Dancing Demons in the Grey-Lit Glade

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13/20
Nom du groupe Hordes Of The Lunar Eclipse
Nom de l'album Dancing Demons in the Grey-Lit Glade
Type Album
Date de parution 2004
Produit par D. Luathca
Style MusicalBlack Epique
Membres possèdant cet album5

Tracklist

Limited to 500 copies.
LP
1. In the Service of the Stormlord
2. Gleaned of Gazes into the Shadow-Mirror
3. Nameless, Unnamable
4. ...And Blood Became Snow
5. Beneath the Veridian Loche
6. Dreams of the Æmerald Alter
7. Dancing Demons in the Grey-Lit Glade
7"
1. In the Service of the Stormlord
2. Gleaned of Gazes into the Shadow-Mirror
3. Nameless, Unnamable
4. Frozen in Death
5. ...And Blood Became Snow
6. Beneath the Veridian Loche
7. Dreams of the Æmerald Alter
8. Dancing Demons in the Grey-Lit Glade
9. Anointing of the Sick

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Hordes Of The Lunar Eclipse


Chronique @ valentheris

29 Mai 2012

Bien avant que Luatcha et Tophetarath ne rejoignent Fog, les deux américains se réunirent sous la bannière de Hordes Of The Lunar Eclipse en 1995 et travaillèrent sous ce projet lentement mais sûrement jusqu'en 1997-98, période durant laquelle quelques compositions destinées à paraître sur un single et une compilation chez Dark Horizon Records virent le jour. Suite aux recrutements successifs d'un guitariste et d'un batteur qui ne restèrent guère longtemps au sein du groupe, le duo d'origine mit en pause l'activité de HOTLE et se consacra plus à la réalisation du premier album de Fog "Through the Eyes of Night...". C'est après cette expérience que le groupe reprit pleinement vie et produit trois nouveaux titres destinés à paraître sur un split avec Nebron, Gnostic et Allfather dont un morceau ainsi que d'autres vieilles compositions seront reprit pour l'album à venir trois ans plus tard.

Enregistré dans leur propre studio, "Dancing Demons in the Grey-Lit Glade" marque un tournant important pour HOTLE, l'épreuve du premier Full-Lenght, ainsi qu'une autre étape dans la collaboration avec Dark Horizon Records qui leur assura un soutien sans faille depuis leurs débuts. Ne s'encombrant d'aucune idéologie, concept ou thématique déjà vue maintes fois ou qui limiteraient leur expression artistique, Tophetarath et Luatcha délivrent un Black Metal, joué avec conviction et une certaine personnalité, bien que proche de la scène scandinave, et qui a de quoi charmer l'auditeur autant que le dérouter (en bien) dès les premières écoutes. En effet, si "In The Service Of The Stormlord" dévoilera à lui seul une bonne partie du cadre dans lequel l'album va évoluer, notamment au travers de trois points essentiels : un riffing intense mêlant avec talent classicisme et personnalité, un jeu de batterie redoutable et aux rythmes variés ainsi qu'une atmosphère prenante, sachant faire appel à divers panels émotionnels et joignant des parties "épiques" à des élans de folie jouissive, il s'avérera que ce premier opus demandera un certain temps à l'auditeur avant que celui-ci en saisisse toute les petites subtilités, bien que le plaisir devrait être immédiat si le style en lui-même ne rebute pas.

