Death

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16/20
Nom du groupe Teitanblood
Nom de l'album Death
Type Album
Date de parution 13 Mars 2014
Style MusicalBlack Death
Membres possèdant cet album65

Tracklist

1.
 Anteinfierno
Ecouter 04:57
2.
 Sleeping Throats of the Antichrist
Ecouter12:27
3.
 Plagues of Forgiveness
Ecouter 09:43
4.
 Cadaver Synod
Ecouter 11:20
5.
 Unearthed Veins
Ecouter 03:46
6.
 Burning in Damnation Fires
Ecouter 09:44
7.
 Silence of the Great Martyrs
Ecouter16:36

Durée totale : 01:08:33

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Teitanblood



Chronique @ Orileus

18 Fevrier 2016

Teitanblood nous pond une sacrée atmosphère occulte et blasphématoire, une vrai incantation morbide

Voila un groupe qui sait prendre son temps. Cinq ans après le ritualiste « Seven Chalices of Vomit and Blood », Teitanblood nous lâche sa nouvelle offrande. Même si pour patienter nous avions eu droit aux deux excellents morceaux de la compilation « Black Woven Arterie » l’attente se faisait longue.
Petit rappel tout de même, Teitanblood est un groupe formé en 2003, qui a commencé son œuvre par des morceaux d'un black metal primitif, fortement influencé par Von et Beherit, avant de s'orienter vers un Black avec des touches Death plus personnel à base de morceaux longs, de riffs monocordes, d'une prod crasseuse et compacte et surtout d'une ambiance totalement occulte.


Nous voilà donc en 2014 avec un album sobrement intitulé « Death ». La Mort, la fin de tout, ici il s’agit même du culte de la mort comme le montre la belle pochette de l’album présentant des fidèles se recueillant devant un cadavre.
Première surprise, l’album démarre de façon très agressive par le violent « Anteinferno » ; directement un blast supersonique accompagnant un riff hargneux. Teitanblood nous avait habitués ces derniers temps à commencer ses morceaux par des samplers ambiant, mais là, on mange directement dans la tronche sans comprendre. Ce premier morceau annonce la couleur de l'album, plus direct, plus violent; le groupe mise un peu moins sur l'ambiance et plus sur l'agressivité.

Bien sûr la formule reste globalement la même, primaire, spontanée, du Black très teinté de Death (parfois à la limite des deux styles). Les morceaux sont toujours aussi longs, le groupe prenant parfaitement le temps de développer ses atmosphères. Il n'y a qu'a écouter le début de "Sleeping Throat of the Antichrist" : un riff primitif sur quelques notes, une descente de toms très tribale, cette ambiance rituelle et morbide; c'est du Teitanblood ! Ce groupe, c'est la participation à une Messe Noire, les bougies allumées au fond d'une cave aux mur suintants de vomi pourrissant. Les mecs sont passionnés de Magie Noire et font ressentir leur dévotion aux art impies.

L'album est certes long, mais Teitanblood réussit a garder son attrait et sa cohérence. Le groupe compose des morceaux occultes et possédés (Silence of the Great Martyrs, Unearthed Veins) mais en dosant les passages poisseux et sataniques avec les moments à l'agressivité plus directe, voire totalement headbangesque (le riff d'intro carrément bandant de Cadaver Synod, le passage à 3:40 de Burning In Damnation Fires...). Teitanblood nous pond une sacrée atmosphère occulte et blasphématoire, une vraie incantation morbide et putride.

Au niveau ambiance ,le groupe sait d'ailleurs toujours distiller ses petits samples du plus bel effet, empruntant à des compositeurs contemporains tels que Krzysztof Penderecki et ses choeurs dissonants, pour finir sur les longues et contemplatives mélopées de l'oraison funèbre clôturant l'album.
Un mot sur la production. Le son n’a pas trop changé, Teitanblood reste fidèle à sa formule, c’est gras, caverneux, ultra massif et poisseux. On peut toutefois noter que la prod s'est encore épaissie, notamment un son de batterie claquant et percutant; les vocaux aussi sont bien plus en avant que par le passé (avec en cadeau la participation discrète de Chris Reifert sur Burning In Damnation Fire), NSK pond d'ailleurs des chants bien haineux et abuse un peu moins de la reverb´ que par le passé. Le seul regret c'est les effets delay sur la lead guitare (l'intro du morceau "Silence of the Great Martyrs"), là où précédemment cette lead guitare suraigüe et saturée était parfaite pour les solos déconstruits et organiques du groupe.


En conclusion, Teitanblood poursuit son sans faute en nous vomissant un album totalement occulte et possédé, dans la droite lignée de "Seven Chalices..." et "Woven Black Arteries". A titre personnel je dois même dire que c'est une oeuvre qui passe allègrement l'épreuve du temps, et se bonifie au fur et à mesure des écoutes.

1 Commentaire

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mayhem13 - 26 Mars 2017: Je viens de découvrir le groupe, c'est une sacrée claque, ils sont possédés! Bien que un poil de puissance aux guitares n'aurait pas fait de mal...
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