Liste des groupes Death Metal Houwitser Embrace Damnation

Après un premier album de Death brut de décoffrage, les hollandais récidivent avec Embrace Damnation (2000) toujours chez Displeased Records. On notera au poste de chanteur le remplacement de Mike (ex Sinister) par Arjaan Kampman.

Sur Death… But Not Buried leur premier méfait, l’accent était mis sur les armes à feu et l’imagerie guerrière, sur ce second disque Houwitser a davantage mis en valeur le côté gore (Vile Amputation), avec en particulier une pochette digne de Cannibal Corpse. Mais ce sera bien là le seul changement notable, pour le reste Houwitser ne fait toujours pas dans la dentelle et se contente d’envoyer la purée.

D’ailleurs dès le premier accord de Feeding Of Fools on pourrait croire qu’il s’agit d’un morceau tiré de Death… But Not Buried. Le son est en revanche un poil plus net, l’attaque des guitares se fait ainsi plus tranchante et les compositions sont entrecoupées de samples de films d’horreur.

Pour le reste nous sommes toujours dans un style « Sinister like » en plus monolithique : rien de nouveau sous le soleil. On retrouve toujours quelques bons missiles comme Embrace Damnation et ses riffs alambiqués, le furieux Stabbing Overdose ou Leeches Come, lourd et entraînant. Cependant les plans qui reviennent sont toujours un peu les même et on se perd un peu au milieu des chansons sans véritablement les différencier, non que Embrace Damnation soit mauvais, mais était-ce vraiment utile de faire un Death… But Not Buried bis ?

On notera au passage sur le picture-disc un titre caché digne de leur sans de l’humour, j’ignore si ce titre est aussi sur la version CD mais il m’a fait mourir de rire. Pour en savoir plus il faudra l’acheter (smiley en forme de diable).

Toujours est-il que dans la lignée du premier album, Houwitser pousse même le vice à remettre une chanson longue, fort sympathique au passage, en guise de dernier titre. Pendant que Morbid Angel, Nile et Cryptopsy portent le Death à un niveau jamais atteint en ce début du millénaire, Houwitser se contente d’en reprendre (d’honnête façon tout de même) des vieilles formules sans chercher plus loin. A vous de juger si cela suffit ou non.

BG