Demonweb Pits

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12/20
Nom du groupe Infested Blood
Nom de l'album Demonweb Pits
Type Album
Date de parution Août 2013
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1. Bregan D'Aerthe 06:12
2. The Hunters Blade 04:44
3. Shadow Plane Sorcerers 04:52
4. Demonweb Pits 03:19
5. Mind Flayers 03:07
6. Summoning the Arachnid Demons 01:42
7. Unmaking Creation 03:12
8. The Ghost King 04:03
9. The Blood Wars 03:44
10. Spellplague 03:29
11. Overtaking Divinity by Force 06:07
Total playing time 44:31

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Infested Blood


Chronique @ AlonewithL

01 Juillet 2014

Bouffi, approximatif, mou.

Les brésiliens d’« Infested Blood » ont poussé l’orgueil, non seulement, à prétendre s’établir autour d’influences majeures du death metal, telles « Morbid Angel » ou « Suffocation », mais ils osent attester disposer sur un pied d’égalité avec ceux-ci. Il est vrai qu’ « Infested Blood » date de 1999 et en est à son quatrième opus désormais, mais rien de sa faible notoriété pourrait lui permettre de figurer aux côtés des plus grands. Si seulement ceux-ci avaient proposé une pièce faisant unanimité. Il est vrai aussi que c’est un groupe décrié par quelques-uns qui ont eu la curiosité d’y prêter l’oreille. Suite au départ du vocaliste Cristiano Alexandre en 2010, il n’y a plus que trois membres à tenir l’appareil. Diego Araújo, également membre de « Mystifier » à partir de 2013, se lance au chant guttural pour « Infested Blood ». Pour « Demonweb Pits », ils ont vu les choses en grand, faisant participer Jon Zig, le spécialiste des covers de death metal, mais aussi des orchestrations signées Michael Hoening, compositeur de musique de film, allemand. Ce sera un flop comme son prédécesseur.

Ils ont beau avoir changé de growleur entre-temps, on ne voit pas d’évolution marquante entre les titres issus d’« Interplanar Decimation » et ceux de « Demonweb Pits ». C’est toujours aussi mou et pénible. Certains assimilent le style d’ « Infested Blood » à celui d’un « Prostitute Disfigurement ». Mais même un novice en la matière nierait au vue du manque de réactivité et au pédalage de semoule que constitue la musique des brésiliens. « The Hunters Blade » est atypique à la production du groupe ; compact, maniéré, présentant un pseudo déballage technique tout en densité, mais qui montre rapidement ses limites et ses très faibles ressources. Ce qui choque encore, c’est le grand manque d’impact et d’imagination. On croirait que « Shadow Plane Sorcerers » est une farce tellement il est sujet à la répétition et aux riffs hésitants. « Unmaking Creation », bien que plus costaud, montre une batterie sans le moindre relief, épousant la rigidité du milieu où il s’installe intrusivement. Et cela est aussi vrai pour l’inefficace « The Ghost King ».

A force, on pourrait imaginer l’essentiel du death metal pseudo brutal d’« Infested Blood » entièrement grippé. On pourra citer encore « Spellplague » en exemple d’impasse, bien que plus prolifique en sorties guitare que la plupart des autres morceaux. Le titre qui le suit est quant à lui une longue machine enraillée poussant ses derniers râles avant d’expirer en souffrance, ennuyeuse, à peine distrayante. Du death metal sur « Demonweb Pits », on ne retiendra (même à faible dose) que celui du morceau éponyme et de « Mind Flayers », déjà plus démonstratifs sur le plan technique, fluides (si on s’en tient surtout à « Mind Flayers ». On oublierait presque avec tout cela les orchestrations de Michael Hoening. Bien peu de chose en fait. Il y aura une longue intro sur le très dispensable « Bregan D'Aerthe », l’entame de « Shadow Plane Sorcerers »avec une petite narration en prime, et l’instrumental « Summoning the Arachnid Demons ». On a connu bien plus grandiloquent. Les roulements de batterie ne sont certainement pas là pour les aider, mais diable que ces orchestrations manquent de profondeur. C’était aussi le cas sur « Bregan D'Aerthe » en vérité.

Voici là un nouvel album improbable d’« Infested Blood ». Un nouveau raté du death metal à substance technique et gore. La peur des grosses araignées est bien peu de chose à comparer à l’ennui, à la gêne procurés à l’écoute d’un disque d’« Infested Blood ». Leur musique n’égale en rien un maître du genre, pas même un second couteau. C’est juste bouffi, approximatif, mou. Pour « Demonweb Pits », ils n’auront pas failli à leur faible réputation. Diego Araújo ne se montre pas meilleur vocaliste que Cristiano Alexandre, qui était déjà bien apathique. « Infested Blood » est encore pour l’instant un insecte du genre.

09/20

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