Echoes of a Lost Paradise

Liste des groupes Power Metal Stormhammer Echoes of a Lost Paradise
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15/20
Nom du groupe Stormhammer
Nom de l'album Echoes of a Lost Paradise
Type Album
Date de parution 12 Juin 2015
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album8

Tracklist

1.
 Rememberance
 02:02
2.
 Glory Halls of Valhalla
 05:41
3.
 Fast Life
 04:10
4.
 Echoes of a Lost Paradise
 06:07
5.
 Leaving
 06:04
6.
 Bloody Tears
 05:27
7.
 Holy War
 06:35
8.
 Black Clouds
 05:22
9.
 Into Darkest Void
 05:33
10.
 Promises
 04:43
11.
 Stormrider
 06:10
12.
 The Ocean
 004:13

Durée totale : 01:02:07

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Stormhammer


Chronique @ dark_omens

02 Juillet 2015

L'océan est sûrement bien moins bleu ailleurs...

Si autrefois Stormhammer pratiquait un Power Metal assez classique et plutôt empreint de ces sonorités dont l'Italie, et, plus généralement, le vieux continent, sont si friandes, tel n'est plus tout à fait le cas aujourd'hui. Davantage centré sur sa propre culture, il nous propose désormais un art un peu plus âpre, plus Heavy Speed Metal pourrait-on dire, dans lequel il ne sera pas difficile de déceler les ombres des Blind Guardian, Persuader et autres Manticora. Echoes of à Lost Paradise est son cinquième méfait et donne à entendre un ensemble maîtrisé et plutôt plaisant, qui, cependant, manque sacrément d'originalité. Mais n'allons pas trop vite en besogne et accordons à ce disque le bénéfice d'un doute qu'une première écoute succincte aura annihilé.

Après une entame instrumentale un peu longuette, pour ne pas dire ennuyeuse, Glory Halls of Vahalla démarre et confirme cette légère "radicalisation" voulue par ce collectif. Un changement qui sera d'ailleurs grandement mis en exergue par la voix très "allemande" du nouveau vocaliste du quintet munichois, Jürgen Dachl. Au-delà de ce premier titre pas nécessairement passionnant, d'autres s'enchaînent laissant poindre, assez rapidement, ce satané syndrome, que les plus aguerris d'entre-nous connaissent sous le nom de "Le plaisir est là. Les morceaux sont bons. Les musiciens se démènent avec un certain talent (pour ne pas dire un talent certain) et pourtant rien n'est marquant. Rien ne provoque d'enthousiasme démesuré et, au final, lorsque le silence reprend ses droits, tout est oublié". Fast Life, Echoes of a Lost Paradise, Promises ou encore, par exemple, Stormrider sont, en effet, autant de moments agréables sur l'instant (ou autant d'instants agréables sur le moment), mais qui s'étiolent pour ne laisser aucune trace, aucun souvenir, une fois terminés.

Le naufrage paraît donc inéluctable. Sauf que, soudain, de manière presque inopinée, survient le miracle que nul n'attendait plus. Au coeur de cet océan d'un bleu interchangeable, quelques remous viennent enfin secouer le navire. Des vagues salutaires provoquées par quelques voix brusquement plus rugueuses, presque Death, en un Leaving pourtant classique. Le break de Bloody Tears nous offre, lui aussi, quelques frémissements pas inintéressants. Tout comme d'ailleurs l'entame toute en finesse d'Holy War.

Des nuances malheureusement trop rares pour réellement effacer de nos esprits ce sentiment de linéarité et de conservatisme (le mot est lâché) que nous procurent assez souvent cet opus.

Evidemment, mû par un traditionalisme de Panurge, Stormhammer nous sert ici une ballade, Into Darkest Void, répondant parfaitement au cahier des charges puisque ce "joli moment poignant" n'oublie pas de s'orner de quelques relents épiques. Excepté son final sympathique, nous rappelant, subrepticement Wasp et sa Mephisto Waltz (The Headless Children (1989)), cette piste est plutôt dispensable. Non content d'ainsi nous torturer avec une première pénible, le groupe ira même jusqu'à nous en proposer une seconde, The Ocean, du même acabit, pour le même résultat.

Un album plutôt correct et plutôt attachant pour peu que le conformisme et le manque d'imagination ne soient pas rédhibitoires pour l'auditeur qui tentera l'aventure. S'agissant de votre humble serviteur, que pourtant le traditionalisme n'effraie pas, loin s'en faut, il préférera passer son chemin en quête d'océan bien moins bleu et bien plus séduisants.

1 Commentaire

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Steelizer - 23 Fevrier 2017: Au fil des morceaux, j'ai l'impression que l'album ne décolle pas vraiment. Il y a pourtant de bonnes idées, de bons riffs, mais il manque un petit quelque chose qui rendrait l’œuvre plus attachante.
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