Car oui, même si la durée d'écoute est assez longue (environ une heure), le groupe évite la routine en faisant participer leurs influences musicales comme sur "Nameless...Unnamable", longue pièce de choix au feeling norvégien assez prononcé, ou bien expérimentant sur "Beneath The Veridian Loche", une composition plus atmosphérique faisant presque office d'interlude à laquelle un violon vient prêter main forte, ou encore se laissent aller simplement et franchement de manière plus brutale sur "...And Blood Became Snow" où Tophetarath s'acharne sur ses fûts avec un plaisir palpable, soutenant un riffing des plus incisifs. Les américains s'avèrent donc doués à cet exercice, conservant une progression musicale sans logique pré-calculée mais qui au final offrira de bons rebondissements et conservera un côté limpide et sans prise de tête lors de l'écoute, la production servant bien l'ensemble, laissant sa part d'expression à chaque instrument (même la basse) et bien que l'atmosphère soit assez monochrome (à l'image de la pochette), le jeu instrumental varié servira à palier à ce relatif défaut et les sensations sont au rendez-vous, bien que malheureusement quelques longueurs se fassent sentir au fil de l'assimilation.

Tout de même assez marqué par l'empreinte de Fog, notamment sur certains points de la production et sur quelques compositions comme le très bon "Glean of Gazes Into the Shadow-Mirror" et son break final, HOTLE perd quelque peu en personnalité, mais reste cependant bien plus dynamique et plus personnel que leur ancien projet. Ce premier opus est donc une sortie de qualité qui mérite toute l'attention de personne adepte de Black Metal US comme scandinave. Un belle œuvre qui prouve que bien qu'en suivant tous les codes d'un style musical à la lettre, jouer avec ses tripes, ses idées et son cœur est toujours un plus et permet de tirer son épingle du jeu.

5 Commentaires

2 J'aime

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valentheris - 29 Mai 2012: À noter que la version LP de Serpens Caput Production est plus intéressante, car elle dispose de deux titres bonus sur un vinyle supplémentaire, elle est trouvable facilement en plus.
En plus le son rend vraiment bien avec le vinyle.
Val'
valentheris - 29 Mai 2012: Je ne sais pas si ça te plaira mais j'ai posté un lien sur mon fil d'actualité si tu veux.

Sinon pour le rapprochement je ne suis pas un fan des amoncellements de noms pour plusieurs raisons : trop souvent les rapprochements envers d'autres groupes s'avèrent subjectif lorsque le groupe en question ne suit pas lignée direct pur et dur d'un autre et ça mène à des discussions sans fins (du moins c'est point de vue pour CE GENRE DE GROUPE qui joue de manière classique sans se rapprocher de quiconque en particulier.). De plus je trouve ça mieux quit à en faire de s'en tenir au minimum afin de plus pousser le lecteur à écouter plutôt que lui sortir des noms qu'il ne connaîtra peut-être pas ou qui pourraient le rebuter (bien que je n'exclue absolument pas que ça puisse aider dans les meilleurs des cas). De plus HOTLE évolue dans un style proche de FOG en plus brutal, ce que je dis et lorsque le groupe sonne à tel moment pas forcément comme un autre mais se rapproche d'une scène comme je le dis pour le troisième titre je trouve ça mieux plutôt que de dire : "ça fait Darkthrone" alors que d'autres y verront un autre groupe de True Black sans que l'un ne soit plus proche de la vérité que l'autre.

Je sens que ça va faire un pavé, pas grave haha. Content que la chro t'ait plus en tout cas. Pour toute question ou éclaircissement sur mes propos n'hésite pas.

Ps: ceci dit lorsque je vois quelqu'un faire plein de comparaisons (tant qu'elles sont justes pas comme Behemoth qui ressemble à Blasphemy) ça ne me gène pas et je suis même pour, mais ce n'est pas mon style, que ce soit d'écriture ou d'analyse. Même si je le fais quand même quand ça s'y prête vraiment.
sijj - 02 Juin 2012: Merci pour la chronique, très explicite et qui donne envie, surtout avec le rapprochement logique des musicos de Fog. Du coup, je l'ai commandé chez Price Minister et je t'en remercie!
valentheris - 02 Juin 2012: Merci pour ton commentaire Sijj. N'hésite pas à faire part de tes impressions lorsque tu l'auras bien assimilé, dans tous les cas si mon écrit à permit à l'album de trouver acquéreur et si tu l'apprécies au final alors ma mission est accomplie.
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