Dino Cazares, vous connaissez forcement le bonhomme, acteur principal de deux formations cultes,
Brujeria et surtout
Fear Factory. Le voici de retour pour un deuxième album avec son projet death / grind du nom de
Asesino, s’offrant au passage le plaisir d’inviter quelques guest de luxe comme A. Kisser (
Sepultura) ou Jamie de
Hatebreed…
Après plusieurs écoutes, je dois dire que mes impressions sont mitigées concernant ce «
Cristo Satanico ». Sûrement parce que j’attendais plus de la part du grizzli Cazares, et que si l’on met de côté l’exotisme du chant en espagnol, on se retrouve avec un album de death pas vraiment grind et pas renversant du tout. Sur les 50 longues minutes que compte l’album, beaucoup de passages sont répétitifs et malheureusement dignes de figurer sur n’importe quel album de n’importe quel groupe de death. Je ne parle pas d’une plantade totale non plus, certaines ambiances malsaines pimentées de synthé sont réussies ("Padre Pedofilo") et Cazares sait placer de bons gros riffs qui font mal là où ça fait du bien, comme sur les bons "Maladito", "Twiquiado" ou "Rituales Salvajes", titres à faire headbanguer une plante verte. Mais quel dommage que
Asesino se complaise régulièrement dans la facilité d’un death trop prévisible et accouche au final d’une galette trop longue et répétitive. Si le groupe n’avait gardé que le meilleurs de ses compos pour concentrer ses efforts sur une trentaine de minutes, là ok, on aurait probablement eu droit à une bombe aux relents de
Terrorizer. Pour l’instant, ce deuxième album (y en aura t’il d’autres ?) manque de spontanéité, de hargne, et fait beaucoup de bruit pour pas grand chose. En gros, il fait pas mal de remplissage.
Je ne suis tout de même pas compétemment d’accord avec beaucoup de chroniques qui ont descendu l’album en flèche, accusant
Asesino de nous servir une soupe complètement fadasse et sans piment. Faut pas exagérer non plus, «
Cristo Satanico » renferme quelques parties vraiment réussies qui en concert doivent faire très mal. Mais
Asesino a un gros défaut, celui d’avoir été mis sur pied par Cazares, les attentes concernant cet album sont donc forcément énormes.
Malgré son fréquent manque d’originalité et sa durée trop longue dans le style,
Cristo Satanico reste tout de même tout à fait correct et surpasse bien d’autres daubes sans saveur. Ce n’est certainement pas une merveille dont on parlera encore dans 5 ans, mais cet album ne fera pas tache dans votre discographie.
Amen.
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