Dream and Deliver

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17/20
Nom du groupe Dreamtide
Nom de l'album Dream and Deliver
Type Album
Date de parution 28 Août 2008
Labels AOR Heaven
Style MusicalHard FM
Membres possèdant cet album28

Tracklist

1. A Fools' Crusade
2. I Don't Wanna Wait
3. Same Star
4. Your Beat
5. Dancing When the Night Falls
6. King of Scum
7. Download a Dream
8. Tell Me How It Feels
9. Stronger
10. To Everybody
11. Keep from Falling
12. The Vow
13. Help Me
14. Download a Dream (Reprise)

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Dreamtide


Chronique @ metalpsychokiller

27 Décembre 2008
Dreamtide est un quinton nous venant d’outre Rhin et plus précisément de Hanovre, actif depuis 1990 et ayant déjà délivré deux premiers Cds « Here Comes the Flood » en 2001 et « Dreams for the Daring » en 2003 passés sommes toutes assez inaperçus faute de promotion conséquente. Ce 3ème opus « Dream and Deliver » parait promis quand à lui à un avenir plus que radieux pour diverses raisons dont la priorité marketing que lui offre AOR Heaven en cet été 2008.
Le line up du combo n’a subi pour sa part qu’une seule retouche, mais de taille. En effet, au côté du trident officiant aussi au sein du groupe hard-rock teuton « Fair Warning » ; à savoir C.C. Behrens le batteur, Thorsten Lüderwalt aux claviers et Helge Engelke le gratteux, se trouve toujours le superbe vocaliste Olaf Sonkbeil. Mais Ole Hempelmann (Thunderhead) le bassiste originel a lui levé le camp et son remplaçant n’est autre que … Francis Buchholz, le bassiste historique de Scorpions. Le hasard fait bien les choses pourrait-on penser. Mais en fait point d’histoire de sort et la finalité est beaucoup plus simple et logique puisque Senkbeil et Buchholz ont été membres de la bande d’Uli Jon Roth (encore un Scorpions) pendant plus de deux ans.

Dreamtide délivre un heavy/rock mélodique parfois teinté de prog aux arrangements catchy et aux superbes refrains. Le combo a une propension à exécuter des mélopées musicales de haute tenue, à ciseler des ambiances sur des tempos variés, qui est tout simplement jouissive. La pierre angulaire de cet édifice est la dualité et la complicité entre d’une part, les jeux guitaristiques d’Engelke engendrant de superbes riffs ou des solis, des dégoulinés de manche dignes d’un Randy Rhoads, d’un Yngwie Malmsteen ou d’un Roger Staffelbach. Et d’autre part la voix claire veloutée, chaude de Senkbeil qui use de son timbre jubilatoire sans jamais tomber dans la secte des castras.
En parallèle, les lignes organiques variées, de l’orgue « Hammond Sixties Sound » a des effets symphoniques plus modernes, rajoutent la « touche plus » et un côté emphatique et généreux. Concomitamment, le travail des chœurs, très présents ou en arrière plan, est soigné, et tient parfois presque du Gospel.

On obtient ainsi au final un hard rock mélodique empli de feeling, dont l’originalité et la variation dans les compositions bannissent toutes linéarités. Certaines plages oscillent certes vers Jon Bon Jovi telle « Same Star » ou la semi-ballade « Tell me how il feels », mais l’unicité reste de mise chez Dreamtide. Un « King of Scum » à l’ambiance indienne, un « Dancing when the Night Falls » suintant le Thin Lizzy et qui aurait pu être chanté par Phil Lynott, un heavy rock speedé « A Fools Crusade » ou bien encore « Your Beat » à l’intro chaloupé, aux consonances orientales et à l’ambiance syncopée ; à mon sens le meilleur titre de cette offrande.

Ce panel de créativité, de professionnalisme (on a affaire ici à des musicos ayant déjà roulé leurs bosses, doux euphémisme) et de louanges expliquent en partie pourquoi ce « Dream and Deliver » est entré directement en 14ème position dans les charts japonais, et je ne peux que vous donner un petit conseil : déduisez quelques euros de votre budget vacances et investissez-les dans cet opus, cela vous garantira une rentrée musicale réussie…

18/20 METALPSYCHOKILLER

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Chronique @ Chacal

02 Septembre 2008
Si certains albums sont plutôt difficile à chroniquer, pour d'autres il est ardu d'aller à l'essentiel tellement l'on aurait des choses à dire. C'est le cas pour ce troisième et superbe album de Dreamtide, projet mené principalement par Helge Engelke, guitariste de Fair Warning.

