Engines of Creation

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16/20
Nom du groupe Clawerfield
Nom de l'album Engines of Creation
Type EP
Date de parution 08 Août 2014
Style MusicalCyber Metal
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1. Nautilus
2. Emotion Zero
3. Halo
4. Redemption (Drop RMX)
5. Engines of Creation
6. Symbiosis

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Clawerfield


Chronique @ Matai

14 Septembre 2014

Féroce, futuriste, précis, prenant et puissant

L’an dernier, au mois d’avril, Clawerfield débarquait comme un boulet de canon avec un premier album puissant et meurtrier nommé « Circular Line », et se plaçait d’emblée de jeu parmi les grosses figures du cyber metal suisse. Il faut dire que ces musiciens d’expérience avaient mis la barre haute avec des compositions aiguisées et méticuleusement travaillées. Ils reviennent cet été avec un membre en moins (le chanteur Patrick Schmid, le bassiste prenant le relai) et un nouvel EP intitulé « Engines of Creation ».

Que ceux qui sont dégoutés des séparations de Sybreed et de Breach The Void se rassurent, Clawerfield est en passe de devenir le groupe de cyber qui cartonne en Suisse et dans toute l’Europe. De nouveau auto-produit, il ne jouit pas d’une énorme distribution et d’une grande renommée mais c’est petit à petit qu’il s’impose, et ce n’est pas un mal, bien au contraire. Avec « Engines of Creation », les Suisses montrent qu’ils ont bel er bien un style et que celui-ci est en constante évolution. Ils ne restent pas sur leurs acquis puisqu’ils nous proposent 6 titres variés et mécaniques embarqués par un cyber metal avec du groove, de la polyrythmie, et pas mal d’atmosphères.

De nouveau mixé et masterisé par Drop (Sybreed) aux Downtone Studios, l’album démarre les hostilités avec « Nautilus » qui nous en met plein les oreilles en termes de guitares tranchantes, de rythmes mécaniques et de bidouilles cybernétiques futuristes. La mélodie est particulièrement bien choisie et nous laisse entrevoir que du bon quant à la suite de l’EP. Pas déçu, les pépites qui arrivent nous transportent dans un monde déshumanisé, ne serait-ce qu’avec « Emotion Zero » et cette voix robotique vide d’émotions ou « Halo » avec son féroce riffing.

Clawerfield marche sur les pas de Sybreed et fait malgré tout des traces, comme sur le titre éponyme « Engines of Creation » qui mélange voix criées, voix claires, gros riffs et passages plus calmes, sans oublier quelques soli qui viennent apporter un peu de technique. Pareil pour « Symbiosis » qui défonce tout sur son passage. Rien à dire, ces Suisses là font vraiment dans le top.

« Engines of Creation » est un EP brute de décoffrage à l’image de son prédécesseur. Féroce, futuriste, précis, prenant et puissant, il montre une nouvelle fois un groupe ayant de la ressource et sachant maîtriser ses instruments, qu’ils soient physiques ou assistés par ordinateur. Claque.

2 Commentaires

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cahan - 18 Septembre 2014: Bon, sinon en dehors du coup de gueule, je connais Sybreed depuis 2-3 ans et je ne manquerai pas de découvrir, ces petits Suisses. ^_^.
Matai - 18 Septembre 2014: C'était juste un troll frustré qui ne passe plus les portes. Pas d'inquiétude ;) Ces ptits Suisses sont très bons, pas mal de pèche et de fraicheur. Si tu aimes Sybreed, tu devrais normalement apprécier ;)
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Commentaire @ Insmomnium

25 Septembre 2014

Clawerfield nous livre des compositions personnelles

Qui dit que deux mondes tels que le Metal et l’électronique ne peuvent se rejoindre en ne formant qu’une œuvre, homogénéisée par ce même contraste ? Que modernité ne peut rimer avec tradition ? Il faut explorer les chemins et les ponts galactiques tendus entre les différents univers, découvrir le "futurisme" et s’envoler pour des voyages atmosphériques, et enfin se plonger dans ce qui ouvre les portes de ces univers : le Cyber-Metal.

Si ce n’est pas encore fait, commencez donc votre exploration par ce que nous propose Clawerfield. Encore une fois, tout le paradoxe de ce genre est montré rien que dans le titre de l’EP : "Engines of Creation". Une ironie noire et glaciale de la part des Suisses, sur un artwork on ne peut plus sobre. Les codes du Cyber-Metal sont respectés grâce à cette machine de destruction, et la musique du groupe est froide, destructrice et atmosphérique (remarquez que la machine semble planer dans les airs). Ainsi, l’album commence par un simple souffle faisant penser aux vents froids du nord, auquel s’ajoutent quelques touches synthétiques et technologiques, avant un riff destructeur envoyant valser ce semblant de calme. Guitares et claviers se taillent la part du lion lors de cette courte intro.

Cette dualité se retrouvera durant tout l’album, à laquelle viendra s’ajouter un synthétiseur donnant une dimension plus aérienne aux compositions (Emotion Zero, Halo). Le tempo des compositions est très variable. Alternant entre rapide lors des riffs et du chant growlé principalement, et plus lent lors des passages plus atmosphériques, des soli et des chants clairs ou synthétiques. Une richesse musicale qui ne déplaira pas aux amateurs de Tyrant of Death et leur excellent Nuclear Nanoscond. Et si l’emprise de l’électro peut paraître dominante, la tradition est respectés par des riffs pouvant rappeler un Death Mélodique, et un certains Sybreed (suisses eux aussi). La diversité de cet EP se retrouve également dans les différentes voix growlées, hurlées, claires et parfois synthétiques, qui se superposent et évitent les schémas vocaux prédéfinis.

Tout en se démarquant des mentors du genre tels que Illidiance ou encore Herrschaft, Clawerfield nous livre donc des compositions personnelles qui respectent les codes du genre en enrichissant encore la scène musicale Suisse. Gardant la part belle à une ambiance futuriste et synthétique, nos compères parviennent tout de même à ne pas sombrer dans le trop-plein de l’électro. A noter toutefois un remix de Redemption, délaissant au passage la lourdeur de l’original. Clawerfield parvient donc à confirmer leurs très bons débuts, après un Circular Line déjà prometteur.

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