Le premier album de
Wormrot avait été pressé il y a de cela deux ans via le petit label Reform Records. A sa sortie, pour en avoir entendu parler, il vous aurait fallu être un fan invétéré de Grindcore parce que Reform Records ce n’est pas exactement ce que l’on peut considérer comme un acteur majeur et aussi parce que le groupe nous vient de Singapour. Ce n’est pas en soi quelque chose de complètement nouveau puisque le Sud-Est asiatique comporte son lot plus que raisonnable de groupes mais la plupart sont surtout versés dans le Black
Metal et dans une moindre mesure le Death
Metal alors que
Wormrot est un groupe de pur Grindcore.
Pur Grindcore. Fait de la manière la plus intègre et qui malheureusement de nos jours ne court plus vraiment les rues vu que la grande majorité des groupes Grind se sont tournés soit vers le Goregrind soit expérimentent le très trendy CyberGrind. Sur
Abuse, leur premier méfait, on pouvait déjà entendre ce qui allait faire de
Dirge un grand disque. En fait, hormis la production encore plus puissante qui casse des briques par camion, la plupart des ingrédients sont restés les mêmes : grosses parties infernales qui rappelleront tantôt
Phobia, tantôt
Magrudergrind (merci Glaire) avec cette alternance de voix, l'une monstrueuse de growl, l'autre criarde comme une grand-mère qu'on égorge. Si ces références vous semblent un peu trop obscures, pensez early
Napalm Death avec Dorrian au « chant » et à la lourdeur des allemands de
Blood.
L’écrasante majorité des titres tient en moins d’une minute et en général restent aux environs des 30 secondes. Ce qui n’empêche pas le riffing d’être une pure tuerie avec un groove terrible et si vous aviez un peu peur de vous retrouver avec une bouillie sonore façon LDOH, ce n’est évidemment pas le cas. L'ensemble bien qu'intense et ultra rapide est très musical, enfin musical au titre d'un FETO ou d'un
Scum si vous en étiez déjà’amateurs.
Transition parfaite entre ces albums de légende pour aussi parler du fait que ce nouvel album de
Wormrot est signé chez un des labels les plus prestigieux en la matière : Earache Records. Si vous êtes un newbie, disons simplement que sans ce label, la face du
Metal Extreme telle qu’on la connait aujourd’hui serait bien différente. Néanmoins, on rappellera aussi qu’en contrepartie le label avait fait du grand n’importe quoi à partir de 1993 en essayant de transformer l’underground en poule aux œufs d’or. Expérience bâclée et peu réussie du point de vue artistique. C’est donc particulièrement rafraic
Hissant de constater qu'en signant
Wormrot, le label n’a donc pas complètement perdu la foi dans un style musical qui l’avait propulsé au rang de légendes. Respect.
Dirge plaira donc à tous les vrais fans de Grindcore qu’ils soient encore au sein de leur môman ou qu’ils soient des convertis de la première heure. Un fait que personne ne reniera à son écoute. Procurez-vous cet album au plus vite. Tuerie totale.
Et moi je "m'aurais" attendu à un meilleur français de la part d'un membre aussi prompt à critiquer gratuitement.
Sinon tu devais nous sortir quelque chose d'intelligent, on attend toujours.
Nekrophiliac a dit "Si t'aimes le grindcore, t'aimes Wormrot c'est tout. "
Ça c'est quelque chose d'intelligent, prends en de la graine MyLilith, et essaye à l'avenir d'ouvrir ta grande gueule sur les sujets que tu connais, t'auras l'air moins con.
Suivant.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire