Deathmachine

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17/20
Nom du groupe Myrkskog
Nom de l'album Deathmachine
Type Album
Date de parution 14 Fevrier 2000
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album44

Tracklist

Re-Issue in 2007 by Mystic Empire
1.
 Discipline Misanthropy
 04:40
2.
 The Hate Syndicate
 05:10
3.
 A Poignant Scenario of Horror
 04:52
4.
 Sinthetic Lifeworm
 03:40
5.
 Syndrome 9
 05:20
6.
 Morphine Mangled Torture
 04:57
7.
 Deathfare to the Devil
 05:17
8.
 Deathmachine
 03:09
9.
 Pilar Deconstruction (Syndrome 9 Re-Mix)
 06:50

Durée totale : 43:55

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Myrkskog


Chronique @ Behemoth49

03 Juin 2010
La Norvège est bien entendu célèbre pour ses très nombreuses formations de black métal mais il serait injuste de négliger les quelques combos oeuvrant pour la gloire du death métal au sein de cette lointaine et froide contrée, à l’image des excellents Zyklon, Blood Red Throne ou les moins connus Myrkskog.
Ce dernier, au nom imprononçable, est formé en 1993 dans la ville de Drammen par le guitariste Destructhor (Zyklon, Morbid Angel) avec l’aide du chanteur bassiste Master V et du second guitariste Savant M. Cependant la formation prend véritablement forme avec l’arrivée de Sechtdamon (Zyklon, Odium) au poste de batteur qui rejoint le line-up en 1996. Une seule et unique démo intitulée « Apocalyptic Psychotica » sortie en 1998 suffira à attirer l’attention du label Candelight Records. De cette signature découle en 2000 le premier album de la formation, sobrement intitulé « Deathmachine ».

L’album démarre de la plus directe des manières, avec une simple phrase annonçant le carnage à suivre. « What is it lool like ? Death » est en effet on ne peux plus significative et introduit de la meilleure des façons le chef d’œuvre de brutalité qu’est le premier morceau, « Discipline Misanthropy » durant lequel les guitares de Destructhor et de Savan M nous assènent une suite sans fin de riffs meurtriers. Sechtdamon nous montre, après sa voix puissante chez Zyklon ou Odium et sa maitrise de la basse chez Zyklon, ses talents en tant que batteur. Et il en a le bougre ! Il martèle son instrument en faisant preuve d’une telle maitrise et d’une telle technique que nous ne pouvons que garder les tympans ouverts bouche bée.
« A Poignant Scenario Of Horror » ou « Morphinemangled Torture » nous donnent l’occasion de nous rendre compte de la complexité des riffs, destructeurs certes, mais également très recherchés.

Myrkskog nous sert avec « Deathmachine » un savoureux mélange qui puise ses origines aussi bien dans le black scandinave que dans le death américain. Inutile de chercher désespérément le moindre temps mort ici, c’est peine perdue d’avance puisqu’il n’y en a aucun. Des musiciens impressionnants, des compositions originales et terriblement puissantes, des breaks différents sortis à tout bout de champ, le tout accompagné de la voix convaincante de Master V, lorgnant entre le black et le death, aidé de temps en temps par Destructhor ou Sechtdamon pour un résultat encore plus imposant et efficace, voilà ce qui pourrait caractériser cet album.

Jusqu’ici tout cela paraît très excitant mais rien de bien innovant. Pourtant nous ne sommes pas au bout de nos surprises. En effet nous avons également à faire avec « Deathmachine » à un album possédant de nombreuses ambiances, principalement dues à l’utilisation d’un clavier qui, tout en se faisant discret parvient à apporter une atmosphère glauque et futuriste aux compositions, comme sur « Deathfare to the Devil«  ou « Syndrome 9 » par exemple. Et que dire du dernier titre, sorte de remix de ce même « Syndrome 9 » en version industrielle avec l’usage d’instruments électroniques pour un résultat résolument techno. Ce final prouve une fois de plus l’éclectisme de nos quatre musiciens.

