La scène Black française est, malgré les apparences et tout ce que l’on peut croire, une scène qui se porte à merveille puisque de bonnes formations arrivent à en percer. Il y a des groupes de Black « traditionnel » comme
Seth ou
Crystalium, il y en a de Black Sympho (je pense à
Anorexia Nervosa ou
Apostasia), il y a le
Pagan Black de
Belenos, le
True Black de Nehëmah et aussi le Black guerrier et ravageur d’
Antaeus (pardonnez moi tous les groupes excellents de Black que j’ai pu oublier …).
Imaginez une terre noire complètement dévastée par les troupes de l’Enfer, une terre ravagée par les flammes et en proie à un Mal subtil, vicieux et sournois, pensez aux cris d’humains qui périssent en agonisant et vous verrez les images qui se pressent à votre esprit lorsque retentissent les notes de ce fabuleux
De Principii Evangelikum. Guidée par les guitares sombres (qui ne changent que très peu d’accords au sein d’un même morceau), la musique froide et violente entraîne l’auditeur vers des contrées obscures et hostiles ; Les coups de caisse claire font penser à des tirs d’armes automatiques (exactement comme ceux de
Marduk) et les différents effets ajoutés (cris d’Hommes brûlés vifs, …) à la musique la rendent encore plus sombre et cruelle. Totalement froid et rude, cet album prouve encore une fois que les groupes hexagonaux n’ont rien à envier à ceux tout droit venus des pays nordiques.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire