une seule n’a pas été jouée en compagnie de l’ancien bassiste du groupe, Joshua Booth, mort prématurément à l’âge de 23 ans : il s’agit de Miserable Summer. Le titre lui rend d’ailleurs hommage, un honneur aussi virulent que touchant. Morceau le plus long de l’opus, celui-ci peut se vanter d’une palette vocale impressionnante, d’un chant guttural extrêmement précis et grave à un screaming grinçant et strident, en passant par des pigs squeals. Le travail instrumental est très soigné et le mixage des percussions, qui demeure le principal défaut de bon nombre de formations de deathcore, est agréable. La mise en avant des basses est quant à elle juste et robuste.

[•REC] nous attire de par son jeu de guitares dissonantes mais aussi par son background musical effrayant. L’ambiance s’inspire beaucoup du groupe Tony Danza Tapdance Extravaganza et le breakdown, bien que prévisible, préserve la discordance et contribue à cet atmosphère si pesante. Une nouvelle fois, Dane Evans fait parler sa maitrise vocale et son impressionnante étendue.
Kill Shelter retient notre attention par un message fort, celui de la maltraitance animale. De même, son intro montre un visage un peu plus expérimental de la part de notre quintet australien et signe des faux-airs de répit. Certaines lignes de la chanson sont plus rappées, tout en étant screamées par notre vocaliste, ce qui démontre à nouveau son aisance et sa technique.

Néanmoins, Epilogue possède deux principaux défauts. Le premier réside forcément sur les compositions en elles-mêmes. Avec seulement huit nouvelles œuvres sur les dix-neuf de l’album, difficile véritablement de considérer cette troisième toile comme surprenante, l’apport des précédents travaux n’y étant pas justifié. Le second problème qui se fait durement ressentir se situe sur la durée. Avec plus d’une heure d’écoute et avec quelques titres, comme par exemple Hear Evil, See Evil (The Haunting of 2624 Dog Trap Rd.), le morceau le plus court qui se présente plus comme du remplissage que par une chanson à part entière, on perd le fil de l’écoute.
Même si certaines mélodies viendront quelque peu gommer ces maladresses, à l’instar de l’étonnante, presque mélodique reprise de My Chemical Romance The Ghost Of You, l’impression de longueur persiste.

Epilogue est loin d’être inintéressant. Bien au contraire, To The Grave excelle dans son style. Les morceaux pris indépendamment montrent clairement l’ambition du quintet australien ainsi que son gain en technicité et en maturité. Cependant, n’assurer que huit nouveautés sur un ensemble de dix-neuf récitatifs et produire plus d’une heure de musique malveillante et frénétique sans interruption sont sans nul doute les deux plus grosses erreurs de nos Australiens. Rien n’est gravé dans la roche mais le groupe doit sérieusement songer à privilégier la qualité à la quantité.

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