Houwitser est mis sur pieds en 1996 par Mike Van Mastrigt et Aad Kloosterwaard, respectivement ex chanteur et batteur de
Sinister, Michel (guitare) et Theo (basse) complétant le line-up. Vous vous doutez bien qu’avec de tels personnages ça ne donne pas dans la dentelle,
Houwitser propose en effet un Death lourd et sans concession.
Enregistré au QSA studio par Vincent Dijkers, Death… But Not Buried (2008) sorti chez Displeased Records (Crypstopsy,
Altar,…) dispose d’un son bien gras collant au mieux au Death brutal et minimaliste des hollandais, même si un peu plus de clarté n’aurait pas nui. Mike s’est aussi chargé de l’artwork, le moins que l’ont puisse dire c’est que celui-ci est basé sur la guerre, tant dans les paroles (Terror
Legion,
War,
Blood And Honey) que dans les illustrations avec flingues, cartouchières, cagoules et autres chars d’assaut. Ces messieurs montrent également l’attachement à leur pays avec ce drapeau hollandais en guise de pochette d’album.
Houwitser est incontestablement influencé par les maîtres du Death batave
Sinister et la voix terrible de Mike grogneur sur les trois premiers albums n’est pas seule responsable, on retrouve régulièrement cette alternance de riffs lourds et de blasts, ainsi que quelques breaks ravageurs. Le quatuor ne se pose pas de questions et ne s’embarrasse surtout pas de fioritures, les morceaux de Death… But Not Buried sont bruts de décoffrage et sont cantonnés autour des deux minutes, donnant l’impression d’avoir à faire à un
Sinister Monolithique. Certaines d’entre elles sont d’ailleurs particulièrement efficaces : Raveshing Chaos et sa lourdeur préhistorique ou Terror
Legion et ses riffs décapants rappelant la bonne époque
Diabolical Summoning (
Sinister une fois de plus).
On notera aussi que nos brutes du plat-pays ne manquent pas d’humour, D.P.W. racontant tout simplement leurs soirées alcoolisées… Mais côté musique c’est du sérieux jusqu’à la fin avec I Shape The Suffering, morceau un peu plus long que les autres avec ses 6 minutes mais qui n’est pas plus calme pour autant, une lourdeur extrême y règne avec en particulier une rythmique centrale gargantuesque soutenue par le growl effrayant de Mike.
Sans véritable prétention et un peu trop marqué
Sinister, Death… But Not Buried envoi simplement un Death brutal de bonne facture qui plaira aux amateurs du style. Comme le dit Theo le bassiste : Under the flag of Death
Metal we march.
BG
Comme tu le dit on sait ou il prennent leur source, en l'espèce de Sinister, et bah je dit tant mieux au moins il n'y à pas de mauvaises surprises !
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