Après 5 ans de silence et un nouvel album de Fair Warning en 2006, on aurait pu croire que le projet Dreamtide était voué à l’abandon. Mais il n'en est rien, bien au contraire : le groupe s'est même enrichi d'un nouveau bassiste et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de Francis Buchholz, ex Scorpions.

Avec « Dream and Deliver », Dreamtide ne change pas d'horizon musical et propose un hard rock franchement orienté mélodique. Mais pour aller directement au but, cet album m'a mis une gifle mémorable et j'en suis moi-même le premier surpris vu que tout ce qui se rapproche un peu trop du FM et de l'AOR me provoque généralement une poussée excessive de pustules rouges. Si Airtime, le dernier projet de Rick Emmet m'avait déjà prouvé que les « à priori » n’étaient pas toujours justifiés, Dreamtide enfonce le clou.
« Dream and Deliver » est un album varié dans son style puisqu'il contient des chansons rock aux rythmiques pêchues pour le style (« A fools crusade », « I don't want to wait », « King of scum », « The vow »), d'autres plus orientés AOR (« Download a dream », « Tell me how it feels »), les inévitables ballades intimistes (« Dancing when the night falls », « Help me ») et pour finir, des titres électro-acoustiques entraînants (« Same star », « You beat »). La chose hallucinante est que, quel que soit le morceau, la magie opère toujours et cela pour plusieurs raisons : la première c'est que tous les titres sont vraiment inspirés. Leurs compositions sont bien réfléchies et évitent toute linéarité. La finition est encore meilleure que chez Audi : pour pouvoir apprécier la qualité des arrangements à sa juste valeur, une écoute minutieuse au casque s'avère indispensable. Mais la palme revient aux musiciens qui exécutent tous un sans faute. Francis Buchholtz n'a pas voulu passer inaperçu et va jusqu'à réinventer les termes « basse ronflante » (« King of scum ») ou « Basse claquante » (« Same star »). Ses lignes sont épurées mais sacrément efficaces et toujours au service du titre ; les claviers sont omniprésents, sans être envahissants et toujours utilisés à bon escient ; la batterie marque le côté entraînant et CC. Behrens prouve par là même qu'un batteur de hard mélodique peut et doit savoir proposer un jeu riche. Mais les 2 stars restent le chanteur et le guitariste. Olaf propose un chant d'un niveau impressionnant : c'est souvent le cas dans ce style, c'est vrai, mais là ça dépasse vraiment les bornes, du pur plaisir. Et que dire de Helge Engelke pour vraiment arriver à retranscrire l'étendue de son boulot en quelques mots ? Ce gars est géant : ses rythmiques accrochent ; il pose des riffs dans tous les sens ; tous les sons qu'il utilise sont travaillés et adaptés au morceau et ses solos sont vraiment sublimes, soit foudroyants, soit aériens, imbibés voir même transpirants de cette petite chose appelée feeling, qui donne la chair de poule à votre propre chair de poule.
Franchement, cela fait longtemps que je n'avais pas entendu un tel boulot côté guitare.
C'est vrai qu’habituellement, je trouve le hard rock mélodique un poil trop « nian nian », proposant souvent des mélodies surexploitées, mais là c'est autre chose, c'est de la musique, c'est la grosse classe ! Si les grands groupes arrivaient tous à sortir dans leur propre style des albums de cette qualité, il y'aurait un sacré paquet de masterpiece !!
Pour finir, est-il nécessaire de préciser que la production est énorme ? J'en étais sûr !

Malgré le fait que je ne suis pas un accroc du style pratiqué par Dreamtide, autant dire que j'ai été scotché par cet album. L'inspiration et le talent des musiciens sont remarquables et je suis sûr que « Dream and Deliver » peut plaire à une multitude de fans de rock de tout genre et non pas seulement aux seuls aficionados de hard mélodique. A découvrir de toute urgence, c'est un must absolu !

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