Conjuring the Damned

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
14/20
Nom du groupe Halo Of Gunfire
Nom de l'album Conjuring the Damned
Type Album
Date de parution 06 Juillet 2010
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1.
 The Summoning
 01:02
2.
 0f the Nile
 02:42
3.
 The Age of Fire
 02:28
4.
 From Whence They Came
 01:57
5.
 Oh the Horror
 03:02
6.
 Conjuring the Damned
 01:01
7.
 Impure Divinity
 03:53
8.
 Monstrosity
 03:41
9.
 Black Mass
 03:02

Bonus
10.
 Story Time
 04:50
11.
 Banana Split
 03:30
12.
 The Cave
 03:44

Durée totale : 34:52

Acheter cet album

 $9.90  9,57 €  6,88 €  £7.19  $24.22  6,88 €  6,88 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Halo Of Gunfire


Chronique @ scrattt

06 Fevrier 2011

Le gros problème de Conjuring The Damned est qu'il s’écoute d’une traite, et s’oublie aussitôt

Conjuring the Damned est le premier album d’un groupe assez inconnu des sphères métalliques : aucune date de formation, pas d’antécédents musicaux, Halo Of Gunfire débarque chez Unique Leader Records en 2010 après une démo et un ep du même nom.
Alors si comme moi vous aviez pris peur en lisant l’étiquette deathcore sur la page d’accueil du groupe, n’ayez crainte : HOG surfe sur la vague du death technique moderne. Avec toutes les caractéristiques qui vont avec, en bien…comme en mal. Maîtrisé, puissant, très(trop) propre, CTD affirme une violence certaine, mais peut-être trop convenue pour être vraiment honnête et intègre. Commençons par le commencement voulez-vous ?

Après une petite introduction du nom de The Summoning assez mélodique, on se prend un boulet de canon dans la tronche avec un Of The Nile rapide et percutant. Alors forcément, la batterie est ultra triggée et donne un son en plastique ; forcément, le son est ultra aseptisé et lisse. Pour autant, peut-on cracher sur cet album sur ce simple constat ? Les riffs saccadés sont bien travaillés et alternent avec des parties blastés bien senties, la double assène des passages dévastateurs (The Age Of fire ), et Logan Bennett accompagne le tout avec une voix passant aisément du growl grave à une voix plus criée avec une grande facilité, à tel point qu’on peut se demander au début s’ils ne sont pas deux à se passer le micro. On pourra même noter sur de très courts instants (Impure Divinity, Monstrosity) des riffs intenses et lourds, jouant à des fréquences plus basses que le reste. Dommage que ceux-ci ne soient pas plus présents, l’album aurait ainsi gagné plus de profondeur…
De technique, le groupe n’en a que le nom. On est loin d’un Braind Drill ou Beneath The Massacre ; certes les membres savent se servir de leurs instruments, mais aucune démonstration technique ou de titres à rallonge ne viennent faire leur apparition. HOG préfère l’efficacité aux plans complexes et sweeping/soli (quoique certains s’avèrent assez complexes, mais restent très minoritaires) en tout genre. Et ça ne réussit pas trop mal, les premières écoutes sont assez jouissives de par la violence et l’impact direct qui se dégagent de l’album.

Quelques curiosités feront leur apparition, comme le morceau éponyme de l’album, composé uniquement de piano (qui n’est pas sans rappeler celui de Fleshgod Apocalypse sur Oracles, à un niveau supérieur), ou des parties de riffing mélodique peu originales mais permettant d’aérer tout ce gros bloc compact (Oh The Horror, un petit passage acoustique sur Monstrosity avant un break explosif). Car c’est là le gros problème de CTD : rien ne ressort de cet album. Les titres sont tous basés sur la même structure et s’enchaînent rapidement avant même qu’on ait eu le temps de dire « ouf ». Rien de transcendant, rien qui fasse décoller au plafond, CTD s’écoute d’une traite, et s’oublie aussitôt. La qualité et le ressentis, positifs au début, s’émoussent ainsi bien rapidement au fil du temps.

On passera sur les titres en bonus issus de leur démo parue en 2008 assez inutiles, s’éloignant des schémas death pour du hardcore conventionnel et bien peu transcendant. Soulignons juste l’artwork assez réussi, ainsi que des textes assez intéressants.

Un constat au final assez amère, Halo Of Gunfire ne propose rien de neuf, et se contente de suivre la mouvance actuelle du gros son en plastique et sans âme pour palier un manque de créativité. Du talent, le groupe en a. Du potentiel et des idées aussi. Mais c’est encore trop peu visible sur cet opus pour pouvoir prétendre se hisser à un niveau supérieur. Ce dernier fera malheureusement partie de cette catégorie d’albums condamnés à prendre la poussière sur une étagère, pour être sorti de temps en temps avec toujours ce petit soupir de dépit en se disant que le groupe aurait pu faire mieux. Beaucoup mieux…

0 Commentaire

1 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Halo Of Gunfire