"...size up the furthest plateau inside the soul of saints..."
Je me suis toujours demandée si la véritable peine émotionnelle peut être matérialisée, si elle pouvait être transformée en quelque chose qu’on pourrait presque saisir. Quelqu’un a eu une vie difficile, pleine de hauts et de bas, pleine de tentations et de ruptures… Quelqu’un a eu une histoire… L’histoire a grandit au cours des années… La peine s’est accumulée au cours des années… Et elles ont grandi et finalement elles se sont transformées en trois petits mots : Over The Under.
"...stone cold true love and suffer..."
Dès le début,
Down a été un groupe avec La Flamme – c’était plus qu’un projet parallèle, c’était le son de l’histoire vraie. La première fois que j’ai entendu
Nola, j’étais plus que confuse… A cette époque, j’étais fan à la fois de Panthera et de
Corrosion Of Conformity et je m’attendais à ce que
Down soit une simple combinaison des deux. Et à ma surprise ça n’était vraiment pas ça. Le groupe avait un son très original et unique et une force intérieure combinant la maîtrise de la guitare de Keenan et la voix roque mais néanmoins pleine d’émotion d’Anselmo. De plus, dès le tout début, il était très clair que
Down n’était pas juste un autre groupe de métal sudiste boueux. Le son de
Stone The Crow résonne encore dans tellement de têtes. Il a commencé l’histoire.
Bien que le groupe ait fait un hiatus entre le premier et le second album, Bustle In Your Hedgerow a montré que la force de caractère de
Down avait été élevée à un niveau supérieur, où il a entamé sa propre vie.
De nombreux épisodes déplaisants se sont produits dans la vie de
Down dans la période suivant le second album. Des épisodes qui soit vous écrasent, soit vous rendent plus forts. Les émotions fortes déchirantes qui ont suivi cette période ont explosé et ont grandi pour former la vraie définition de la peine émotionnelle qu’est Over The Under.
...I've drank the oceans dry I've stopped the time..."
"Three Suns and One Star" ouvre le chemin de cet endroit qu’est Over The Under. La voix claire et forte d’Anselmo, soutenue par la guitare hypnotique et aux allures de blues de la Nouvelle-Orléans, décrit à quoi ressemble cet endroit – rien ne peut être trouvé là-bas que de hantants souvenirs, espoirs, désirs et la lumière de 3 soleils et d’1 étoile comme seul consolation.
Les chansons suivantes ne sont rien de plus que des étapes supplémentaires jusqu’à cet endroit. Les descriptions sont parfaitement claires – elles vous font tomber, ramper, souffrir de maladie, tomber en esclavage, sentir la vraie peine…
Over The Under est hors norme musicalement, lyriquement et émotionnellement. Pendant l’écoute, il est impossible d’échapper à son emprise. Chaque mot, chaque note frappe comme un éclair, vous laissant émotionnellement à vif. Le style vocal d’Anselmo et ses qualités lyriques ont évolué au cours des années ; elles sont à leur point culminant sur cet album. Ses cris et ses grognements ne sont plus mûs par la rage et la colère mais par des sentiments bien plus profonds – "I stand crucified…as they’re strickent blind…" : Ses paroles reflètent l’âme d’une personne non seulement torturée par la vie mais également par son moi intérieur – "…the pillamyd guilt…inside, it’s etched in stone…" : cela raconte l’histoire d’un homme qui se noie, touche le fond et alors se réveille "…because self destruction brings misfortune, in the thrall of it all…" La musique circulant entre ces mots remplis d’émotion n’est rien de moins que l’unique réflexion des mots eux-mêmes. Une minute, la guitare de Keenan est rapide et hurlante, et la minute d’après elle est lente et lasse et de nouveau la minute d’après c’est presque du blues. Le changement rapide de tempo correspond parfaitement avec le sens des paroles. Le reste du groupe suit le même chemin – aigu, grave, hauts, bas… perplexe, émotions profondes "…never try…you either do it, or don’t waste your life…".
Techniquement parlant, comme une parfaite combinaison de diverses émotions et impulsions, Over The Under est plus qu’un album normal… pour parler franchement, il est plus qu’un album : c’est la définition de la vraie vie faite de peine et d’agonie.
"and when we walk away there will be no coming home..."
traduit par heavyboy
Quel puissance, quel classe, ça chie chez les sudistes !!!
Et puis phil anselmo c'est tout simplement levé un matin en se disant "et si je donnais une leçon de chant à tout le monde", le meilleur chanteur et quand on voit qu'il est premier au référendum terrorizer, on comprend tout de suite.
vu a toulouse lors de la tournee de cet album....c etait juste enorme.
ce groupe est juste incroyable...pepper keanan est 1 dieu de la guitare.phil est 1 sacré chanteur doublé d un frontman d'exeption quant aux autres....ils forment 1 ensemble homogène donnant 1 côté "festif" au groupe sur scène.
avant le concert ils dinaient au bikini avec autour d'eux les futurs spectateurs. quelle sérénité....quelle discrétion....
certainement 1 des meilleurs concerts que j'ai pu voir....je suis reparti avec 1 banane de fou.
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