Myrkskog à en cette année 2000 frappé un grand coup avec ce « Deathmachine », à la fois étonnant mais terriblement efficace, apportant une véritable bouffée d’air frais au style. Nous sommes ici très proche d’un album de Zyklon, ce qui n’est pas étonnant vu que les deux formations ont deux membres en commun, en proposant à l’image de leurs compatriotes norvégiens un death metal « futuriste » agrémenté de quelques touches black.
Ce groupe mérite donc d’être plus amplement reconnu au sein de la scène, chose qui n’est pas encore faite probablement à cause de la faible activité du groupe qui en 17 ans d’existence n’aura accouché que de seulement deux albums. Voilà bien le seul défaut de la formation, c’est tellement bon que l’on en veut davantage, mais bon le décalage entre la production et la demande hein, toute une histoire …

15/20

7 Commentaires

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Behemoth49 - 03 Juin 2010: Pas de soucis :)

Tu peux y aller les yeux fermés, cet album est un véritable bijou, bien que je lui préfère son successeur, "Superior Massacre", encore plus accrocheur et puissant.
Fabien - 03 Juin 2010: Il est vrai que l'on parle beaucoup -à raison- de Zyklon parmi les détonateurs du deathmetal norvégien actuel, mais plus rarement de son acolyte Myrkskog. Un léger cran en dessous du géant de Norvège, Myrkskog est pourtant lui aussi une sacrée machine à tuer. A l'exception du remix de Syndrome 9 qui me sort par les oreilles, je trouve personnellement une intensité dans les compositions de Deathmachine peu commune. Elles regorgent parallèlement de trésors de subtilité et dégagent une vraie noirceur. Album indispensable pour les fans de Zyklon, tout comme son impitoyable successeur, -encore- plus deathmetal dans l'esprit.

Fabien.
infestuus - 03 Juin 2010: Superior Massacre n'est pas sortie la bonne année , il est carrément passé inaperçu , écrasé par les monstres Hate Eternal , Internecine , Nile et Immolation .
Kjellson - 21 Mars 2013: cet album est juste terrible, il speed a 200 à l'heure, le death brutal Norvégien est rare mais top qualité....
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Commentaire @ Nattskog

20 Décembre 2004
Les plus malins auront reconnu l’un des groupes qui forment mon pseudo. Myrkskog, groupe de black/death formé en 1993 n’a pas été très productif en plus de dix ans qui nous séparent de sa naissance : deux albums et une démo. Mais par contre, on ne peut pas leur en vouloir : ça tue !! En réalité, si les membres n’ont pas sorti grand chose depuis tant de temps, ce n’est pas par manque d’inspiration, mais plutôt par dispersion. Deux des trois musiciens font également partie du très bon Odium (un seul album – sniff), Zyklon, il y avait aussi Savant M. de Disiplin (General K) etc.

On peut dire une chose au premier abord : le style est assez percutant. Sechtdaemon ne ménage pas ses peaux, les guitares tranchantes de Savant M et Destructhor on de quoi polir les degrés de la pyramide de Kheops… le chant participerait alors au processus de désertification : sec, rauque et ultra agressif, voilà qui le résume assez bien je trouve…
Mais les dix secondes qui servent d’intro auront été suffisantes pour que l’on comprenne de quoi il s’agit : une de ces intros sympathiques où l’on entend une arme être armée et un petit « death » presque chuchotté… et boum ! on est parti pour huit titres black/death ultra bourrin, varié et très bien réalisé.
Capable d’ajouter claviers électro ou atmosphériques à cette mixture, Myrkskog rend « Deathmachine » non pas moins aride, mais plus mystique en ajoutant au death brutal de la musique et du chant la tonalité black qui fait que j’accroche définitivement ! Fortement comparable au premier album de Zyklon qui en est le descendant, « Deathmachine » plaira aux amateurs de death et à ceux de black s’ils veulent bien rentrer dedans – ça n’a pas été très facile pour moi…
Alors une surprise attend l’auditeur au dernier titre : certes on est prévenu sur le track listing que c’est un remix d’un titre figurant sur l’album (il pourrait très bien venir d’ailleurs…) mais à ce point là ! Limite techno par moments, bien barré électro festif en général, on ne reconnaît presque plus rien de la version originale, si ce n’est le chant, toujours aussi atypique, et les grosses guitares au son trade mark. A écouter ! Perso je le trouve vraiment très réussi.

L’album en entier peut faire l’objet de cette dernière phrase : il est vraiment excellent. Brutal, complexe et haineux, tout ce qui pourra ravir les fans de death comme ceux de black !

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