Ejected

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16/20
Nom du groupe Deja Vu (GER)
Nom de l'album Ejected
Type Album
Date de parution 30 Avril 2016
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album10

Tracklist

1.
 Hell or High Water
 05:13
2.
 Step into the Water
 03:04
3.
 Inferior
 03:36
4.
 Run for the Light
 03:20
5.
 Rainmaker
 03:40
6.
 Midnight Rider
 03:44
7.
 Unbreaker
 04:06
8.
 Keep Yourself Alive
 04:47
9.
 Made in Hell
 03:32
10.
 Say Your Prayers
 03:52
11.
 Rise from Within
 02:47
12.
 Lethal Heroes
 03:41
13.
 Ruthless
 04:58
14.
 Wild Flower
 03:11

Durée totale : 53:31

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Deja Vu (GER)


Chronique @ dark_omens

05 Juin 2016

Constance et continuité...

Constance et continuité. Voilà deux notions essentielles que les Allemands de Deja Vu appliquent, avec une rigueur et une application qui force le respect, depuis le début du troisième millénaire.

S'agissant déjà d'un Line-up qui n'aura guère évolué depuis cette année 2000 où, après une période difficile où le groupe resta muet, Werner Kerscher et certains de ses petits camarades décidèrent de redonner vie à Deja Vu.

S'agissant ensuite d'une expression artistique qui, elle non plus, n'aura pas beaucoup changé durant cette dernière décennie puisque Deja Vu se sera évertué, avec discernement, à ne pas s'écarter de son Heavy Metal aux accointances évidentes avec celui des Judas Priest, Primal Fear et autres Iron Maiden dans lequel il intègre plus ou moins, et plutôt moins au fil de ces années qui passent, d'éléments de ce Thrash qui l'avait tant inspiré à ses débuts alors qu'il avait été impressionné par les prestations scéniques des Américains d'Overkill.

Nul doute donc qu'il n'allait pas, avec son troisième opus répondant au nom d'Ejected, bouleverser des habitudes aussi séculaires. Ne nous restait plus qu'à vérifier si, par le plus grand des hasards malheureux, le groupe n'avait pas été victime d'une malchance incroyable (comme par exemple un mixage atroce...) ou même d'un coup de folie hautement improbable (cf. les premiers paragraphes de cette chronique). Une formalité en somme.

Et le disque démarre assez brillamment avec un excellent Hell or High Water aux refrains qui, s'ils ne sont sans doute les plus originaux qui soient, sont réussis. Avec des pistes comme Step into the Fire ressurgissent les accents britanniques, Iron Maiden en tête, que les similitudes entre la voix de l'Allemand et celle de Bruce Dickinson soulignent encore davantage. Sur Midnight Riders, sur lequel Stephan Moro nous propose un travail de double grosse-caisse très intéressant dans les chorus, ce sont certaines parties de guitares qui nous rappellent ces influences-là. Tout comme sur Unbreaker où, soit dit en passant, Werner s'illustre particulièrement avec une démonstration aigüe digne des plus grands. Made in Hell lorgne, quant à lui, plutôt du côté de la ville au milles métiers, Birmingham. Et pourtant, malgré ces accents identifiables très présents, sur ces titres-là du moins, ces chansons gardent suffisamment de qualités pour nous séduire.

Un pouvoir convaincant, et charmeur, que possède également un remarquable Rise From Within fiévreux, presque Thrash.

Notons aussi que si ce manifeste est souvent vif et extrêmement dynamique, il sait aussi nous proposer quelques moments Heavy plus apaisés (Say your Prayers, Lethal Heroes...).

Une fois ces constats mis sur la table, que reprocher à ce disque?

Sa durée que d'aucuns pourraient considérer comme trop longue? Difficile cependant de tomber dans cette critique-là dans la mesure où la formation teutonne nous aura tout de même fait patienter 8 ans avant de sortir ce nouveau méfait.

Un certain manque d'audace? Là encore pas évident de s'abandonner à ce genre d'accusation tant cet Ejected est sans aucun doute l'œuvre où le quatuor bavarois aura démontré le plus de caractère et ce même si ces manifestations seront encore timides (Hell or High Water, le véloce Inferior ou encore, par exemple, Rainmaker sont autant de pistes où il parvient à s'éloigner de ses inspirations les plus évidentes).

Il nous aura fallu attendre longtemps avant de pouvoir poser l'oreille sur le successeur de Decibel Disease. Une longue attente qui n'aura pas été vaine puisque si ce nouvel opus ne sera pas tout à fait au niveau de son illustre prédécesseur, il sera suffisamment abouti pour mériter d'être mis à l'honneur comme l'un des excellents disques du moment.

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