Un point à mettre au clair :
Genghis Tron est classé dans la catégorie Death Grind ( très justifié ) mais l'électro surplombe l'ensemble de l'album. A écouter, car unique.
C'est sur, les 30 premières secondes de l'album peuvent surprendre... Peut-être par une certaine cacophonie...
Puis bienvenue dans le
Genghis Tron World. Les mélodies électro-torturées restent, mais surplombées d'une violence qui rappelle le marteau pour casser l'oeuf. Guitare rythmique et basse quasi-inaudibles, guitare lead brouillon, style solo éclair, batterie Hardcore à l'extrême et cris qui font plus penser à un bon film de torture qu'à autre chose...
Seulement voilà : bah ça sonne... Plutôt bien, voire très bien.
L'électro est clairement exprimé, le rythme tantôt survolté, tantôt limite disco, puis
Doom/Black, des "stop" net, mais qui ne font que redonner encore plus de gouache quand ça va péter... Seule la voix reste linéaire et puissante.
Malgré ces variations de styles indéfinissables, le tempo reste bien stable, et la tête s'agite...
The Folding
Road n'est qu'une entrée en matière. Ce titre définit le groupe et son esprit, et surtout la violence que vous allez prendre dans les oreilles.
Chapels est une claque. Ca rentre dans le lard, ça arrache les oreilles dès le début. Attention à ne pas mettre le lecteur trop fort, ça peut surprendre...
From the Aisle fait ressortir une ambiance électro-doom dérangeante, quoi que plutôt calme ;
Dead Mountain Mouth est une des plus efficace, avec rythme déchainée et ultra-rapide, et mélodie guitare seule titanesque et parfaitement confondue.
White Walls s'inscrit dans la même nervosité que le titre précédent, quoi que moins péchu, et conserve aussi un calme étrange vers la fin... On reste prêt toutefois à sursauter...
Badlands est entièrement représentatif du côté électro. Il constitue toutefois la première baisse de tension de l'album...
Greek Beds décoiffe, mais c'est plus carré, plus indus lourd... Toutefois, la mélodie fait frissonner...
Début électro pur avec Asleep On The
Forest Floor. Puis une partie bourrine sans excès, qui ne se démarque pas forcément de l'album.
Warm Woods, elle, excèle... Mélodie gigantesque, électro qui transporte, même le rythme déchainé donne plus envie de fermer les yeux que de sauter partout.
Lake Of Virgins constitue une très bonne fin d'album : un bordel de chacal au début, et une électro-mélodie savoureuse, qui s'ajoute au rythme speed-thrash, dans la dernière partie.
La ou GT se surpasse, c'est par dessus la réa impeccable, une précision incroyable dans les cacophonies surprenantes de chaque instrument. Et croyez moi, il y en a...
Je ne pense pas qu'à la première écoute on accroche forcément... Trop dérangeant ( sauf pour les habitués de
Punish Yourself et The Prodigy... ). Mais je vous assure que ce truc là quand il vous rentre dans l'crâne, c'est l'effet d'une bombe conjugué à l'idée de l'infini sidéral...
Mais en tout cas j'apprécie plutot pas mal ce groupe, merci pour la chro =D
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