Danzig… l’ex Misfits qui a commencé en 1988 avec son album
Danzig I nous avait donné une machine à tubes, qu’il a réussi à donner sur ses deux albums suivants. Le reste de sa carrière était bien plus mitigé avec des albums instrumentaux tout à fait dispensables ou des albums tapant dans l’indus bien discutable. C’est donc avec beaucoup de réserves que j’ai placé ce
Deth Red Sabaoth dans la platine.
Première impression, nous retrouvons le
Danzig des débuts, avec ce son qui lui est bien caractéristique et des compos qui ressemblent à ce qui avait fait sa gloire passée. "
Hammer of the Gods" est là pour le prouver. Une production moderne mais qui n’est tout de même pas sans rappeler tout ce qui avait fait la force des
Danzig,
Danzig II et
Danzig III. Et c’est tout le long de l’album que l’on va avoir cette impression de renaissance, de redécouverte de soi par ce bon vieux Glenn. On se prendrait presque à espérer les chœurs d’un certain James Hetfield comme c’était le cas sur le premier album. Et ça aurait été tout à fait possible avec ce "The Revengeful" où les chœurs du même type que "Am I
Revenge ?" sont présents.
Cet album sent bon donc. Il sent la digestion de ces tâtonnements et expériences peu convaincantes d’un
Danzig plus mûr. Ou alors le bonhomme a-t-il juste besoin d’un peu plus d’argent pour moins prendre de risque ? Car en effet, niveau prise de risque, il n'y en a que très peu. L’album étant une suite logique de ce qui avait été fait entre 1988 et 1992. Mais peu importe, c’est bon, et on redemande d’autres albums de cette trempe !
A écouter d’urgence pour les nostalgiques !
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire